Vive déception à l'Anneau de patinage de Richmond alors que les Canadiennes ont été éliminées dès les quarts de finale en poursuite. Les Canadiens, eux, auront la chance de se battre pour l'or



Vive déception à l'Anneau de patinage de Richmond alors que les Canadiennes ont été éliminées dès les quarts de finale en poursuite. Les Canadiens, eux, auront la chance de se battre pour l'or samedi.

Kristina Groves, d'Ottawa, Christine Nesbitt, de London en Ontario, et Brittany Schussler, de Winnipeg, ont complété le parcours en trois minutes 2,24 secondes, à cinq centièmes de seconde des Américaines.


"C'est l'une des plus grandes déceptions de ma carrière de patineuse", a commenté Groves, visiblement ébranlée.


L'équipe féminine de poursuite par équipes du Canada détient le record du monde et était considérée comme la favorite pour l'emporter.

Les Américaines affronteront les Allemandes lors de la demi-finale, présentée samedi. L'Allemagne est venue de l'arrière pour disposer des Pays-Bas lors du dernier tour de leur quart de finale.


Le Japon croisera le fer avec la Pologne dans l'autre demi-finale. Le Japon a défait la Corée du Sud en quarts de finale, tandis que la Pologne a renversé la Russie.


L'équipe canadienne de poursuite par équipes masculine a remporté l'argent aux Jeux de Turin en 2006. Morrison est le seul membre de retour avec la formation cette année.

Les Canadiennes avaient aussi mérité l'argent à Turin, avec Groves, Nesbitt et la substitut Cindy Klassen de retour avec l'équipe.

De son côté, la formation canadienne, composée de Mathieu Giroux, Lucas Makowsky et Denny Morrison, a éliminé la Norvège grâce à un temps record olympique de 3:42:22.

« Les records olympiques sont des bonis, a souligné Giroux, qui avait encore de l'énergie à la fin de la journée. Nous ne nous attendions pas à aller aussi vite. »

Morrison a pour sa part utilisé l'analogie automobile pour décrire le travail d'équipe qui est primordial dans cette épreuve. « C'est comme dans un moteur de voiture : il faut que tous les pistons fonctionnent, parce que si ce n'est pas le cas, ça ne marchera pas. »

Selon Giroux, la force du Canada s'explique parce que ses athlètes sont des spécialistes des épreuves de fond.

« Notre force est que nous sommes tous capables d'aller vite comme si nous faisions un 5000 m, alors que les autres équipes sont des mélanges de sprinters et de spécialistes des courses d'endurance. Nous avons seulement appliqué les stratégies que nous avions au départ et tout a fonctionné. Une médaille est assurée et nous allons y aller pour l'or. C'est très important pour nous, car le Canada peut finir au premier rang du plus grand nombre de médailles d'or aux Jeux. »

"Je crois que c'était un peu inattendu, mais lorsque trois gars patinent aussi bien ensemble, de belles choses peuvent se produire, a déclaré Makowsky. Je ne pense pas que nous estimions pouvoir patiner aussi rapidement ici, particulièrement à deux reprises dans un intervalle d'une heure et demie."

"Mais nous sommes restés concentrés, et nous sommes vraiment heureux."

En finale, qui sera présentée samedi à 15h51 (HNE), le Canadien va retrouver les Etats-Unis, qui ont éliminé les puissants Pays-Bas.

Même sans leur champion olympique du 1000 m, Shani Davis qui comme à Turin en 2006 a renoncé à s'aligner en relais à Vancouver, les Américains Chad Hedrick, Jonathan Kuck et Brian Hansen ont repoussé l'ogre néerlandais à 39/100.

Une énorme déception pour Sven Kramer, titré sur 5000 m en début de JO mais disqualifié sur 10 000 m. Le Néerlandais avait réalisé le meilleur temps de l'épreuve avant d'être déclassé suite à une erreur de couloir imputable à son entraîneur.

Kramer était venu à Vancouver avec l'ambition de décrocher trois médailles d'or. Il devra se contenter de son titre sur 5000 m et d'une hypothétique médaille de bronze que les "Oranje" disputeront à la Norvège de Havard Bokko samedi.

En quarts de finale, le Canada avait facilement battu les Italiens.

"Tout revient au plan de match, à la stratégie et à la discipline pour l'appliquer, a expliqué Morrison. Chacun d'entre nous a un travail à faire selon la portion du parcours, et ça rend notre tâche plus facile d'avoir à se concentrer uniquement sur celle-ci plutôt que sur une course entière. C'est plus facile ainsi."

Après avoir pris l'avance, le Canada a joué de chance quand un n patineur norvégien a failli chuter, ce qui a ralenti l'équipe, qui a accusé 1.22 de retard.

Giroux a une pensée pour ses anciens coéquipiers

Ancien membre de l'équipe nationale courte piste, Mathieu Giroux a eu une petite pensée pour ses anciens partenaires d'entraînements, qui vont être de la finale du relais un peu plus tard dans la soirée.

« Je veux que tous mes coéquipiers gagnent une médaille au relais. Ça ne sera pas facile, car les Américains et les Coréens sont très forts, mais ça devrait être correct», a conclu Giroux.

Avec la participation de Sportcom, l'AFP et de PC