Pour des milliers de supporters de Madrid, les Jeux olympiques 2016 resteront comme la fête qui a seulement failli se produire.

Finaliste, la capitale espagnole a été battue par Rio de Janeiro, l



Pour des milliers de supporters de Madrid, les Jeux olympiques 2016 resteront comme la fête qui a seulement failli se produire.

Finaliste, la capitale espagnole a été battue par Rio de Janeiro, la première ville d'Amérique du Sud à organiser les Jeux olympiques en 2016.

La foule rassemblée devant le Palais royal, avec les mains multicolores symboles de la candidature, croyait au dossier de Madrid. D'autant plus que Chicago avait été éliminée au premier tour malgré la présence de Barak Obama le président des Etats-Unis et de sa femme Michelle et que Tokyo n'avait pas survécu au deuxième. Mais les membres du CIO ont cassé l'atmosphère en optant pour la ville brésilienne.

"Nous perdons car les prochains Jeux sont à Londres et ils avaient besoin de changement", a estimé Lara Perez, 19 ans, avant que la foule quitte tristement la "Plaza de Oriente".

Londres avait battu Paris pour l'organisation des JO 2012.

Le soutien de ses habitants était l'un des points forts de la candidature de Madrid alors que l'Espagne truste les succès sportifs en football, cyclisme, tennis et basket.

La candidature de Madrid a aussi pâti de l'organisation des Jeux d'hiver accordée à une autre ville européenne, Sotchi en 2014.

Déception au Japon

Au Japon, les centaines de personnes rassemblées à côté de la tour de Tokyo sont passées de l'allégresse à la déception, tôt samedi matin, à l'annonce de l'élimination de la capitale japonaise, candidate à l'organisation des JO d'été 2016, au deuxième tour de scrutin.

Les quelque 500 personnes rassemblées pour l'occasion au pied de la tour, éclairée des couleurs olympiques dans l'espoir de célébrer la victoire, avaient applaudi lors de la défaite surprise de Chicago dès le premier tour de vote des membres du CIO.

Mais les espoirs de sélection ont été rapidement douchés par l'annonce des résultats du deuxième tour.

"C'est un résultat décevant. Je le regrette beaucoup, a déclaré le vice-gouverneur de Tokyo Hiroshi Sato. Tant de personnes avaient offert leur soutien".

D'autres exprimaient l'espoir que la capitale japonaise se porte à nouveau candidate à l'organisation de JO d'été.

"C'est décevant, mais nous visons 2020", déclarait Kenta Takaya, un organisateur d'événements âgé de 33 ans.

Les organisateurs japonais souhaitaient ramener les Jeux olympiques à Tokyo, où les JO de 1964 avaient marqué l'émergence du Japon sur la scène internationale après la reconstruction qui avait suivi sa défaite à l'issue de la Seconde guerre mondiale. Le pays a déjà accueilli par deux fois les JO d'hiver, à Sapporo en 1972 et Nagano en 1998.

Aucun regret pour Obama

Barack Obama est "déçu" que Chicago n'ait pas été choisie par les membres du CIO pour organiser les Jeux olympiques d'été de 2016. Mais le président américain ne regrette pas de s'être rendu à Copenhague pour apporter son soutien personnel à sa candidature, a annoncé vendredi son porte-parole Robert Gibbs.

S'exprimant devant des journalistes à bord de l'Air Force One alors que le président et son épouse Michelle rentraient à Washington, Gibbs a précisé que le chef de la Maison Blanche était "fier de son épouse pour la présentation qu'elle a faite". La Première dame des Etats-Unis s'est rendue dans la capitale danoise avant son mari et a fait campagne pour ramener les JO 2016 à Chicago, sa ville natale.

À la question de savoir si Obama était content d'avoir fait le voyage pour appuyer personnellement la candidature de Chicago, le porte-parole a répondu: "Absolument".