Peut-on vraiment demander mieux ?
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:31 dimanche, 9 févr. 2014. 13:46Les Canadiennes ont relativement bien entrepris la ronde préliminaire du hockey féminin avec un gain modeste de 5 à 0 face à la Suisse. N‘eut été de la gardienne Florence Shelling qui a multiplié les prouesses devant le filet, ce match aurait possiblement pu tourner en un vrai massacre.
Sachant que Shelling (qui a déjà fréquenté Yannick Weber, l`ancien défenseur du Tricolore) est l’une des meilleures de sa profession, Kevin Dineen avait demandé à ses joueuses de tirer le plus souvent possible vers le filet. Là-dessus, on peut dire que les filles ont respecté le plan de match à la lettre, bombardant la gardienne suisse de 69 lancers.
Toutefois, malgré les arrêts répétés de Scheilling, il faut aussi reconnaître que le Canada n‘a pas disputé un match impeccable. Plusieurs jeux manquaient de cohésion, particulièrement en troisième période alors qu‘il y avait beaucoup d‘efforts individuels et moins de travail collectif. La Québécoise Marie-Philip Poulin qui a terminé la partie avec un but et une passe a d‘ailleurs rappelé après le match, qu‘en 2010 à Vancouver, le Canada avait humilié la Suisse 18 à 0 lors de la ronde de qualification. Leurs rivales se sont certes améliorées depuis mais la troupe de Dineen devra aussi mieux jouer lundi contre la Finlande. «On a bien joué les deux premières périodes mais on a connu un relâchement en troisième. Ça nous démontre qu’il faut travailler pendant 60 minutes et qu’on a encore du travail à faire avant notre match contre la Finlande.» Hommes ou femmes, dans un vestiaire de hockey, vous conviendrez qu’on tient exactement le même langage!
Des papillons pour Lauriane Rougeau
Kevin Dineen mise sur un groupe très expérimenté. Douze joueuses de l’actuelle formation canadienne étaient aussi de l’aventure à Vancouver. La jeune défenseur Lauriane Rougeau est l’une des quelques filles qui disputait une première partie en carrière dans un événement aussi prestigieux que les Jeux olympiques. Sourire aux lèvres, elle répondait aux questions avec assurance après le gain de son équipe. Utilisé pendant plus de dix-huit minute, elle a fait du très boulot malgré la nervosité. «Pendant la période d‘échauffement, je regardais dans les estrades pour réaliser que j‘étais ici et après j‘ai essayé de me concentrer sur ma partie. Je me suis que je devais prendre une grande respiration et me calmer” a-t-elle avoué candidement.
Les Finlandaises lundi
Dans l’autre affrontement au programme samedi, les Américaines ont disposé des Finlandaises 3 à 1 dans un match qui ressemblait un peu à celui entre le Canada et la Suisse. Après avoir dominé le premier vingt, les États-Unis sont revenus avec un autre bon effort lors de la période médiane avant de voir les Scandinaves prendre le contrôle du dernier tiers.
Vendredi soir, les Américaines avaient préféré ne pas participer à la cérémonie d’ouverture afin d’être bien prêtes pour leur match de midi le lendemain. Finalement, ce ne fut pas bête comme décision. «Moi, je suis très heureuse qu’on y soit allé. C’était magnifique, surtout lorsque l’on a allumé la flamme», n’a pas caché Poulin.