Maillots: Hayden content de la décision
Amateurs mardi, 30 mars 2010. 19:48 mercredi, 11 déc. 2024. 10:53
MONTRÉAL - Le court règne des costumes de bain high-tech est terminé, et le nageur canadien Brent Hayden ne pourrait en être plus heureux.
Le champion 2007 du 100 mètres nage libre était l'un des rares à ne pas porter ces combinaisons ultra-serrées qui ont permis aux nageurs d'atteindre des vitesses prodigieuses ces dernières années. En fait, il était le seul parmi les 16 demi-finalistes, aux Jeux olymiques de Pékin en 2008, à ne pas le faire.
La Fédération internationale de natation (Fina) a interdit les combinaisons en polyuréthane au mois de juillet. Elle a décrété qu'à compter de 2010, tous les costumes devraient être faits en tissu et qu'il ne pourraient couvrir le corps en entier.
L'organisme a également décidé qu'un astérisque apparaîtrait à côté de tous les records du monde battus en 2008 et 2009 avec une combinaison high-tech.
"Avec ces changements qui touchent les costumes de bain nous allons assister à des compétitions plus honnêtes. En fait ça ne changera rien pour moi, a estimé Hayden mardi.
"Lorsque la fatigue s'installait, les combinaisons aidaient à atteindre la ligne d'arrivée. Il va donc être très intéressant de constater l'impact que cela aura sur les autres nageurs. Mais au bout du compte, ce qui compte c'est qui gagne la course", a poursuivi l'athlète de Mission, en Colombie-Britannique.
La nouvelle réglementation sera testée cette semaine lors des essais de sélection pour l'équipe du Canada en vue des championnats Pan-pacifiques. Ces essais commencent mercredi au Centre Claude-Robillard, à Montréal.
Ailleurs dans le monde, aux championnats d'Australie notamment, qui ont eu lieu plus tôt ce mois-ci, les temps enregistrés dans la piscine se sont avérés un peu plus lents sans les combinaisons high-tech. Mais pas autant que certains l'avaient prévu.
L'un des premiers gros tests auquel sera soumis la nouvelle réglementation aura lieu au mois d'août à Irvine, en Californie, à l'occasion des championnats Pan-pacifiques. Cette compétition prestigieuse réunira le Canada et certaines puissances de la natation telles l'Australie, les Etats-Unis et le Japon.
Un nageur canadien à qui la nouvelle réglementation déplaît est Ryan Cochrane, de Victoria, médaillé de bronze dans le 1500 mètres nage libre des Jeux de Pékin.
"Cela fait 11 ans que je nage et depuis mes débuts nous avons toujours porté des combinaisons intégrales. Je trouve qu'on évacue trop la technologie maintenant.
"Après tout, la technologie fait partie intégrante de tous les sports. C'est bien qu'il y ait des règlements et il faut que tous soient égaux mais il ne faut pas retourner 15 ans en arrière. C'est décevant mais il faudra s'y faire."
Cochrane aura à ajuster sa technique de nage et à suppléer à ce que sa combinaison faisait pour lui.
"Les chronos démontrent que cela améliore la glisse (comme dans la brasse) mais ça aidait aussi beaucoup dans le style libre.
"Cela permettait une bonne position du corps sans avoir à forcer. Dans mon cas cela signifie plus de travail au niveau du tronc."
Selon Cochrane, les nageurs devront désormais se concentrer sur la victoire plutôt que sur les vitesses qu'ils peuvent atteindre. Il croit toutefois que le jour viendra où ils pourront se pousser l'un et l'autre et atteindre des vitesses ultra-rapides comme celles enregistrées ces dernières années.
Le champion 2007 du 100 mètres nage libre était l'un des rares à ne pas porter ces combinaisons ultra-serrées qui ont permis aux nageurs d'atteindre des vitesses prodigieuses ces dernières années. En fait, il était le seul parmi les 16 demi-finalistes, aux Jeux olymiques de Pékin en 2008, à ne pas le faire.
La Fédération internationale de natation (Fina) a interdit les combinaisons en polyuréthane au mois de juillet. Elle a décrété qu'à compter de 2010, tous les costumes devraient être faits en tissu et qu'il ne pourraient couvrir le corps en entier.
L'organisme a également décidé qu'un astérisque apparaîtrait à côté de tous les records du monde battus en 2008 et 2009 avec une combinaison high-tech.
"Avec ces changements qui touchent les costumes de bain nous allons assister à des compétitions plus honnêtes. En fait ça ne changera rien pour moi, a estimé Hayden mardi.
"Lorsque la fatigue s'installait, les combinaisons aidaient à atteindre la ligne d'arrivée. Il va donc être très intéressant de constater l'impact que cela aura sur les autres nageurs. Mais au bout du compte, ce qui compte c'est qui gagne la course", a poursuivi l'athlète de Mission, en Colombie-Britannique.
La nouvelle réglementation sera testée cette semaine lors des essais de sélection pour l'équipe du Canada en vue des championnats Pan-pacifiques. Ces essais commencent mercredi au Centre Claude-Robillard, à Montréal.
Ailleurs dans le monde, aux championnats d'Australie notamment, qui ont eu lieu plus tôt ce mois-ci, les temps enregistrés dans la piscine se sont avérés un peu plus lents sans les combinaisons high-tech. Mais pas autant que certains l'avaient prévu.
L'un des premiers gros tests auquel sera soumis la nouvelle réglementation aura lieu au mois d'août à Irvine, en Californie, à l'occasion des championnats Pan-pacifiques. Cette compétition prestigieuse réunira le Canada et certaines puissances de la natation telles l'Australie, les Etats-Unis et le Japon.
Un nageur canadien à qui la nouvelle réglementation déplaît est Ryan Cochrane, de Victoria, médaillé de bronze dans le 1500 mètres nage libre des Jeux de Pékin.
"Cela fait 11 ans que je nage et depuis mes débuts nous avons toujours porté des combinaisons intégrales. Je trouve qu'on évacue trop la technologie maintenant.
"Après tout, la technologie fait partie intégrante de tous les sports. C'est bien qu'il y ait des règlements et il faut que tous soient égaux mais il ne faut pas retourner 15 ans en arrière. C'est décevant mais il faudra s'y faire."
Cochrane aura à ajuster sa technique de nage et à suppléer à ce que sa combinaison faisait pour lui.
"Les chronos démontrent que cela améliore la glisse (comme dans la brasse) mais ça aidait aussi beaucoup dans le style libre.
"Cela permettait une bonne position du corps sans avoir à forcer. Dans mon cas cela signifie plus de travail au niveau du tronc."
Selon Cochrane, les nageurs devront désormais se concentrer sur la victoire plutôt que sur les vitesses qu'ils peuvent atteindre. Il croit toutefois que le jour viendra où ils pourront se pousser l'un et l'autre et atteindre des vitesses ultra-rapides comme celles enregistrées ces dernières années.