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« C'est un peu décourageant », affirme Laurent Dubreuil

Laurent Dubreuil Laurent Dubreuil - Getty
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Pour une troisième fois cette saison, le patineur de vitesse sur longue piste Laurent Dubreuil a pris le sixième rang d'un 500 m en Coupe du monde, samedi, en Norvège. Une course « à l'image de son automne » qui ne répond pas aux attentes du vice-champion du monde.

Le Québécois a franchi la distance en 35,05 s à l'aréna de Stavanger, soit 4 dixièmes de seconde de plus que le Japonais Wataru Morishige. Ce dernier a poursuivi sa domination à cette épreuve en signant une quatrième victoire en cinq sorties depuis le début de la campagne. Un centième de seconde l'a séparé du Chinois Tingyu Gao, médaillé d'argent. Le Japonais Tatsuya Shinhama (+0,06 seconde) a reçu le bronze.

« Des sixièmes places, ce n'est pas quelque chose qui me satisfait. Ce n'est pas catastrophique, loin de là ! Je garde ma quatrième place au classement général, mais dans les dernières années, je me suis habitué à plus », a partagé Laurent Dubreuil à Sportcom.

« Ce n'est pas mauvais, mais moi, je me sens mauvais ! Ça me prend une course presque parfaite si je veux rivaliser pour des médailles en ce moment et techniquement, je ne suis pas assez solide. Je fais beaucoup plus d'erreurs qu'à l'habitude. »

Selon lui, un élément qui fait défaut durant ses performances est la vitesse qu'il génère dans son tour. Cet aspect, qu'il considère comme étant sa plus grande force, lui permet de combler un départ moins rapide que ses compétiteurs habituellement.

« J'ai beaucoup de travail qui m'attend pour ravoir cette vitesse que je tenais quasiment pour acquise dans les dernières années, a-t-il précisé. J'avais toujours un des meilleurs tours au monde et ce n'est pas le cas en ce moment. C'est un peu décourageant, mais je sais que ça risque de revenir. »

Médaillé d'argent à Pékin il y a deux semaines, l'athlète de Lévis avait décroché cinq médailles en six Coupes du monde la saison passée. Il estime avoir moins de marge de manœuvre cette année et se met plus de pression avant ses courses.

Le problème, c'est qu'en visant « des courses exceptionnelles », les athlètes font généralement plus d'erreurs. Dubreuil ne fait pas exception et se démarque lorsqu'il se détend. Il le sait très bien, ce qui ajoute à sa frustration.

« Je suis capable de tout dire ça à froid, d'expliquer que ça n'a pas de sens de m'imposer des courses exceptionnelles ! Je devrais juste viser une bonne course, mais c'est facile à dire quand tu n'es pas dans l'action. J'ai 31 ans, j'en ai de l'expérience ! J'ai fait une centaine de Coupes du monde et je fais encore cette erreur. Comme si je n'apprenais pas et c'est ça que je trouve décourageant » a partagé le Québécois, ajoutant que le temps des fêtes lui fera le plus grand bien.

Aussi en action samedi, Valérie Maltais a pris part au 1500 m, où elle s'est classée 11e avec un temps de 1 min 59,47 s.

La Japonaise Miho Takagi a bouclé sa course en 1 min 55,87 s pour l'emporter devant les Néerlandaises Antoinette Rijpma-De Jong (1 min 56,95 s) et Marijke Groenewoud (1 min 56,99 s).

L'Ottavienne Ivanie Blondin (1 min 58,39 s) a de son côté pris le septième échelon, tandis que la Québécoise Béatrice Lamarche (2 min 1,97 s) pointe au 10e rang du groupe B.