Ottawa examine de plus près les comptes des Jeux de la Francophonie
Amateurs vendredi, 15 mars 2002. 19:08 mercredi, 11 déc. 2024. 15:50
OTTAWA (PC) - Des fonctionnaires du gouvernement fédéral mèneront une enquête interne sur les états financiers de l'organisation des Jeux de la Francophonie d'Ottawa-Hull, à la suite de problèmes soulevés par le Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF).
"Nous avons l'intention de faire une enquête pour savoir si les jeux ont été en effet tenus en accord avec les règlements de Patrimoine Canada", a déclaré aux Communes Paul DeVillers, le secrétaire aux Sports amateurs, en l'absence de la ministre de Patrimoine Canada, Sheila Copps, et du ministre responsable des Jeux, Don Boudria.
Les organisateurs de l'événement, qui s'est déroulé l'été dernier, auraient refusé de dévoiler des informations aux vérificateurs représentant le CIJF lors de leur passage au Canada en janvier.
"Des comptables ont donné leur rapport au mois de janvier de cette année, disant qu'ils n'avaient pas de réserve sur les états financiers des Jeux. Je pense que ça en dit pas mal", a ajouté M. DeVillers, tentant de minimiser l'affaire.
Ce n'est pas la première fois que l'organisation des Jeux se retrouve au centre de la controverse. Rhéal Leroux, son directeur général, avait dû justifier, il y a quelque temps, le pourcentage de revenus (jusqu'à 15 pour cent) que sa propre entreprise retirait des millions de dollars perçus en commandites. Il semble d'ailleurs que cette façon de faire soit à l'origine, en partie, des questions soulevées par le CIJF.
Selon un rapport rédigé par le CIJF et dont le quotidien Le Droit a obtenu copie, les vérificateurs n'auraient pas pu vérifier les contrats de commandites qui frôleraient les 12 millions $, ainsi que les détails entourant le transport international, la promotion touristique et la Superfrancofête.
"Nous avons l'intention de faire une enquête pour savoir si les jeux ont été en effet tenus en accord avec les règlements de Patrimoine Canada", a déclaré aux Communes Paul DeVillers, le secrétaire aux Sports amateurs, en l'absence de la ministre de Patrimoine Canada, Sheila Copps, et du ministre responsable des Jeux, Don Boudria.
Les organisateurs de l'événement, qui s'est déroulé l'été dernier, auraient refusé de dévoiler des informations aux vérificateurs représentant le CIJF lors de leur passage au Canada en janvier.
"Des comptables ont donné leur rapport au mois de janvier de cette année, disant qu'ils n'avaient pas de réserve sur les états financiers des Jeux. Je pense que ça en dit pas mal", a ajouté M. DeVillers, tentant de minimiser l'affaire.
Ce n'est pas la première fois que l'organisation des Jeux se retrouve au centre de la controverse. Rhéal Leroux, son directeur général, avait dû justifier, il y a quelque temps, le pourcentage de revenus (jusqu'à 15 pour cent) que sa propre entreprise retirait des millions de dollars perçus en commandites. Il semble d'ailleurs que cette façon de faire soit à l'origine, en partie, des questions soulevées par le CIJF.
Selon un rapport rédigé par le CIJF et dont le quotidien Le Droit a obtenu copie, les vérificateurs n'auraient pas pu vérifier les contrats de commandites qui frôleraient les 12 millions $, ainsi que les détails entourant le transport international, la promotion touristique et la Superfrancofête.