Plainte contre Adrian Annus
Amateurs vendredi, 24 sept. 2004. 12:13 mercredi, 11 déc. 2024. 18:39
BUDAPEST (AFP) - Un médecin retraité a annoncé vendredi qu'il avait déposé une plainte au pénal contre l'athlète hongrois Adrian Annus pour "escroquerie en réunion", après son refus de se présenter à un contrôle antidopage hors compétition, lors des jeux Olympiques d'Athènes.
"J'ai déposé plainte à la police nationale contre M. Annus parce qu'il a commis une escroquerie en réunion", a affirmé dans un communiqué à l'AFP Budapest Szabolcs Szerdahelyi, ancien directeur national des médecins de clubs hongrois.
Le Dr Szerdahelyi prétend que l'athlète s'est dopé pour prétendre à une prime de 10 millions de forints (HUF, environ 40.800 euros) promise par l'Etat à tout compétiteur hongrois qui remporterait une médaille d'or à Athènes.
Adrian Annus, 29 ans, a été privé de sa médaille d'or dans l'épreuve du marteau par le Comité international olympique (CIO), en raison de son refus de se présenter à un contrôle antidopage. Il a été déclassé au profit du Japonais Koji Murofushi.
Le CIO avait également retenu une présomption de substitution d'échantillon urinaire à l'encontre du lanceur hongrois.
Première
"Comme Adrian a dû avoir des complices (pour substituer ces échantillons), l'escroquerie a été commise en réunion", a expliqué le Dr Szerdahelyi.
Mais le lanceur hongrois affirme qu'il n'a pas triché. Au début de la semaine, il a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander l'annulation de la sanction du CIO.
Il doit également donner une conférence de presse, le mardi 28 septembre à Budapest avec son avocate.
"Si un procès a lieu, ça sera une première", a estimé vendredi un expert judiciaire à Budapest, Gyoergy Kollath. "En vingt ans de carrière, je n'ai souvenance d'aucun procès pénal contre un sportif qui se serait dopé", a-t-il ajouté.
A Athènes, Annus avait subi deux contrôles, l'un avant la compétition, l'autre après sa victoire. Tous deux ont été négatifs mais une analyse ultérieure des deux échantillons d'urine avait démontré qu'ils appartenaient à deux individus différents, laissant envisager une possible manipulation.
Des spécialistes hongrois du dopage font cependant valoir qu'il n'est pas possible de déterminer l'appartenance des deux échantillons sans un contrôle génétique (ADN), qui n'a pas été effectué.
La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) attend la décision du TAS pour éventuellement enclencher une procédure disciplinaire contre Annus.
"J'ai déposé plainte à la police nationale contre M. Annus parce qu'il a commis une escroquerie en réunion", a affirmé dans un communiqué à l'AFP Budapest Szabolcs Szerdahelyi, ancien directeur national des médecins de clubs hongrois.
Le Dr Szerdahelyi prétend que l'athlète s'est dopé pour prétendre à une prime de 10 millions de forints (HUF, environ 40.800 euros) promise par l'Etat à tout compétiteur hongrois qui remporterait une médaille d'or à Athènes.
Adrian Annus, 29 ans, a été privé de sa médaille d'or dans l'épreuve du marteau par le Comité international olympique (CIO), en raison de son refus de se présenter à un contrôle antidopage. Il a été déclassé au profit du Japonais Koji Murofushi.
Le CIO avait également retenu une présomption de substitution d'échantillon urinaire à l'encontre du lanceur hongrois.
Première
"Comme Adrian a dû avoir des complices (pour substituer ces échantillons), l'escroquerie a été commise en réunion", a expliqué le Dr Szerdahelyi.
Mais le lanceur hongrois affirme qu'il n'a pas triché. Au début de la semaine, il a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander l'annulation de la sanction du CIO.
Il doit également donner une conférence de presse, le mardi 28 septembre à Budapest avec son avocate.
"Si un procès a lieu, ça sera une première", a estimé vendredi un expert judiciaire à Budapest, Gyoergy Kollath. "En vingt ans de carrière, je n'ai souvenance d'aucun procès pénal contre un sportif qui se serait dopé", a-t-il ajouté.
A Athènes, Annus avait subi deux contrôles, l'un avant la compétition, l'autre après sa victoire. Tous deux ont été négatifs mais une analyse ultérieure des deux échantillons d'urine avait démontré qu'ils appartenaient à deux individus différents, laissant envisager une possible manipulation.
Des spécialistes hongrois du dopage font cependant valoir qu'il n'est pas possible de déterminer l'appartenance des deux échantillons sans un contrôle génétique (ADN), qui n'a pas été effectué.
La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) attend la décision du TAS pour éventuellement enclencher une procédure disciplinaire contre Annus.