Les Québécois à suivre à Salt Lake
Amateurs vendredi, 9 nov. 2007. 01:36 vendredi, 13 déc. 2024. 07:02
MONTRÉAL - Le coup d'envoi de la Coupe du monde 2007-2008 de patinage de vitesse longue piste sera donné vendredi, à Salt Lake City, et trois Québécois seront de la partie: Clara Hughes, François-Olivier Roberge et Vincent Labrie.
L'anneau de glace de Salt Lake City, qui est reconnu comme étant le plus rapide du circuit mondial, permettra aux patineurs de vérifier si les changements apportés durant la saison estivale se refléteront en compétition.
Clara Hughes dans la phase deux de son cycle olympique.
Après une saison où elle a expérimenté une nouvelle facette de son sport en participant à des épreuves de sprint, Clara Hughes revient à la base : les courses de longue distance.
"Je suis prête à revenir à mes distances de prédilection. Les longues distances, c'est là où je suis à mon meilleur", lance-t-elle en riant depuis l'Utah.
La championne olympique en titre au 5000 m dit ne pas regretter son incursion dans les épreuves de sprint l'an dernier. En plus d'avoir été bénéfique pour ses départs et ses débuts de courses, la patineuse a profité de d'autres avantages.
"J'ai pu découvrir de nouveaux endroits et côtoyer de nouveaux coéquipiers. D'avoir vécu cela fait en sorte que j'apprécie encore plus les épreuves où je suis bonne, soit celles de longue distance. La dernière année était une année post-olympique et ça m'a permis de faire baisser la pression d'essayer de toujours rester la meilleure au monde."
Au cours des derniers mois, Hughes a connu des difficultés techniques dans son style de patinage. L'athlète de Glen Sutton se dit toutefois confiante que tout rentrera dans l'ordre d'ici peu.
"Il arrive de perdre le "feeling" de la technique dans ce sport et c'est ce qui m'est arrivé. Plus je m'efforçais à bien patiner techniquement, plus je patinais de façon mécanique, ce qui n'est pas une bonne chose, car on perd en efficacité », souligne celle qui avait vécu ce même genre de problème à l'aube des Jeux olympiques de Turin. « Je suis en excellente forme et je recommence à retrouver mes repères. Mais plus important encore, j'ai du plaisir à patiner. Je veux connaître mes meilleures courses à la fin de la saison aux Championnats du monde par distances individuelles, au Japon."
Pour que le 7 chanceux de François-Olivier Roberge devienne un 5 chanceux
En 2006-2007, François-Olivier Roberge a démontré qu'il serait assurément à surveiller au cours des années à venir. L'an dernier, l'athlète de Saint-Nicolas a collectionné les septièmes places en plus de terminer quatrième au 1000 m de la Coupe du monde d'Harbin, en Chine. Cette saison, Roberge visera à se classer plus souvent dans les cinq premiers en plus d'essayer de monter sur son premier podium en Coupe du monde.
"Un podium, ça serait vraiment le fun! L'an dernier, j'ai connu de meilleurs résultats au 1000 m, sauf que j'ai bien terminé la saison au 1500 m des Championnats du monde, alors je ne vise pas plus les courses de 1000 m ou de 1500 m."
Durant l'été, le patineur de 22 ans a remplacé les entraînements de vélo pour du patinage de vitesse courte piste et du patinage à roues alignées. À son retour sur la glace, les résultats se font déjà voir en ce début de saison. "J'ai fait les mêmes temps qu'à la fin de la saison dernière, même si j'étais en grosse période d'entraînement, donc plus fatigué. Ça regarde bien en vue de la nouvelle saison!"
Labrie veut tailler sa place dans la puissante équipe canadienne de sprint
La nouvelle saison annonce le retour à la compétition de la vedette canadienne Jeremy Wotherspoon. Et si on en croit le sprinter québécois Vincent Labrie, toute l'équipe profite déjà du retour du multiple champion du monde.
"C'est un plus pour nous, car il est le meilleur au monde, explique-t-il. Tout le monde dans l'équipe peut apprendre de lui, tant techniquement que par son attitude. Depuis son retour, tous les gars de l'équipe de sprint sont plus rapides que l'an dernier. Moi-même, j'ai retranché 6 dixièmes de secondes à mon temps au 500 m de l'an dernier et j'ai fini quatrième les deux années. C'est vraiment plus rapide que l'an passé."
Labrie sera dans le groupe B du 500 m cette fin de semaine, mais il aspire à monter dans le groupe A dès la fin de semaine suivante à l'étape de Calgary. « Je veux absolument m'approcher d'un top 10 au classement cumulatif en Coupe du monde et obtenir ma qualification aux Championnats du monde par distances individuelles », souligne Labrie en conclusion, ajoutant qu'il ne serait pas surpris de voir les cinq Canadiens dans le groupe A des Coupes du monde dans peu de temps.
