Les problèmes d'organisation ont fait ombrage aux Panaméricain
Amateurs lundi, 28 juil. 2003. 19:17 vendredi, 13 déc. 2024. 05:35
SAINT-DOMINGUE, République dominicaine (PC) - La République dominicaine est reconnue pour produire d'excellents joueurs de baseball.
De Sammy Sosa à Alfonso Soriano en passant par Pedro Martinez et Vladimir Guerrero, le pays est aussi célèbre en raison de son sport favori que pour ses formidables plages et sa riche histoire.
Mais pendant 17 jours, le baseball ne sera qu'un des 40 sports à l'affiche alors que Saint-Domingue, la capitale de la République dominicaine, accueillera les Jeux panaméricains du 1er au 17 août.
Prête ou pas, plus de 5300 athlètes de 42 pays et une foule évaluée à 40 000 spectateurs ont rendez-vous à Saint-Domingue pour ces Jeux, qui, dès le premier jour, ont été aux prises avec des délais de construction, des problèmes de billetterie et une circulation chaotique qui menacent de rivaliser avec le cauchemar connu lors des Jeux olympiques d'Atlanta en 1996.
Les organisateurs se sont fait rassurants, promettant que les installations seront complétées à temps et que les Jeux se dérouleront sans le moindre anicroche.
Mais ils avaient tout un défi à relever. Jose Joaquin Puello, le président du comité organisateur des Jeux panaméricains, a exigé des installations de première classe, dont un stade olympique de 30 000 sièges en plus de la construction ou la rénovation de 23 autres sites, ce qui fait des Jeux le plus important projet public de l'histoire du pays.
Le République dominicaine avait perdu par un vote face à Winnipeg pour l'obtention des Jeux de 1999, mais elle a ensuite été préférée à Guadalajara, au Mexique et Medellin, en Colombie, pour organiser ceux de 2003.
Winnipeg a toutefois placé la barre très haute. Les Jeux de 1999 ont remporté un grand succès grâce à une organisation sans faille et une armée de 20 000 volontaires qui a pris soin d'environ 100 000 visiteurs. Sur un budget de 140 millions $ Can, les Jeux ont permis de multiplier les retombées économiques par 500.
A Saint-Domingue, les problèmes économiques ont ralenti la construction des installations pendant presque trois ans. La République dominicaine et le Venezuela ont uni leurs efforts pour la construction, mais le chaos politique au Venezuela a entraîné des délais dans l'expédition des matériaux. Au cours des derniers mois, les travailleurs se sont hâtés pour parachever les installations à temps.
Les équipements technologiques comme ceux pour le chronométrage des épreuves et les panneaux indicateurs sont encore en train d'être installés et les lignes sur la piste d'athlétisme ont été peintes au début juillet.
Les dirigeants des Jeux ont récemment fait savoir qu'ils avaient prévu des génératrices d'urgence sur les différents sites de compétition en cas de pannes d'électricité, devenues courantes depuis que le pays a privatisé l'électricité en 1998. Certaines pannes ont duré jusqu'à 15 heures.
"Même si les sites seront alimentés par le système électrique principal, les génératrices fonctionneront pendant les compétitions en cas de panne", a déclaré Puello.
Le système de billetterie n'a pas été sans causer des maux de tête. Les billets n'ont pas été mis en vente avant la semaine dernière. Les billets pour 16 des sports, dont le badminton, l'aviron et le vélo de montagne, seront gratuits.
Il est regrettable que les problèmes des organisateurs puissent reléguer au second plan une ville qui a beaucoup plus à offrir que des compétitions sportives.
Saint-Domingue, qui compte une population d'un peu plus de deux millions de personnes, est la plus vieille ville d'Amérique, découverte en 1492 par Christophe Colomb, et elle est riche en histoire. De style colonial, avec ses rues de pierre et son architecture espagnole du 16e siècle, elle abrite la plus vieille cathédrale des Amériques, la Cathédrale de Santa Maria le Menor, qui a été achevée en 1540.
Les touristes se rendent en République dominicaine, qui partage l'île avec Haïti, pour ses plages, considérées parmi les plus belles au monde, son climat chaud et sa vie nocturne. Les Dominicains sont connus pour leur style bohème et les villes s'animent la nuit venue au son de la musique salsa et on danse dans les clubs jusqu'à l'aube.
