Mathieu Giroux passe à la longue piste
Amateurs mardi, 6 janv. 2009. 12:26 samedi, 14 déc. 2024. 18:36
MONTRÉAL - Le Montréalais Mathieu Giroux a causé toute une surprise, la semaine dernière, aux sélections de l'équipe nationale de patinage de vitesse longue piste disputées à Richmond, en Colombie-Britannique.
Le patineur, qui en est à sa quatrième année au sein de l'équipe nationale courte piste, s'est en effet qualifié pour des Coupes du monde en longue piste seulement un mois et demi après ses premiers coups de patins sur un anneau de 400 m.
Blessé à une cheville à la saison 2006-2007, la guigne s'est acharnée sur Giroux qui a finalement décidé de changer de discipline afin de moins solliciter ses chevilles. Le succès s'est toutefois pointé beaucoup plus vite que prévu.
« J'avais participé à des Coupes du monde courte piste en 2006-2007 où ça c'était quand même bien déroulé (ndlr : il avait mérité une médaille de bronze au 1000 m et des médailles d'or et d'argent au relais). Par la suite, je me suis encore blessé cinq ou six fois et ma dernière blessure est survenue en septembre. C'est là que j'ai décidé de tenter ma chance en longue piste, une idée que j'avais en tête depuis environ un an. En longue piste, les virages sont moins serrés et c'est moins exigeant pour les chevilles, alors c'était un essai à faire. »
Giroux n'est pas le premier athlète de courte piste à passer à la longue piste. Isabelle Charest avait tenté sa chance en longue piste à la fin des années 1990, avec un succès mitigé, avant de revenir à la courte piste.
Tout se bouscule pour le mieux
Une fois qu'il était décidé à passer de la patinoire à l'anneau de glace, l'athlète de 22 ans a contacté son ancien coéquipier Mathieu Turcotte, patron du fabricant de patins Apex, qui lui a moulé de nouvelles bottes. À la mi-novembre, il a amorcé ses premiers entraînements à l'anneau Gaétan-Boucher de Québec sous la supervision de Gregor Jelonek.
« Ma première compétition, au début décembre, s'est quand même bien déroulée, sauf que j'ai fait plusieurs erreurs de changements de couloir. Ma troisième place au 1500 m m'a permis de me classer pour les sélections de Richmond. »
Pour les prochains trois mois, la nouvelle recrue partagera son temps entre l'Europe et la Colombie-Britannique, où il s'entraîne maintenant sous la férule d'Ingrid Paul.
« J'aurais aimé m'entraîner au Québec, mais les conditions sont loin d'être évidentes. C'est peut-être pour cette raison qu'il n'y a pas beaucoup de Québécois dans les épreuves de longue distance », analyse le principal intéressé.
Lorsque que l'on sait que les athlètes sont pieds nus dans leurs patins, l'idée d'aller faire un effort intensif d'une douzaine de minutes, à une température de -20 degrés, peut effectivement être moins grande pour les patineurs d'ici qui aimeraient se spécialiser au 5000 m ou 10 0000 m.
Le même sport, mais de grandes différences
En plus de s'adapter à de nouveaux patins à lames de style clap (ndlr : dont la lame n'est pas fixée au talon de la botte), le Montréalais doit aussi gérer un effort beaucoup plus long. En courte piste, il était un spécialiste du 1500 m, tandis que maintenant, il patinera sur des distances de 10 000 m, 5000 m et 1500 m.
L'athlète voit toutefois des avantages d'avoir patiné sur courte piste durant de nombreuses années.
« En courte piste, mes forces étaient dans les longues distances et d'aller en avant du peloton pour imposer mon rythme. J'aime la souffrance et ça en prend pour faire des courses de 5000 m et 10 000 m », lance-t-il à la blague. « Je m'améliore à tous les jours et ça devrait continuer à ce rythme pour les trois prochains mois, d'autant plus que les courses seront moins stressantes qu'en courte piste. Un autre avantage qui vient du courte piste, c'est que je sais bien virer. »
Mathieu Giroux donnera ses premiers coups de patins en Coupe du monde à compter du 30 janvier, à l'étape d'Erfurt, en Allemagne.
