La patineuse Valérie Maltais a connu deux bonnes sorties samedi, ce qui lui a permis de s’emparer du 12e rang au classement général provisoire des Championnats du monde toutes distances présentés à Hamar, en Norvège. Déterminée, la Québécoise tentera de grimper de quelques places dans moins de 24 heures.

Valérie Maltais n’est pas reconnue pour ses qualités de sprinteuse, mais cela ne l’a pas empêchée de signer le huitième temps de la séance au 500 m, tôt samedi matin. Qui plus est, l’athlète de Saguenay a profité de l’occasion pour abaisser sa marque personnelle sur la distance par près d’une demi-seconde, stoppant le chrono à 39,49 s.

« Ça faisait deux ans que je n’avais pas fait de 500 m, alors je n’avais pas vraiment d’attentes. Je ne pratique pas nécessairement ce genre d’épreuve, mais je savais que je m’étais beaucoup améliorée en vitesse et que je suis beaucoup plus confortable sur la glace aujourd'hui qu’en 2020 », a-t-elle indiqué en entrevue avec Sportcom.

« J’ai réussi à faire une très bonne course malgré un petit ralentissement dans le changement de couloir, alors j’étais très contente », a poursuivi celle qui a accusé un retard de 1,18 s sur la Japonaise Miho Takagi (38,31 s), première du jour au 500 m.

Les participantes ont ensuite profité d’une courte période de repos, après quoi elles ont retrouvé la glace pour s’élancer au 3000 m. Maltais a une fois de plus offert une performance à la hauteur de ses attentes, concluant l’épreuve au neuvième échelon.

« Le 500 m a été un bon réchauffement et je me sentais vraiment bien sur la patinoire. Le 3000 m est vraiment plus dans mes cordes et je suis maintenant assez confiante sur la ligne de départ pour garder un bon rythme pendant toute la course. Je suis de plus en plus constante », a-t-elle analysé, ajoutant au passage qu’elle avait assez d’énergie en réserve pour augmenter la cadence davantage.

« C’était une bonne course dans l’ensemble et j’ai même pu accélérer à la toute fin. Il me manquait juste un tout petit peu de vitesse pour monter de quelques places et je pense que je l’avais en moi. C’est d’ailleurs ce qui me fait croire que je peux encore me développer dans ce sport et même faire ma place avec les filles au top. »

La Néerlandaise et spécialiste de la distance Irene Schouten a été la plus rapide sur 3000 m avec un temps de 3 min 58 s, un record sur l’anneau olympique d’Hamar. Pour sa part, Maltais a affiché un chrono de 4 min 8,23 s.

Après deux épreuves, la représentante de l’unifolié pointe en 12e place du classement général provisoire, à 6,29 s de la meneuse Miho Takagi. Cette dernière est suivie de Schouten (+0,43 s) et de sa compatriote néerlandaise Antoinette de Jong (+0,59 s).

La vice-championne du monde en titre, l’Ottavienne Ivanie Blondin, est quant à elle dixième, à 5,98 s du sommet. Seule autre Canadienne en lice, Lindsey Kent (+20,19 s) est provisoirement 17e.

Les activités reprendront dimanche en Norvège, avec la présentation du 1500 m. Il s’agira de la dernière occasion de remonter au classement avant la course ultime du 5000 m, où les huit meilleures compétitrices se retrouveront en clôture de la compétition.

« Je suis très contente de ma première journée et je me sens vraiment bien, même si ma préparation n’a pas été optimale après les Jeux olympiques. Je pense que j’ai la forme pour le faire, alors on va commencer par le 1500 m et on verra ensuite ! » a conclu Valérie Maltais, 17e de cet événement en 2020.