LONDRES - Les athlètes féminines ayant des niveaux élevés d'hormones mâles auront besoin d'une autorisation médicale pour participer à des compétitions féminines selon les nouvelles règles adoptées par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).

L'IAAF est ainsi devenue la première fédération sportive internationale à approuver de nouvelles règles sur l'éligibilité des athlètes féminines souffrant d'hyperandrogénie -- une condition impliquant une surproduction d'hormones sexuelles masculines.

Les règles visent à éviter toute répétition de la controverse impliquant la Sud-Africaine Caster Semenya, obligée de se soumettre à un examen de féminité et à l'écart de la compétition pendant 11 mois après avoir remporté le titre mondial du 800 mètres en 2009.

L'IAAF a travaillé avec le Comité international olympique, qui a accepté la semaine dernière d'adopter de nouvelles règles et a exhorté toutes les fédérations sportives à prendre des mesures similaires.

Le Conseil de l'IAAF, réuni dans la ville sud-coréenne de Daegu qui sera l'hôte des championnats du monde cette année, a révélé que les règles entreront en vigueur le 1er mai.