De Sammy Sosa à Alfonso Soriano en passant par Pedro Martinez et Vladimir Guerrero, le pays est aussi célèbre en raison de son sport favori que pour ses formidables plages et sa riche histoire.
Mais pendant 17 jours, le baseball ne sera qu'un des 40 sports à l'affiche alors que Saint-Domingue, la capitale de la République dominicaine, accueillera les Jeux panaméricains du 1er au 17 août.
Prête ou pas, plus de 5300 athlètes de 42 pays et une foule évaluée à 40 000 spectateurs ont rendez-vous à Saint-Domingue pour ces Jeux, qui, dès le premier jour, ont été aux prises avec des délais de construction, des problèmes de billetterie et une circulation chaotique qui menacent de rivaliser avec le cauchemar connu lors des Jeux olympiques d'Atlanta en 1996.
Les organisateurs se sont fait rassurants, promettant que les installations seront complétées à temps et que les Jeux se dérouleront sans le moindre anicroche.
Mais ils avaient tout un défi à relever. Jose Joaquin Puello, le président du comité organisateur des Jeux panaméricains, a exigé des installations de première classe, dont un stade olympique de 30 000 sièges en plus de la construction ou la rénovation de 23 autres sites, ce qui fait des Jeux le plus important projet public de l'histoire du pays.
Le République dominicaine avait perdu par un vote face à Winnipeg pour l'obtention des Jeux de 1999, mais elle a ensuite été préférée à Guadalajara, au Mexique et Medellin, en Colombie, pour organiser ceux de 2003.
Winnipeg a toutefois placé la barre très haute. Les Jeux de 1999 ont remporté un grand succès grâce à une organisation sans faille et une armée de 20 000 volontaires qui a pris soin d'environ 100 000 visiteurs. Sur un budget de 140 millions $ Can, les Jeux ont permis de multiplier les retombées économiques par 500.
A Saint-Domingue, les problèmes économiques ont ralenti la construction des installations pendant presque trois ans. La République dominicaine et le Venezuela ont uni leurs efforts pour la construction, mais le chaos politique au Venezuela a entraîné des délais dans l'expédition des matériaux. Au cours des derniers mois, les travailleurs se sont hâtés pour parachever les installations à temps.
Les équipements technologiques comme ceux pour le chronométrage des épreuves et les panneaux indicateurs sont encore en train d'être installés et les lignes sur la piste d'athlétisme ont été peintes au début juillet.
Les dirigeants des Jeux ont récemment fait savoir qu'ils avaient prévu des génératrices d'urgence sur les différents sites de compétition en cas de pannes d'électricité, devenues courantes depuis que le pays a privatisé l'électricité en 1998. Certaines pannes ont duré jusqu'à 15 heures.
"Même si les sites seront alimentés par le système électrique principal, les génératrices fonctionneront pendant les compétitions en cas de panne", a déclaré Puello.
Le système de billetterie n'a pas été sans causer des maux de tête. Les billets n'ont pas été mis en vente avant la semaine dernière. Les billets pour 16 des sports, dont le badminton, l'aviron et le vélo de montagne, seront gratuits.
Il est regrettable que les problèmes des organisateurs puissent reléguer au second plan une ville qui a beaucoup plus à offrir que des compétitions sportives.
Saint-Domingue, qui compte une population d'un peu plus de deux millions de personnes, est la plus vieille ville d'Amérique, découverte en 1492 par Christophe Colomb, et elle est riche en histoire. De style colonial, avec ses rues de pierre et son architecture espagnole du 16e siècle, elle abrite la plus vieille cathédrale des Amériques, la Cathédrale de Santa Maria le Menor, qui a été achevée en 1540.
Les touristes se rendent en République dominicaine, qui partage l'île avec Haïti, pour ses plages, considérées parmi les plus belles au monde, son climat chaud et sa vie nocturne. Les Dominicains sont connus pour leur style bohème et les villes s'animent la nuit venue au son de la musique salsa et on danse dans les clubs jusqu'à l'aube.