Roberge, comme un dauphin dans l'eau
Amateurs lundi, 21 sept. 2009. 10:23 vendredi, 13 déc. 2024. 16:23
Michel Y. Lacroix
Si vous êtes de ceux qui avez suivi les derniers Jeux du Canada présentés à l'Île-du-Prince-Édouard en août dernier, le nom de Jessica Roberge vous est peut-être familier.
Pour ma part, ce fut une découverte ou plutôt une révélation. Cette jeune nageuse originaire de Ville-Marie a suscité notre attention en procurant rien de moins que 6 médailles au Québec. À cela, précisons que Jessica fait partie du programme des athlètes paralympiques puisqu'elle pratique son sport en dépit d'un handicap physique. D'ailleurs, c'est un courriel de M. Robert Wabie qui a piqué ma curiosité. Il n'en fallait pas plus pour que je me décide à rejoindre Jessica pour mieux la connaître.
À l'autre bout du fil, une petite voix douce et souriante qui révèle à peine ses 18 ans. Félicitations Jessica, toute une performance. « Merci, c'était un excellent niveau de compétition et disons que ça s'est bien déroulé. » Et comment! 3 médailles d'or (100 m brasse, 100 m papillon, 200 m quatre nages individuelles), une d'argent (100m libre) et 2 de bronze (50 m libre et 100m dos). Wow ! Que demander de mieux? Des résultats qui justifiaient pleinement sa nomination à titre de porte-drapeau lors des cérémonies de clôture. « J'étais très heureuse de cet honneur. C'était une ambiance exceptionnelle. Quelle expérience!»
Mais revenons un peu en arrière. Comment a débuté cette aventure en natation? « C'est à cause de mon physiothérapeute. » Pardon? « Oui, je suis née avec une malformation à la naissance, le spina-bifida. Opérée à l'âge d'un an, tout c'est bien passé par la suite. J'ai toutefois dû avoir des traitements de physiothérapie à répétition. Et c'est là que mon physiothérapeute m'a dit qu'il serait bon pour moi d'aller dans la piscine. Ça fait maintenant 9 ans que je nage et plus sérieusement avec les nageurs paralympiques depuis 3 ans. »
En effet, Jessica s'entraîne à Rouyn-Noranda avec les Dauphins. Elle travaille étroitement avec son nouvel entraîneur, Jacinthe Blanchette.
« Je reprends à peine l'entraînement après une légère pause. Ça représente environ 13 heures par semaine en piscine et des heures additionnelles en gymnase, mais j'adore ça. J'ai toujours pratiqué des sports, que ce soit le volley-ball ou le soccer. Je me prépare en vue des championnats du monde qui se tiendront au Brésil à la fin de novembre. Nous aurons d'ailleurs un camp d'entraînement intensif en octobre, et d'autres compétitions à venir à Vancouver et en Oregon.»
Si le temps est bien rempli pour Jessica, les résultats ont un prix. « Mes parents font beaucoup de sacrifices pour me permettre de vivre toutes ces compétitions. Je les en remercie. Je n'ai pas vraiment de commanditaires alors chaque dollar investi est très apprécié. »
Celle qui poursuit des études collégiales en science de la nature au Cegep de Rouyn-Noranda a pour modèle l'excellent Benoit Huot. Difficile d'avoir un meilleur exemple. « Benoit est un athlète dédié à son sport. C'est l'exemple à suivre. » J'oserais ajouter que Jessica aussi est un modèle pour tous ces jeunes qui l'observent. D'ailleurs, sa sœur cadette Chloé nage en compétition elle aussi. Une vraie famille d'athlètes les sœurs Roberge.
Aucun doute, Jessica est un exemple de détermination. On l'aura à l'œil et je suis convaincu qu'on vous en parlera à nouveau. Merci Jessica pour cette belle rencontre et bonne chance.
Pour ma part, ce fut une découverte ou plutôt une révélation. Cette jeune nageuse originaire de Ville-Marie a suscité notre attention en procurant rien de moins que 6 médailles au Québec. À cela, précisons que Jessica fait partie du programme des athlètes paralympiques puisqu'elle pratique son sport en dépit d'un handicap physique. D'ailleurs, c'est un courriel de M. Robert Wabie qui a piqué ma curiosité. Il n'en fallait pas plus pour que je me décide à rejoindre Jessica pour mieux la connaître.
À l'autre bout du fil, une petite voix douce et souriante qui révèle à peine ses 18 ans. Félicitations Jessica, toute une performance. « Merci, c'était un excellent niveau de compétition et disons que ça s'est bien déroulé. » Et comment! 3 médailles d'or (100 m brasse, 100 m papillon, 200 m quatre nages individuelles), une d'argent (100m libre) et 2 de bronze (50 m libre et 100m dos). Wow ! Que demander de mieux? Des résultats qui justifiaient pleinement sa nomination à titre de porte-drapeau lors des cérémonies de clôture. « J'étais très heureuse de cet honneur. C'était une ambiance exceptionnelle. Quelle expérience!»
Mais revenons un peu en arrière. Comment a débuté cette aventure en natation? « C'est à cause de mon physiothérapeute. » Pardon? « Oui, je suis née avec une malformation à la naissance, le spina-bifida. Opérée à l'âge d'un an, tout c'est bien passé par la suite. J'ai toutefois dû avoir des traitements de physiothérapie à répétition. Et c'est là que mon physiothérapeute m'a dit qu'il serait bon pour moi d'aller dans la piscine. Ça fait maintenant 9 ans que je nage et plus sérieusement avec les nageurs paralympiques depuis 3 ans. »
En effet, Jessica s'entraîne à Rouyn-Noranda avec les Dauphins. Elle travaille étroitement avec son nouvel entraîneur, Jacinthe Blanchette.
« Je reprends à peine l'entraînement après une légère pause. Ça représente environ 13 heures par semaine en piscine et des heures additionnelles en gymnase, mais j'adore ça. J'ai toujours pratiqué des sports, que ce soit le volley-ball ou le soccer. Je me prépare en vue des championnats du monde qui se tiendront au Brésil à la fin de novembre. Nous aurons d'ailleurs un camp d'entraînement intensif en octobre, et d'autres compétitions à venir à Vancouver et en Oregon.»
Si le temps est bien rempli pour Jessica, les résultats ont un prix. « Mes parents font beaucoup de sacrifices pour me permettre de vivre toutes ces compétitions. Je les en remercie. Je n'ai pas vraiment de commanditaires alors chaque dollar investi est très apprécié. »
Celle qui poursuit des études collégiales en science de la nature au Cegep de Rouyn-Noranda a pour modèle l'excellent Benoit Huot. Difficile d'avoir un meilleur exemple. « Benoit est un athlète dédié à son sport. C'est l'exemple à suivre. » J'oserais ajouter que Jessica aussi est un modèle pour tous ces jeunes qui l'observent. D'ailleurs, sa sœur cadette Chloé nage en compétition elle aussi. Une vraie famille d'athlètes les sœurs Roberge.
Aucun doute, Jessica est un exemple de détermination. On l'aura à l'œil et je suis convaincu qu'on vous en parlera à nouveau. Merci Jessica pour cette belle rencontre et bonne chance.
