"On apprend à jouer en équipe"
Amateurs jeudi, 13 juil. 2006. 21:34 samedi, 14 déc. 2024. 16:38
MONTRÉAL (PC) - C'est en forgeant qu'on devient forgeron et les jeunes Caroline Fiset et Marie-Christine Pruneau l'ont démontré jeudi alors qu'elles ont subi deux défaites à l'Omnium de volleyball de plage de Montréal au Stade Uniprix du parc Jarry.
"Nous formons une jeune équipe, en âge et en expérience", a dit Fiset après leur deuxième défaite, 21-13, 21-17, contre les Autrichiennes Sara Montagnolli-Ebenbichler et Sabine Swoboda, des joueuses ayant neuf et sept ans d'expérience sur le circuit mondial de la FIVB.
"Mais, a ajouté Pruneau, nous continuons à progresser en terme de volleyball et d'attitude. Nous avons gardé une attitude positive dans les deux matchs."
A leur première année ensemble, Fiset et Pruneau ont du sable dans l'engrenage et ce fut évident lors de leur premier match, en matinée, quand elles ont été battues par Marie-Andrée Lessard et Sarah Maxwell, la meilleure équipe canadienne, 21-17, 21-14.
Le premier set a été serré alors que Fiset et Pruneau, de leur propre aveu, ont "mangé du sable", n'hésitant pas à plonger sur le court pour reprendre le ballon et permettre de longs échanges.
Mais Lessard et Maxwell, des volleyeuses beaucoup plus expérimentées qui avaient pris la septième place à Montréal l'an dernier, ont ensuite dominé le deuxième set pour filer avec la victoire. D'ailleurs, Lessard a mis fin au match en effectuant une superbe reprise de ballon alors qu'il semblait bien que le ballon allait tomber hors de sa portée.
Lessard, de Montréal, évolue sur le circuit de la FIVB depuis sept ans et Maxwell, une ancienne capitaine de l'équipe du Québec, depuis cinq ans. Elles sont les neuvièmes têtes de série du tournoi.
"C'était un peu décevant de les affronter au début, a dit Fiset, notant que la veille, elles s'étaient entraînées avec elles. Il est sûr que c'était un désavantage. Il faut minimiser les erreurs contre elles.
"On est tout de même satisfaites, a-t-elle ajouté. On a fait ce qu'on voulait faire. Bien sûr, il aurait été plus satisfaisant d'avoir un troisième set."
Fiset, de Saint-Charles-Borromée, et Pruneau, de Sherbrooke, n'effectuaient que leur troisième présence sur le circuit mondial cette année après les tournois de Grèce et d'Italie, où elles ont terminé 33e et 41e. Elles ont aussi pris part aux Championnats mondiaux universitaires à Chypre, prenant la neuvième place, à la mi-juin.
Mais les deux se connaissent depuis longtemps, s'étant affrontées souvent
à l'intérieur. Elles poursuivront leur progression à la fin du mois lors du tournoi de Paris.
"On apprend à jouer en équipe", a résumé Pruneau qui, comme Fiset, a d'abord joué au volleyball à l'intérieur.
L'an passé, Pruneau faisait équipe avec Annie Martin et Fiset, avec Guylaine Dumont, qui est maintenant à la retraite.
"Quand je regarde les autres matchs, a signalé Pruneau, j'essaie de voir les tendances de nos adversaires sur le court et j'analyse leur style."
Y a-t-il une joueuse qu'elle surveille davantage?
"Oui, Juliana (Filisberta Silva), du Brésil. C'est la no 1 au monde. Elle est très dynamique, très physique. Elle est forte et puissante. C'est ce que je voudrais devenir."
"Nous formons une jeune équipe, en âge et en expérience", a dit Fiset après leur deuxième défaite, 21-13, 21-17, contre les Autrichiennes Sara Montagnolli-Ebenbichler et Sabine Swoboda, des joueuses ayant neuf et sept ans d'expérience sur le circuit mondial de la FIVB.
"Mais, a ajouté Pruneau, nous continuons à progresser en terme de volleyball et d'attitude. Nous avons gardé une attitude positive dans les deux matchs."
A leur première année ensemble, Fiset et Pruneau ont du sable dans l'engrenage et ce fut évident lors de leur premier match, en matinée, quand elles ont été battues par Marie-Andrée Lessard et Sarah Maxwell, la meilleure équipe canadienne, 21-17, 21-14.
Le premier set a été serré alors que Fiset et Pruneau, de leur propre aveu, ont "mangé du sable", n'hésitant pas à plonger sur le court pour reprendre le ballon et permettre de longs échanges.
Mais Lessard et Maxwell, des volleyeuses beaucoup plus expérimentées qui avaient pris la septième place à Montréal l'an dernier, ont ensuite dominé le deuxième set pour filer avec la victoire. D'ailleurs, Lessard a mis fin au match en effectuant une superbe reprise de ballon alors qu'il semblait bien que le ballon allait tomber hors de sa portée.
Lessard, de Montréal, évolue sur le circuit de la FIVB depuis sept ans et Maxwell, une ancienne capitaine de l'équipe du Québec, depuis cinq ans. Elles sont les neuvièmes têtes de série du tournoi.
"C'était un peu décevant de les affronter au début, a dit Fiset, notant que la veille, elles s'étaient entraînées avec elles. Il est sûr que c'était un désavantage. Il faut minimiser les erreurs contre elles.
"On est tout de même satisfaites, a-t-elle ajouté. On a fait ce qu'on voulait faire. Bien sûr, il aurait été plus satisfaisant d'avoir un troisième set."
Fiset, de Saint-Charles-Borromée, et Pruneau, de Sherbrooke, n'effectuaient que leur troisième présence sur le circuit mondial cette année après les tournois de Grèce et d'Italie, où elles ont terminé 33e et 41e. Elles ont aussi pris part aux Championnats mondiaux universitaires à Chypre, prenant la neuvième place, à la mi-juin.
Mais les deux se connaissent depuis longtemps, s'étant affrontées souvent
à l'intérieur. Elles poursuivront leur progression à la fin du mois lors du tournoi de Paris.
"On apprend à jouer en équipe", a résumé Pruneau qui, comme Fiset, a d'abord joué au volleyball à l'intérieur.
L'an passé, Pruneau faisait équipe avec Annie Martin et Fiset, avec Guylaine Dumont, qui est maintenant à la retraite.
"Quand je regarde les autres matchs, a signalé Pruneau, j'essaie de voir les tendances de nos adversaires sur le court et j'analyse leur style."
Y a-t-il une joueuse qu'elle surveille davantage?
"Oui, Juliana (Filisberta Silva), du Brésil. C'est la no 1 au monde. Elle est très dynamique, très physique. Elle est forte et puissante. C'est ce que je voudrais devenir."