LE CAIRE (AFP) - Même si officiellement "tout va bien" selon la Fédération égyptienne, les critiques ne cessent de pleuvoir sur les organisateurs des 24es Championnats du monde de judo qui se disputent depuis jeudi au Caire.

Les motifs d'insatisfaction pour les judokas et leur encadrement sont variés, allant de la saleté aux abords des tatamis et dans la salle d'échauffement en passant par le manque d'eau le premier jour ou l'énorme cafouillage sur les judogis (kimonos de judokas, ndlr), dont beaucoup ont été égarés avant d'être retrouvés.

Le problème des kimonos s'est posé lors de la pose des dossards. Pour une raison non déterminée, ces habits ont été mélangés, ce qui a causé une pagaille énorme. Le premier jour de l'épreuve, les combats ont même débuté avec une heure de retard car beaucoup de judokas ne pouvaient s'habiller.

Samedi matin encore, selon le président de la Fédération française de judo Jean-Luc Rougé, des kimonos d'un pays sont revenus plein d'huile, quasiment inutilisable. La France, qui avait perdu 20% des siens le premier jour, a finalement "tout récupéré", a précisé Rougé.