Manifestation musclée à Vancouver
Amateurs samedi, 13 févr. 2010. 14:10 samedi, 14 déc. 2024. 13:02VANCOUVERÂ - Quelque 200 manifestants qui s'opposent à la tenue des Jeux olympiques ont fait du grabuge et affronté les policiers au centre-ville de Vancouver, samedi.
Selon ce qu'a fait savoir sam
VANCOUVER - Quelque 200 manifestants qui s'opposent à la tenue des Jeux olympiques ont fait du grabuge et affronté les policiers au centre-ville de Vancouver, samedi.
Selon ce qu'a fait savoir samedi le service de police de Vancouver, ces manifestants masqués ont causé du vandalisme dans les rues du centre-ville, s'en prenant notamment aux véhicules et aux commerces. Certains d'entre eux auraient de plus lancé des projectiles en direction des policiers, en plus d'avoir mis de la peinture sur des voitures et des autobus.
Des policiers de l'escouade anti-émeute sont intervenus, pendant que d'autres policiers en bicyclette ont interdit l'accès à certaines rues du centre-ville. Des arrestations ont eu lieu. L'une des manifestantes affirme avoir été arrêtée parce qu'elle portait un masque.
Alors que la tension montait et que les manifestants se rapprochaient de l'hôtel où sont installés plusieurs membres du Comité international olympique, les policiers ont manifesté leur force, postant des agents anti-émeute sur la route pendant qu'un hélicoptère militaire Sea King survolait les lieux.
Les policiers ont avancé vers les manifestants, frappant leur bouclier avec leur bâton et poussant les protestataires et les journalistes devant eux. Les manifestants se sont retrouvés coincés entre deux rangs de policiers, qui ont alors procédé à des arrestations.
Après plusieurs heures, les policiers ont confiné les manifestants dans une rue du centre-ville et ont accepté de les escorter à quelques coins de rue de là, en échange d'une promesse de se disperser. Un cri de joie s'est fait entendre dans la foule à l'annonce de cette entente.
Alissa Westergard-Thorpe, du Réseau de la résistance aux Olympiques, dissocie son groupe des gestes de violence et de vandalisme, décrivant la manifestation comme "une journée d'action autonome, par des groupes indépendants, avec différentes tactiques autour des Olympiques". Selon elle, les gestes les plus violents ont été commis par les policiers pendant les arrestations.
Vendredi, des manifestants avaient contraint les organisateurs à modifier le tracé du relais de la flamme olympique.