Pas de pression pour Boudreau-Gagnon
Amateurs lundi, 13 mars 2006. 16:58 mercredi, 11 déc. 2024. 10:38
MELBOURNE, Australie (PC) - Pour la première fois de sa carrière, la nageuse synchronisée Marie-Pier Boudreau-Gagnon fera figure de favorite d'une compétition d'envergure internationale aux Jeux du Commonwealth, qui s'ouvriront mercredi à Melbourne, en Australie. Et ce rôle est loin de lui déplaire.
Boudreau-Gagnon, qui a eu 23 ans au début du mois, ambitionne de remporter deux médailles d'or à ces Jeux, une en solo et une autre en duo en compagnie de sa partenaire Isabelle Rampling, originaire de Burlington, en Ontario.
"Je ne vois pas mon statut de favorite comme une source de pression, a révélé Boudreau-Gagnon, lundi, à l'issue de deux séances d'entraînement. C'est plutôt une occasion en or pour moi de démontrer que les Canadiennes sont toujours les meilleures du Commonwealth. Je suis prête à faire face à la musique."
Depuis les débuts de la nage synchronisée aux Jeux du Commonwealth à Edimbourg, en 1986, le Canada a en effet exercé une domination sans partage sur la discipline.
Et même si l'Angleterre et l'Australie ont l'intention de défier la suprématie du Canada à ces Jeux, l'objectif de Boudreau-Gagnon en solo ne sera pas seulement de monter sur la plus haute marche du podium mais de se démarquer par une performance exceptionnelle, selon son entraîneur personnel.
"Comme les meilleures nageuses de la discipline ne sont pas de la partie et que notre sport est jugé avec des points, Marie-Pier doit se donner l'objectif d'en amasser le maximum, a précisé Denise Sauvé. Elle doit aller chercher des notes de 9,7 et 9,8 et, pour ça, il lui faut exécuter de solides routines." Reconnaissance
Depuis sa solide performance aux championnats du monde des sports aquatiques l'été dernier à Montréal, où elle s'était classée sixième de l'épreuve en solo, l'athlète originaire de Rivière-du-Loup a pris conscience de son potentiel.
"Marie-Pier n'a pas connu beaucoup de compétitions internationales et les mondiaux aquatiques se sont révélés un élément déclencheur pour elle, a poursuivi Denise Sauvé. Elle se sent désormais plus en confiance. Ce n'est pas un stress pour elle de se retrouver dans le rôle de favorite ici. Je crois que c'est plutôt bénéfique."
Les derniers mois ont d'ailleurs été couronnés de succès pour elle. Elle s'est d'abord assurée son double laissez-passer pour les Jeux du Commonwealth au début janvier dans le cadre des essais de nage synchronisée et, la semaine dernière, elle a mis la main sur deux médailles d'or lors d'une compétition internationale à Moscou.
"La Russie constitue une puissance en nage synchronisée et j'ai bien apprécié d'avoir obtenu la reconnaissance des juges là-bas", a affirmé Boudreau-Gagnon.
Le calendrier des Jeux obligera les athlètes inscrites dans les épreuves en solo et en duo, présentées samedi et dimanche au Centre aquatique de Melbourne, à disputer quatre programmes en l'espace 24 heures. Ainsi, Boudreau-Gagnon exécutera ses routines techniques en solo et en duo le samedi et ses deux programmes libres le lendemain.
"Ce n'est pas inhabituel comme formule. Nous avions un horaire identique à la compétition de Moscou. Ca demande un peu plus d'endurance physique."
C'est la raison pour laquelle elle se livre à deux entraînements par jour depuis son arrivée à Melbourne, vendredi, après un périple interminable de Moscou à Melbourne comprenant plusieurs escales.
"Le voyage a pris trois jours. Nous sommes passées par Zurich, Montréal, Toronto, Los Angeles et Auckland avant d'arriver à Melbourne", a-t-elle énuméré.
