VANCOUVER - Même les joueurs américains sont impatients de voir l'atmosphère qui règnera autour de la finale du tournoi olympique dimanche.

Certains partisans américains seront sans doute en me



VANCOUVER - Même les joueurs américains sont impatients de voir l'atmosphère qui règnera autour de la finale du tournoi olympique dimanche.

Certains partisans américains seront sans doute en mesure d'assister à cette finale, mais ils risquent d'être peu visibles à travers la marée rouge de spectateurs à la Place Hockey du Canada.

«L'aréna? Pouvez-vous seulement imaginer l'ambiance qui existera dans les rues de Vancouver?», a déclaré l'attaquant américain David Backes. «Quand on parle de hockey au Canada, la passion atteint un autre niveau et je m'attends à un environnement merveilleux.»

Le directeur général de la formation américaine Brian Burke, qui tient aussi ce rôle pour les Maple Leafs de Toronto, précise qu'il aime la pression qui est reliée avec le fait de travailler pour une organisation de hockey au Canada.

«Le hockey ce n'est pas un sport au Canada, c'est une religion et le Canadiens voient le hockey comme leur sport», explique-t-il.

Cette réalité rend la finale olympique encore plus excitant pour certains joueurs américains qui n'ont jamais vécu un événement de cette envergure.

«Rien ne peut te préparer pour cela selon moi», avance le défenseur Ryan Suter. «Ce sera une ambiance folle et ce sera très amusant.»

«J'ai tellement hâte de sauter sur la glace et découvrir ce qui nous attend », ajoute Ryan Callahan.

Le gardien américain Ryan Miller, qui a effectué 42 arrêts dans la victoire de 5-3 contre le Canada dans le tournoi préliminaire, se veut une force tranquille pour les États-Unis.

«On jouera dans une atmosphère incroyable, mais ça ne change pas notre sport. On joue avec des patins, une rondelle et sur une glace. En espérant que je sois capable d'attacher mes patins comme il faut», rigole Miller.

Martin Brodeur était devant le filet canadien lors de la défaite contre les Américains, mais cette fois ce sera Roberto Luongo qui obtiendra le départ.

«Il est athlétique, grand et il couvre très bien le bas du filet», raconte Backes. «On devra placer des joueurs devant lui, sauter sur les retours et ne pas manquer nos occasions de marquer.»

«Nous devrons survivre à la tempête canadienne et même si le Canada marquait le premier but», ajoute Callahan. «L'équipe qui offrira le meilleur rendement tout au long du match méritera l'or.»

«En espérant que la Slovaquie n'a pas réveillé le monstre qui dormait», a imagé Backes.