Pistorius n'ira pas à Pékin
Amateurs vendredi, 18 juil. 2008. 11:04 jeudi, 12 déc. 2024. 21:32
JOHANNESBURG - L'athlète sud-africain Oscar Pistorius, double amputé autorisé à courir avec les valides, n'ira pas aux JO de Pékin parce qu'il n'a pas été retenu dans l'équipe de relais 4X400 mètres, a indiqué vendredi la fédération d'athlétisme d'Afrique du Sud.
Pistorius, 21 ans, avait déjà tiré un trait sur une sélection en individuel, après avoir échoué à courir le 400 mètres en moins de 45 sec 55 mercredi lors d'une réunion à Lucerne en Suisse.
Mais il avait réussi à améliorer de neuf centièmes son record personnel, à 46 sec 25, et gardait l'espoir d'une qualification pour le relais 4x400.
Le jeune homme, qui a été amputé des deux jambes enfant à cause d'une maladie congénitale, est surnommé "Blade runner" en raison de ses prothèses en forme de pattes de félin.
Déterminé à participer aux JO, il avait dû convaincre les autorités sportives que ses prothèses ne constituaient pas un avantage par rapport aux coureurs valides.
La Fédération internationale (IAAF) avait d'abord refusé de lui octroyer ce droit, mais le Tribunal arbitral du sport l'avait autorisé en mai à courir avec les athlètes valides.
L'IAAF avait ensuite craint, en cas de qualification de Pistorius pour le relais, que ses prothèses en carbone ne mettent les autres coureurs en danger, en risquant de provoquer des chutes en peloton.
Pistorius, 21 ans, avait déjà tiré un trait sur une sélection en individuel, après avoir échoué à courir le 400 mètres en moins de 45 sec 55 mercredi lors d'une réunion à Lucerne en Suisse.
Mais il avait réussi à améliorer de neuf centièmes son record personnel, à 46 sec 25, et gardait l'espoir d'une qualification pour le relais 4x400.
Le jeune homme, qui a été amputé des deux jambes enfant à cause d'une maladie congénitale, est surnommé "Blade runner" en raison de ses prothèses en forme de pattes de félin.
Déterminé à participer aux JO, il avait dû convaincre les autorités sportives que ses prothèses ne constituaient pas un avantage par rapport aux coureurs valides.
La Fédération internationale (IAAF) avait d'abord refusé de lui octroyer ce droit, mais le Tribunal arbitral du sport l'avait autorisé en mai à courir avec les athlètes valides.
L'IAAF avait ensuite craint, en cas de qualification de Pistorius pour le relais, que ses prothèses en carbone ne mettent les autres coureurs en danger, en risquant de provoquer des chutes en peloton.