Onze haltérophiles grecs suspendus
Amateurs mardi, 17 juin 2008. 12:29 samedi, 14 déc. 2024. 16:34
CALI, 17 juin 2008 (AFP) - La fédération internationale d'haltérophilie (IWF) a annoncé mardi avoir suspendu pour deux ans les onze Grecs contrôlés positif lors de tests inopinés en avril, et réduit le quota grec pour les jeux Olympiques de Pékin de huit à quatre haltérophiles.
"Les sportifs concernés ainsi que la fédération grecque ont été dûment sanctionnés", a indiqué l'IWF dans un communiqué publié en marge des championnats du monde juniors qui se déroulent à Cali. "Les onze athlètes ont été suspendus pour deux ans".
L'IWF a également réduit le nombre de Grecs autorisés à s'aligner aux JO de cinq à trois messieurs et de trois à une femme.
Les sportifs ont par ailleurs été inculpés dans leur pays pour trafic et usage de stéroïdes et risquent deux ans de prison, trois de moins que leur entraîneur, limogé entre-temps. Ce dernier, Christos Iakovou, a nié toute volonté de dopage, incriminant une erreur d'un laboratoire chinois dans la préparation d'un complément alimentaire.
Cette affaire avait menacé la Grèce d'être exclue des JO en haltérophilie, un réglement particulier de l'IWF stipulant qu'au-delà de trois sportifs positifs dans la même année, une fédération nationale pouvait être bannie des compétitions internationales à moins de s'acquitter d'une amende, ce qu'a fait la fédération grecque.
Le scandale avait par ailleurs secoué le milieu du sport grec, auquel l'haltérophilie a rapporté 18 médailles olympiques dont huit d'or, tandis que le gouvernement et le Comité hellénique réitéraient leurs engagements, solennels mais jusque là peu suivis d'effets, à lutter contre le dopage.
"Les sportifs concernés ainsi que la fédération grecque ont été dûment sanctionnés", a indiqué l'IWF dans un communiqué publié en marge des championnats du monde juniors qui se déroulent à Cali. "Les onze athlètes ont été suspendus pour deux ans".
L'IWF a également réduit le nombre de Grecs autorisés à s'aligner aux JO de cinq à trois messieurs et de trois à une femme.
Les sportifs ont par ailleurs été inculpés dans leur pays pour trafic et usage de stéroïdes et risquent deux ans de prison, trois de moins que leur entraîneur, limogé entre-temps. Ce dernier, Christos Iakovou, a nié toute volonté de dopage, incriminant une erreur d'un laboratoire chinois dans la préparation d'un complément alimentaire.
Cette affaire avait menacé la Grèce d'être exclue des JO en haltérophilie, un réglement particulier de l'IWF stipulant qu'au-delà de trois sportifs positifs dans la même année, une fédération nationale pouvait être bannie des compétitions internationales à moins de s'acquitter d'une amende, ce qu'a fait la fédération grecque.
Le scandale avait par ailleurs secoué le milieu du sport grec, auquel l'haltérophilie a rapporté 18 médailles olympiques dont huit d'or, tandis que le gouvernement et le Comité hellénique réitéraient leurs engagements, solennels mais jusque là peu suivis d'effets, à lutter contre le dopage.