Le patineur, qui en est à sa quatrième année au sein de l'équipe nationale courte piste, s'est en effet qualifié pour des Coupes du monde en longue piste seulement un mois et demi après ses premiers coups de patins sur un anneau de 400 m.
Blessé à une cheville à la saison 2006-2007, la guigne s'est acharnée sur Giroux qui a finalement décidé de changer de discipline afin de moins solliciter ses chevilles. Le succès s'est toutefois pointé beaucoup plus vite que prévu.
« J'avais participé à des Coupes du monde courte piste en 2006-2007 où ça c'était quand même bien déroulé (ndlr : il avait mérité une médaille de bronze au 1000 m et des médailles d'or et d'argent au relais). Par la suite, je me suis encore blessé cinq ou six fois et ma dernière blessure est survenue en septembre. C'est là que j'ai décidé de tenter ma chance en longue piste, une idée que j'avais en tête depuis environ un an. En longue piste, les virages sont moins serrés et c'est moins exigeant pour les chevilles, alors c'était un essai à faire. »
Giroux n'est pas le premier athlète de courte piste à passer à la longue piste. Isabelle Charest avait tenté sa chance en longue piste à la fin des années 1990, avec un succès mitigé, avant de revenir à la courte piste.
Tout se bouscule pour le mieux
Une fois qu'il était décidé à passer de la patinoire à l'anneau de glace, l'athlète de 22 ans a contacté son ancien coéquipier Mathieu Turcotte, patron du fabricant de patins Apex, qui lui a moulé de nouvelles bottes. À la mi-novembre, il a amorcé ses premiers entraînements à l'anneau Gaétan-Boucher de Québec sous la supervision de Gregor Jelonek.
« Ma première compétition, au début décembre, s'est quand même bien déroulée, sauf que j'ai fait plusieurs erreurs de changements de couloir. Ma troisième place au 1500 m m'a permis de me classer pour les sélections de Richmond. »
Pour les prochains trois mois, la nouvelle recrue partagera son temps entre l'Europe et la Colombie-Britannique, où il s'entraîne maintenant sous la férule d'Ingrid Paul.
« J'aurais aimé m'entraîner au Québec, mais les conditions sont loin d'être évidentes. C'est peut-être pour cette raison qu'il n'y a pas beaucoup de Québécois dans les épreuves de longue distance », analyse le principal intéressé.
Lorsque que l'on sait que les athlètes sont pieds nus dans leurs patins, l'idée d'aller faire un effort intensif d'une douzaine de minutes, à une température de -20 degrés, peut effectivement être moins grande pour les patineurs d'ici qui aimeraient se spécialiser au 5000 m ou 10 0000 m.
Le même sport, mais de grandes différences
En plus de s'adapter à de nouveaux patins à lames de style clap (ndlr : dont la lame n'est pas fixée au talon de la botte), le Montréalais doit aussi gérer un effort beaucoup plus long. En courte piste, il était un spécialiste du 1500 m, tandis que maintenant, il patinera sur des distances de 10 000 m, 5000 m et 1500 m.
L'athlète voit toutefois des avantages d'avoir patiné sur courte piste durant de nombreuses années.
« En courte piste, mes forces étaient dans les longues distances et d'aller en avant du peloton pour imposer mon rythme. J'aime la souffrance et ça en prend pour faire des courses de 5000 m et 10 000 m », lance-t-il à la blague. « Je m'améliore à tous les jours et ça devrait continuer à ce rythme pour les trois prochains mois, d'autant plus que les courses seront moins stressantes qu'en courte piste. Un autre avantage qui vient du courte piste, c'est que je sais bien virer. »
Mathieu Giroux donnera ses premiers coups de patins en Coupe du monde à compter du 30 janvier, à l'étape d'Erfurt, en Allemagne.