Marjorie Lajoie et Zachary Lagha ont pris le deuxième rang provisoire de la compétition de danse sur glace des Championnats du monde juniors de Sofia au terme de la présentation des programmes courts, en Bulgarie, mercredi.

Ils ont obtenu la note de 62,39 pour leur prestation. Les Russes Anastasia Skoptcova et Kirill Aleshin ont été les seuls à les devancer grâce à leurs 66,44 points. L’autre duo canadien en action, composé d’Olivia McIsaac et Eliott Graham, a terminé au 12e rang.

« Ç’a bien été en général. On a su bien gérer le stress. Je pense que nous avons été assez calmes. Dans mes twizzles, il y a eu une petite erreur. Sinon, le reste était bon », a indiqué Lajoie.

Les deux patineurs sont en très bonne position dans la course aux médailles. Rien n’est cependant gagné, car seulement un peu moins de deux points les séparent du duo en quatrième place. « Il faudra maintenant essayer de rester calmes et de ne pas s’exciter de notre place au classement. Nous sommes prêts et normalement, tout devrait bien se passer », a dit Lagha.

Marjorie Lajoie et Zachary Lagha sont originaires de la Rive-Sud de Montréal. L’an dernier, ils s’étaient classés sixièmes aux Championnats du monde juniors. Cette saison, ils ont obtenu des résultats impressionnants sur la scène internationale. Ils ont d’ailleurs remporté leur premier Grand Prix junior en septembre dernier, en Croatie.

À l’épreuve en couple, les Québécois Lori-Anne Matte et Thierry Ferland ont terminé au neuvième rang du programme court avec un pointage de 50,14. Les Canadiens Evelyn Walsh et Trennt Michaud (55,31) se sont glissés en cinquième place.

« Nous sommes quand même contents de notre performance. C’est sûr que nous avons fait quelques petites erreurs qui nous ont fait perdre quelques places, mais nous sommes assez fières. Nous avons gardé une bonne énergie du début à la fin », a affirmé Matte.

Les deux athlètes seront de retour sur la glace jeudi pour leur programme libre.

« Au programme long, notre musique est un peu plus lente et notre objectif sera d’être fluides entre les éléments afin de produire un tout qui se démarque des autres. Aussi, même si notre musique est un peu plus lente, nous voulons garder notre énergie », a mentionné Ferland.