Rochette garde la même philosophie
Amateurs mercredi, 10 déc. 2008. 11:29 mercredi, 11 déc. 2024. 17:29
Patrick Chan se trouve dans une position inhabituelle lors des finales du Grand Prix de l'ISU: c'est lui qui est le patineur à battre.
Le Torontois de 17 ans connait une progression fulgurante en patinage artistique masculin, et c'est lui qui est établi favori lors des finales qui s'amorçaient mercredi à Goyang, en Corée du Sud.
Chan vient de triompher à Skate Canada, à Ottawa, et au Trophée Bompard, à Paris. Dans la Ville Lumière, il a prévalu contre un groupe fort relevé incluant le champion mondial français Brian Joubert, le gagnant de Skate America Takahiko Kozuka, du Japon, ainsi que le patineur français Alban Préaubert. Il insiste qu'il sera capable de composer avec la pression en Corée.
"Je crois m'y être habitué même si ce n'était qu'une seule compétition, a dit Chan. Je pense que (les finales) seront une autre belle occasion de continuer à m'entraîner, mentalement et physiquement."
Chan a fini cinquième lors des finales du Grand Prix, l'an dernier, puis neuvième aux championnats du monde, ce printemps; en janvier, il a surpris le champion mondial ontarien Jeffrey Buttle pour triompher lors des championnats canadiens.
"Je me suis beaucoup amélioré depuis l'an dernier au niveau de la performance, du programme et des éléments, a dit Chan. Je suis à un point où les améliorations ne seront pas aussi marquées - ce seront plus des petites choses, mais qui peuvent quand même faire une différence."
En vue des finales en Corée, Chan avait considéré ajouter un saut quadruple après en avoir réussi un à l'entraînement à Skate Canada, mais il a connu des ennuis avec son triple Axel, ces dernières semaines, et il a plutôt décidé de se concentrer à maîtriser ce saut-là.
Joannie Rochette, elle, a mis la main sur la médaille d'or à la fois à Ottawa et à Paris. Elle se présente à Goyang classée deuxième, derrière la Sud-Coréenne Yu-Na Kim.
L'athlète de 22 ans d'Ile-Dupas a fini en cinquième position aux derniers championnats du monde. Elle ne s'est pas fixée d'objectifs cette semaine, une stratégie qui a bien fonctionné jusqu'ici cette saison.
"Au début de la saison, je ne voulais pas établir de buts à atteindre, je voulais juste être plus calme sur la glace et apprécier le moment. C'est ce que j'ai fait à date, a confié Rochette. C'est la même philosophie pour les finales."
Rochette a fait tourner les têtes avec ses prestations plus étoffées, cette saison, et la principale intéressée dit qu'elle le doit à une sensation de calme nouvellement trouvée sur la patinoire.
"Pendant toute la saison, j'ai voulu améliorer mon côté artistique et utiliser plus le haut de mon corps et je pense que ça vient du calme que j'ai sur la glace, a dit Rochette. Quand je participais à des spectacles, je pouvais mieux m'exprimer sans le stress d'une compétition. Je bougeais le haut du corps plus librement."
Les finales du Grand Prix de l'ISU représentent le point culminant de six compétitions se déroulant aux États-Unis, au Canada, en Chine, en France, en Russie et au Japon. Les patineurs amassent des points dans deux de ces événements pour se qualifier pour les finales.
Le Torontois de 17 ans connait une progression fulgurante en patinage artistique masculin, et c'est lui qui est établi favori lors des finales qui s'amorçaient mercredi à Goyang, en Corée du Sud.
Chan vient de triompher à Skate Canada, à Ottawa, et au Trophée Bompard, à Paris. Dans la Ville Lumière, il a prévalu contre un groupe fort relevé incluant le champion mondial français Brian Joubert, le gagnant de Skate America Takahiko Kozuka, du Japon, ainsi que le patineur français Alban Préaubert. Il insiste qu'il sera capable de composer avec la pression en Corée.
"Je crois m'y être habitué même si ce n'était qu'une seule compétition, a dit Chan. Je pense que (les finales) seront une autre belle occasion de continuer à m'entraîner, mentalement et physiquement."
Chan a fini cinquième lors des finales du Grand Prix, l'an dernier, puis neuvième aux championnats du monde, ce printemps; en janvier, il a surpris le champion mondial ontarien Jeffrey Buttle pour triompher lors des championnats canadiens.
"Je me suis beaucoup amélioré depuis l'an dernier au niveau de la performance, du programme et des éléments, a dit Chan. Je suis à un point où les améliorations ne seront pas aussi marquées - ce seront plus des petites choses, mais qui peuvent quand même faire une différence."
En vue des finales en Corée, Chan avait considéré ajouter un saut quadruple après en avoir réussi un à l'entraînement à Skate Canada, mais il a connu des ennuis avec son triple Axel, ces dernières semaines, et il a plutôt décidé de se concentrer à maîtriser ce saut-là.
Joannie Rochette, elle, a mis la main sur la médaille d'or à la fois à Ottawa et à Paris. Elle se présente à Goyang classée deuxième, derrière la Sud-Coréenne Yu-Na Kim.
L'athlète de 22 ans d'Ile-Dupas a fini en cinquième position aux derniers championnats du monde. Elle ne s'est pas fixée d'objectifs cette semaine, une stratégie qui a bien fonctionné jusqu'ici cette saison.
"Au début de la saison, je ne voulais pas établir de buts à atteindre, je voulais juste être plus calme sur la glace et apprécier le moment. C'est ce que j'ai fait à date, a confié Rochette. C'est la même philosophie pour les finales."
Rochette a fait tourner les têtes avec ses prestations plus étoffées, cette saison, et la principale intéressée dit qu'elle le doit à une sensation de calme nouvellement trouvée sur la patinoire.
"Pendant toute la saison, j'ai voulu améliorer mon côté artistique et utiliser plus le haut de mon corps et je pense que ça vient du calme que j'ai sur la glace, a dit Rochette. Quand je participais à des spectacles, je pouvais mieux m'exprimer sans le stress d'une compétition. Je bougeais le haut du corps plus librement."
Les finales du Grand Prix de l'ISU représentent le point culminant de six compétitions se déroulant aux États-Unis, au Canada, en Chine, en France, en Russie et au Japon. Les patineurs amassent des points dans deux de ces événements pour se qualifier pour les finales.