Heureusement, elle s'est rapidement acclimatée à l'Australie et elle ne croit pas que la fatigue affectera sa préparation.
"Je me suis adaptée beaucoup plus vite qu'à mon arrivée à Moscou. Tout s'est bien passé dès le premier entraînement", a-t-elle indiqué
Boudreau-Gagnon, qui a eu 23 ans au début du mois, ambitionne de remporter deux médailles d'or à ces Jeux, une en solo et une autre en duo en compagnie de sa partenaire Isabelle Rampling, originaire de Burlington, en Ontario.
"Je ne vois pas mon statut de favorite comme une source de pression, a révélé Boudreau-Gagnon, lundi, à l'issue de deux séances d'entraînement. C'est plutôt une occasion en or pour moi de démontrer que les Canadiennes sont toujours les meilleures du Commonwealth. Je suis prête à faire face à la musique."
Depuis les débuts de la nage synchronisée aux Jeux du Commonwealth à Edimbourg, en 1986, le Canada a en effet exercé une domination sans partage sur la discipline.
Et même si l'Angleterre et l'Australie ont l'intention de défier la suprématie du Canada à ces Jeux, l'objectif de Boudreau-Gagnon en solo ne sera pas seulement de monter sur la plus haute marche du podium mais de se démarquer par une performance exceptionnelle, selon son entraîneur personnel.
"Comme les meilleures nageuses de la discipline ne sont pas de la partie et que notre sport est jugé avec des points, Marie-Pier doit se donner l'objectif d'en amasser le maximum, a précisé Denise Sauvé. Elle doit aller chercher des notes de 9,7 et 9,8 et, pour ça, il lui faut exécuter de solides routines." Reconnaissance
Depuis sa solide performance aux championnats du monde des sports aquatiques l'été dernier à Montréal, où elle s'était classée sixième de l'épreuve en solo, l'athlète originaire de Rivière-du-Loup a pris conscience de son potentiel.
"Marie-Pier n'a pas connu beaucoup de compétitions internationales et les mondiaux aquatiques se sont révélés un élément déclencheur pour elle, a poursuivi Denise Sauvé. Elle se sent désormais plus en confiance. Ce n'est pas un stress pour elle de se retrouver dans le rôle de favorite ici. Je crois que c'est plutôt bénéfique."
Les derniers mois ont d'ailleurs été couronnés de succès pour elle. Elle s'est d'abord assurée son double laissez-passer pour les Jeux du Commonwealth au début janvier dans le cadre des essais de nage synchronisée et, la semaine dernière, elle a mis la main sur deux médailles d'or lors d'une compétition internationale à Moscou.
"La Russie constitue une puissance en nage synchronisée et j'ai bien apprécié d'avoir obtenu la reconnaissance des juges là-bas", a affirmé Boudreau-Gagnon.
Le calendrier des Jeux obligera les athlètes inscrites dans les épreuves en solo et en duo, présentées samedi et dimanche au Centre aquatique de Melbourne, à disputer quatre programmes en l'espace 24 heures. Ainsi, Boudreau-Gagnon exécutera ses routines techniques en solo et en duo le samedi et ses deux programmes libres le lendemain.
"Ce n'est pas inhabituel comme formule. Nous avions un horaire identique à la compétition de Moscou. Ca demande un peu plus d'endurance physique."
C'est la raison pour laquelle elle se livre à deux entraînements par jour depuis son arrivée à Melbourne, vendredi, après un périple interminable de Moscou à Melbourne comprenant plusieurs escales.
"Le voyage a pris trois jours. Nous sommes passées par Zurich, Montréal, Toronto, Los Angeles et Auckland avant d'arriver à Melbourne", a-t-elle énuméré.
Heureusement, elle s'est rapidement acclimatée à l'Australie et elle ne croit pas que la fatigue affectera sa préparation.
"Je me suis adaptée beaucoup plus vite qu'à mon arrivée à Moscou. Tout s'est bien passé dès le premier entraînement", a-t-elle indiqué