NEW YORK - Le Kényan Stanley Biwott retrouve dimanche les rues de New York où il a signé l'an dernier son premier succès dans une épreuve du prestigieux circuit mondial, avant de connaître une désillusion lors des JO-2016 de Rio.

À 30 ans, Biwott est un nom qui compte sur le World Marathon Majors, le circuit qui réunit les six marathons du monde les plus importants : il a terminé à deux reprises deuxième à Londres, en 2014 et en 2016, avec à chaque fois à la clé un nouveau record personnel, avant de s'imposer à New York en novembre 2015.

« Je suis prêt à réaliser une grande course et à défendre mon titre », a-t-il prévenu.

« Je suis en forme, je suis fin prêt à en découdre », a assuré le Kényan qui a digéré sa déconvenue de Rio où, victime d'un problème gastrique, il avait été contraint à l'abandon à mi-parcours du marathon olympique.

« Ce revers ne m'a pas atteint moralement », a insisté Biwott.

Sur le parcours peu roulant du marathon le plus célèbre de la planète qui attire 51 000 coureurs du monde entier, le Kényan devra se méfier de l'Éthiopien Lelisa Desisa et de l'Érythréen Ghirmay Ghebreslassie.

Les États-Unis réussissent bien à Desisa : le vice-champion du monde 2013 a terminé deuxième dans la « Grande Pomme » en 2014, puis a remporté en 2015 le marathon de Boston, dont il s'est classé deuxième en 2016.

Ghebreslassie, prodige de 20 ans, a remporté à la surprise générale le titre mondial en 2015, avant de terminer, cette année, quatrième à Londres et aux Jeux olympiques.

À noter dans les prétendants à la victoire, au moins au podium, l'Américain Dathan Ritzenhein, l'Ougandais Moses Kipsiro et le Kényan Lucas Rotich.

Dans l'épreuve féminine, la Kényane Mary Keitany visera la passe de trois après ses victoires en 2014 et 2015. Il faut remonter au début des années 1980 pour trouver trace d'une telle série avec la Norvégienne Grete Waitz qui avait remporté l'épreuve cinq fois de suite entre 1982 et 1986.

« Je me sens bien et je me sens prête, mon entraînement s'est bien déroulé, je vais donner le meilleur de moi-même », a-t-elle assuré.

Elle sera sous la menace des Éthiopiennes Aselefech Mergia, cinquième à Londres en 2016, et Buzunesh Deba, deux fois deuxième à New York.

Comme chaque année, des gloires du sport vont relever le défi new-yorkais, à l'image de l'ancienne joueuse de tennis française Marion Bartoli qui se remet d'un grave virus.