Michael Johnson trouverait injuste de perdre sa médaille
Amateurs mercredi, 30 juin 2004. 13:33 vendredi, 13 déc. 2024. 16:03
DALLAS (Etats-Unis) (AFP) - L'ancien athlète américain Michael Johnson a déclaré mercredi qu'il trouverait injuste de perdre l'une de ses cinq médailles d'or olympiques, après que le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a jugé mardi que son compatriote Jerome Young n'aurait pas dû pouvoir participer aux JO 2000.
Le TAS avait été saisi par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), qui faisait appel d'une décision de la Fédération américaine d'athlétisme (USATF) innocentant Young dans une affaire de dopage.
Or, le TAS a reconnu Jerome Young coupable de dopage en 1999 et a indiqué que ce dernier aurait dû être suspendu de 1999 à 2001. Il n'aurait donc pas dû pouvoir prendre part aux jeux Olympiques de Sydney en 2000, où il a participé à deux séries avec le relais du 4x400 m américain.
Michael Johnson, Alvin et Calvin Harrison, et Antonio Pettigrew ont disputé et remporté la finale de ce relais et sont donc à présent menacés de perdre leur médaille d'or.
"Tout ce qu'il y a à retenir c'est que quand Jerome Young a couru pour l'équipe olympique, il y avait été autorisé par l'USATF, a rappelé Johnson au journal Dallas Morning News. Personne d'autres, ni le CIO (Comité international olympique) ni l'IAAF n'avaient étudié son cas. Ils avaient accepté la décision de l'USATF, qui seule avait autorité pour prendre une décision."
Le CIO et l'IAAF ont fait pression plusieurs années durant sur l'USATF pour obtenir des détails sur cette affaire, et ont finalement porté le cas de Jerome Young devant le TAS.
"Je ne sais pas comment je me sentirais ni ce que je ferais", a encore déclaré Michael Johnson à propos de la perte éventuelle de sa médaille d'or du relais. "Je n'ai jamais pensé que cela pourrait arriver car je pensais qu'une telle action n'avait pas de légitimité."
"Je serais déçu, a repris Johnson. Mais je suis déjà déçu d'avoir à faire face à tout cela."
Les dirigeants olympiques et de l'IAAF pourraient retirer leurs médailles à tous les athlètes du relais américain, ou seulement à Young.
Le TAS avait été saisi par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), qui faisait appel d'une décision de la Fédération américaine d'athlétisme (USATF) innocentant Young dans une affaire de dopage.
Or, le TAS a reconnu Jerome Young coupable de dopage en 1999 et a indiqué que ce dernier aurait dû être suspendu de 1999 à 2001. Il n'aurait donc pas dû pouvoir prendre part aux jeux Olympiques de Sydney en 2000, où il a participé à deux séries avec le relais du 4x400 m américain.
Michael Johnson, Alvin et Calvin Harrison, et Antonio Pettigrew ont disputé et remporté la finale de ce relais et sont donc à présent menacés de perdre leur médaille d'or.
"Tout ce qu'il y a à retenir c'est que quand Jerome Young a couru pour l'équipe olympique, il y avait été autorisé par l'USATF, a rappelé Johnson au journal Dallas Morning News. Personne d'autres, ni le CIO (Comité international olympique) ni l'IAAF n'avaient étudié son cas. Ils avaient accepté la décision de l'USATF, qui seule avait autorité pour prendre une décision."
Le CIO et l'IAAF ont fait pression plusieurs années durant sur l'USATF pour obtenir des détails sur cette affaire, et ont finalement porté le cas de Jerome Young devant le TAS.
"Je ne sais pas comment je me sentirais ni ce que je ferais", a encore déclaré Michael Johnson à propos de la perte éventuelle de sa médaille d'or du relais. "Je n'ai jamais pensé que cela pourrait arriver car je pensais qu'une telle action n'avait pas de légitimité."
"Je serais déçu, a repris Johnson. Mais je suis déjà déçu d'avoir à faire face à tout cela."
Les dirigeants olympiques et de l'IAAF pourraient retirer leurs médailles à tous les athlètes du relais américain, ou seulement à Young.