Semenya victime de "flagrant mépris"
Amateurs vendredi, 18 sept. 2009. 11:17 samedi, 14 déc. 2024. 17:27
JOHANNESBURG - Des courriels publiés vendredi dans un journal sud-africain laissent entendre que les autorités sportives du pays songeaient à soumettre la coureuse Caster Semenya à des tests d'identité sexuelle avant les Mondiaux de Berlin.
Les autorités sud-africaines ont souvent dit que des tests avaient été subies par la championne mondiale du 800 m, mais seulement à l'étranger, pas en Afrique du Sud.
Dans les courriels publiés vendredi dans l'hebdomadaire Mail & Guardian, le directeur général de la fédération d'athlétisme d'Afrique du Sud, Molatelo Malhopo, semble donner la permission au médecin de l'équipe, Harold Adams, "d'aller de l'avant avec les tests que pourrait demander l'IAAF." Le courriel est daté du 5 août, 10 jours avant les Championnats du monde.
Le président de la fédération, Leonard Chuene, avait reçu copie, la veille, d'un courriel transmis de Adams à Malehopo dans lequel le médecin demandait conseil sur la façon de traiter cette "affaire confidentielle".
"Soit une opinion gynécologique peut être obtenue et nous l'emportons avec nous en Allemagne, y écrit Adams, soit nous faisons rien et nous nous occupons de ce dossier si des questions surviennent à Berlin".
Chuene n'a pas reçu copie de la réponse de Malehopo. Aucun des trois hommes n'était disponible pour commenter cette affaire.
Les journaux locaux ont rapporté que Semenya avait subi des tests à la clinique Medforum de Pretoria le mois dernier, ce que la clinique n'a ni confirmer, ni infirmer.
L'IAAF a révélé avant la finale du 800 m, le 19 août dernier, qu'elle avait ordonné Semenya à se soumettre à des tests d'identité sexuelle puisque des questions étaient survenues en raison de son physique musclé et de la surprenante amélioration de ses temps.
La fédération internationale a depuis refusé de confirmer ou infrimer une nouvelle issue d'Australie stipulant que Semenya serait dotée d'organes sexuelles mâles et femelles. L'IAAF a seulement indiqué que les résultats de ces tests étaient à l'étude et qu'une décision concernant son admissibilité à faire compétition chez les dames serait probablement rendue en novembre.
Les autorités sud-africaines ont souvent dit que des tests avaient été subies par la championne mondiale du 800 m, mais seulement à l'étranger, pas en Afrique du Sud.
Dans les courriels publiés vendredi dans l'hebdomadaire Mail & Guardian, le directeur général de la fédération d'athlétisme d'Afrique du Sud, Molatelo Malhopo, semble donner la permission au médecin de l'équipe, Harold Adams, "d'aller de l'avant avec les tests que pourrait demander l'IAAF." Le courriel est daté du 5 août, 10 jours avant les Championnats du monde.
Le président de la fédération, Leonard Chuene, avait reçu copie, la veille, d'un courriel transmis de Adams à Malehopo dans lequel le médecin demandait conseil sur la façon de traiter cette "affaire confidentielle".
"Soit une opinion gynécologique peut être obtenue et nous l'emportons avec nous en Allemagne, y écrit Adams, soit nous faisons rien et nous nous occupons de ce dossier si des questions surviennent à Berlin".
Chuene n'a pas reçu copie de la réponse de Malehopo. Aucun des trois hommes n'était disponible pour commenter cette affaire.
Les journaux locaux ont rapporté que Semenya avait subi des tests à la clinique Medforum de Pretoria le mois dernier, ce que la clinique n'a ni confirmer, ni infirmer.
L'IAAF a révélé avant la finale du 800 m, le 19 août dernier, qu'elle avait ordonné Semenya à se soumettre à des tests d'identité sexuelle puisque des questions étaient survenues en raison de son physique musclé et de la surprenante amélioration de ses temps.
La fédération internationale a depuis refusé de confirmer ou infrimer une nouvelle issue d'Australie stipulant que Semenya serait dotée d'organes sexuelles mâles et femelles. L'IAAF a seulement indiqué que les résultats de ces tests étaient à l'étude et qu'une décision concernant son admissibilité à faire compétition chez les dames serait probablement rendue en novembre.