L'anneau de glace de Salt Lake City, qui est reconnu comme étant le plus rapide du circuit mondial, permettra aux patineurs de vérifier si les changements apportés durant la saison estivale se refléteront en compétition.
Clara Hughes dans la phase deux de son cycle olympique.
Après une saison où elle a expérimenté une nouvelle facette de son sport en participant à des épreuves de sprint, Clara Hughes revient à la base : les courses de longue distance.
"Je suis prête à revenir à mes distances de prédilection. Les longues distances, c'est là où je suis à mon meilleur", lance-t-elle en riant depuis l'Utah.
La championne olympique en titre au 5000 m dit ne pas regretter son incursion dans les épreuves de sprint l'an dernier. En plus d'avoir été bénéfique pour ses départs et ses débuts de courses, la patineuse a profité de d'autres avantages.
"J'ai pu découvrir de nouveaux endroits et côtoyer de nouveaux coéquipiers. D'avoir vécu cela fait en sorte que j'apprécie encore plus les épreuves où je suis bonne, soit celles de longue distance. La dernière année était une année post-olympique et ça m'a permis de faire baisser la pression d'essayer de toujours rester la meilleure au monde."
Au cours des derniers mois, Hughes a connu des difficultés techniques dans son style de patinage. L'athlète de Glen Sutton se dit toutefois confiante que tout rentrera dans l'ordre d'ici peu.
"Il arrive de perdre le "feeling" de la technique dans ce sport et c'est ce qui m'est arrivé. Plus je m'efforçais à bien patiner techniquement, plus je patinais de façon mécanique, ce qui n'est pas une bonne chose, car on perd en efficacité », souligne celle qui avait vécu ce même genre de problème à l'aube des Jeux olympiques de Turin. « Je suis en excellente forme et je recommence à retrouver mes repères. Mais plus important encore, j'ai du plaisir à patiner. Je veux connaître mes meilleures courses à la fin de la saison aux Championnats du monde par distances individuelles, au Japon."
Pour que le 7 chanceux de François-Olivier Roberge devienne un 5 chanceux
En 2006-2007, François-Olivier Roberge a démontré qu'il serait assurément à surveiller au cours des années à venir. L'an dernier, l'athlète de Saint-Nicolas a collectionné les septièmes places en plus de terminer quatrième au 1000 m de la Coupe du monde d'Harbin, en Chine. Cette saison, Roberge visera à se classer plus souvent dans les cinq premiers en plus d'essayer de monter sur son premier podium en Coupe du monde.
"Un podium, ça serait vraiment le fun! L'an dernier, j'ai connu de meilleurs résultats au 1000 m, sauf que j'ai bien terminé la saison au 1500 m des Championnats du monde, alors je ne vise pas plus les courses de 1000 m ou de 1500 m."
Durant l'été, le patineur de 22 ans a remplacé les entraînements de vélo pour du patinage de vitesse courte piste et du patinage à roues alignées. À son retour sur la glace, les résultats se font déjà voir en ce début de saison. "J'ai fait les mêmes temps qu'à la fin de la saison dernière, même si j'étais en grosse période d'entraînement, donc plus fatigué. Ça regarde bien en vue de la nouvelle saison!"
Labrie veut tailler sa place dans la puissante équipe canadienne de sprint
La nouvelle saison annonce le retour à la compétition de la vedette canadienne Jeremy Wotherspoon. Et si on en croit le sprinter québécois Vincent Labrie, toute l'équipe profite déjà du retour du multiple champion du monde.
"C'est un plus pour nous, car il est le meilleur au monde, explique-t-il. Tout le monde dans l'équipe peut apprendre de lui, tant techniquement que par son attitude. Depuis son retour, tous les gars de l'équipe de sprint sont plus rapides que l'an dernier. Moi-même, j'ai retranché 6 dixièmes de secondes à mon temps au 500 m de l'an dernier et j'ai fini quatrième les deux années. C'est vraiment plus rapide que l'an passé."
Labrie sera dans le groupe B du 500 m cette fin de semaine, mais il aspire à monter dans le groupe A dès la fin de semaine suivante à l'étape de Calgary. « Je veux absolument m'approcher d'un top 10 au classement cumulatif en Coupe du monde et obtenir ma qualification aux Championnats du monde par distances individuelles », souligne Labrie en conclusion, ajoutant qu'il ne serait pas surpris de voir les cinq Canadiens dans le groupe A des Coupes du monde dans peu de temps.