N. synchro: Ève Lamoureux se retire
Amateurs jeudi, 22 sept. 2011. 10:20 samedi, 14 déc. 2024. 06:00
À un an des Jeux olympiques de Londres, le moment peut paraître drôlement choisi pour prendre sa retraite de la compétition. C'est toutefois la décision prise par Ève Lamoureux, l'un des piliers de l'équipe nationale de nage synchronisée.
« J'ai longuement réfléchi. Dans les derniers mois, c'était devenu une préoccupation quotidienne. S'il y avait eu une once de doute dans ma tête que j'allais regretter cette décision, je ne l'aurais pas prise », a indiqué l'athlète de 24 ans, officiellement retraitée depuis juin dernier.
Le choix de Lamoureux en a surpris plusieurs, notamment chez Synchro Canada et au sein de l'équipe nationale. D'autant plus qu'il a été annoncé au retour de l'Open du Brésil, où Lamoureux et ses consoeurs ont décroché la médaillée d'or en équipe.
« J'avais perdu l'élan. Je me levais le matin et c'était difficile pour moi de trouver la motivation de continuer. Le plaisir de nager n'était plus là. Je suis une personne passionnée, qui se donne à fond dans tout ce qu'elle fait. Je ne me reconnaissais plus trop dans mon attitude vis-à-vis mon sport. »
Lamoureux a commencé la nage synchronisée en 1995. Membre de l'équipe nationale depuis 2004, elle en était la capitaine en 2009, lors de la victoire canadienne au Trophée mondial de la FINA, présenté à Montréal. Le Canada avait d'ailleurs obtenu deux notes parfaites au programme libre.
« C'est l'un de mes plus beaux souvenirs d'athlète. D'obtenir des notes parfaites et de vaincre les Russes et les autres puissances mondiales à la maison, devant les gens d'ici, restera pour moi un moment inoubliable. »
La nageuse montréalaise compte aussi parmi ses faits d'armes une médaille de bronze au combo aux Mondiaux de Rome en 2009 et une participation aux Jeux olympiques de Pékin en 2008.
Lamoureux se dit en paix avec son choix de se retirer à quelques mois des Jeux de Londres. « Mon rêve olympique, je l'ai vécu à Pékin. Quant à celui de gagner une médaille olympique, il avait un peu perdu de l'importance comparativement à mes autres rêves de vie. »
Étudiante en actuariat à l'UQAM, Lamoureux est très enthousiaste à l'idée de terminer ses études et d'entreprendre une nouvelle carrière professionnelle.
« J'adore mon domaine d'études. Apprendre les réalités du monde de la finance et de penser qu'un jour je pourrai conseiller des gens sur le sujet me semblent tellement plus réel que d'apprendre une belle chorégraphie. Lorsqu'on aime moins nager, on se rend compte qu'il y a d'autres choses dans vie qui ont plus d'impact au quotidien. »
Lamoureux ne s'en cache pas, elle trouvait de plus en plus difficile d'évoluer dans un sport jugé. « Les controverses entourant cet aspect de mon sport m'ont dérangée. Se faire noter par des juges et ensuite essayer de se convaincre que ce jugement est valable était loin d'être facile. Je veux maintenant prendre possession de ma vie et non me faire juger par quelqu'un d'autre pour le travail que je fais. »
En marge de ses études, elle restera active dans le milieu de la nage synchronisée à titre d'entraîneur à Synchro Montréal.
Autrement, c'est sans regret qu'elle clôt le chapitre de sa carrière d'athlète ou presque. « J'ai un petit regret. En juillet dernier, aux Mondiaux de Shanghai, les filles ont présenté le combo sur la musique de Queen. Je m'étais beaucoup investie dans cette routine. J'aimais la musique et je trouvais qu'elle avait un beau potentiel. Les poussées acrobatiques étaient recherchées, impressionnantes. Mon seul regret est ne pas avoir nagé cette routine là en compétition. »
« J'ai longuement réfléchi. Dans les derniers mois, c'était devenu une préoccupation quotidienne. S'il y avait eu une once de doute dans ma tête que j'allais regretter cette décision, je ne l'aurais pas prise », a indiqué l'athlète de 24 ans, officiellement retraitée depuis juin dernier.
Le choix de Lamoureux en a surpris plusieurs, notamment chez Synchro Canada et au sein de l'équipe nationale. D'autant plus qu'il a été annoncé au retour de l'Open du Brésil, où Lamoureux et ses consoeurs ont décroché la médaillée d'or en équipe.
« J'avais perdu l'élan. Je me levais le matin et c'était difficile pour moi de trouver la motivation de continuer. Le plaisir de nager n'était plus là. Je suis une personne passionnée, qui se donne à fond dans tout ce qu'elle fait. Je ne me reconnaissais plus trop dans mon attitude vis-à-vis mon sport. »
Lamoureux a commencé la nage synchronisée en 1995. Membre de l'équipe nationale depuis 2004, elle en était la capitaine en 2009, lors de la victoire canadienne au Trophée mondial de la FINA, présenté à Montréal. Le Canada avait d'ailleurs obtenu deux notes parfaites au programme libre.
« C'est l'un de mes plus beaux souvenirs d'athlète. D'obtenir des notes parfaites et de vaincre les Russes et les autres puissances mondiales à la maison, devant les gens d'ici, restera pour moi un moment inoubliable. »
La nageuse montréalaise compte aussi parmi ses faits d'armes une médaille de bronze au combo aux Mondiaux de Rome en 2009 et une participation aux Jeux olympiques de Pékin en 2008.
Lamoureux se dit en paix avec son choix de se retirer à quelques mois des Jeux de Londres. « Mon rêve olympique, je l'ai vécu à Pékin. Quant à celui de gagner une médaille olympique, il avait un peu perdu de l'importance comparativement à mes autres rêves de vie. »
Étudiante en actuariat à l'UQAM, Lamoureux est très enthousiaste à l'idée de terminer ses études et d'entreprendre une nouvelle carrière professionnelle.
« J'adore mon domaine d'études. Apprendre les réalités du monde de la finance et de penser qu'un jour je pourrai conseiller des gens sur le sujet me semblent tellement plus réel que d'apprendre une belle chorégraphie. Lorsqu'on aime moins nager, on se rend compte qu'il y a d'autres choses dans vie qui ont plus d'impact au quotidien. »
Lamoureux ne s'en cache pas, elle trouvait de plus en plus difficile d'évoluer dans un sport jugé. « Les controverses entourant cet aspect de mon sport m'ont dérangée. Se faire noter par des juges et ensuite essayer de se convaincre que ce jugement est valable était loin d'être facile. Je veux maintenant prendre possession de ma vie et non me faire juger par quelqu'un d'autre pour le travail que je fais. »
En marge de ses études, elle restera active dans le milieu de la nage synchronisée à titre d'entraîneur à Synchro Montréal.
Autrement, c'est sans regret qu'elle clôt le chapitre de sa carrière d'athlète ou presque. « J'ai un petit regret. En juillet dernier, aux Mondiaux de Shanghai, les filles ont présenté le combo sur la musique de Queen. Je m'étais beaucoup investie dans cette routine. J'aimais la musique et je trouvais qu'elle avait un beau potentiel. Les poussées acrobatiques étaient recherchées, impressionnantes. Mon seul regret est ne pas avoir nagé cette routine là en compétition. »