Sherbrooke (Sportcom) - Le maire de la Ville de Sherbrooke, Jean Perrault, le recteur de l'Université de Sherbrooke, Bruno-Marie Béchard et la directrice des opérations d'Athlétisme Canada, Joanne Mortimore, ont annoncé jeudi la tenue d'une autre compétition d'athlétisme d'envergure internationale à Sherbrooke en 2004 : les Championnats de la North America, Central America & Caribbean Athletic Association (NACAC).

À l'occasion de cette annonce, le président de la NACAC, Amadeo Francis, s'est dit enchanté par les Jeux jeunesse de Sherbrooke et leur organisation. «L'organisation en place démontre un tel degré de professionnalisme que nous sommes extrêmement confiants du succès de nos compétitions de 2004».

Le recteur de l'Université de Sherbrooke, Bruno-Marie Béchard, affiche quant à lui, une mine des plus réjouies depuis la divulgation de cette bonne nouvelle pour son institution et pour la Ville de Sherbrooke. Il nous annonçait un peu plus tard dans la journée qu'une autre compétition internationale majeure se tiendra aussi à Sherbrooke, en 2006.

«C'est extraordinaire de voir que les installations et la compétence que nous avons développée pour les Mondiaux jeunesse 2003 déjà sont prévues être utilisées non seulement pour les Championnats de la NACAC en 2004 mais aussi, en 2006, pour les Gymnasiades. Alors ce sont trois événements internationaux majeurs en trois ans qui vont se dérouler à l'Université de Sherbrooke».

«Le NACAC 2004 est une compétition pour les 23 ans et moins pour l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale et les Caraïbes. Et pour ces 23 ans et moins, on parle d'athlètes de très haut niveau. Gros tonus mais une étendue internationale moins grande que les Mondiaux si l'on veut un point de repère». On parle ici d'environ une trentaine de pays.

«Pour les Gymnasiades, en 2006, cela sera aussi une première en Amérique. C'est la première fois qu'elles auront lieu en sol américain. Dans ce cas-là ce sont des 14 à 17 ans : une étendue plus restreinte en termes d'âge, mais par contre plus large au point de vue disciplines, c'est-à-dire athlétisme, gymnastique et natation. Alors déjà les installations et les compétences que l'on met à l'épreuve et de façon admirable dans le cas des Mondiaux sont déjà promises à être réutilisées».

Qu'est-ce que l'Université de Sherbrooke apporte à ces compétitions? «Pour les trois événements internationaux, c'est de paire avec la ville que l'on fait les choses. Alors çà, c'est très intéressant; il y a la fois la communauté civile et la communauté institutionnelle -donc de l'Université de Sherbrooke, de tous ses hôpitaux et de ses institutions affiliées- qui se mettent ensemble pour faire les choses. L'université étant par définition une institution universelle, on est ouvert à la diversité culturelle et à l'importance du sport dans la formation et le développement des individus. Pour nous, il est clair que c'est dans notre mission. Et de tels événements attirent aussi l'attention sur nous et c'est bien heureux car, surtout au cycle supérieur, on recrute beaucoup d'étudiants étrangers comme on exporte beaucoup d'étudiants d'ici qui, à travers nous, étudient à l'étranger. Donc l'Université de Sherbrooke, comme grande université du monde, a une vocation universelle et les Jeux s'inscrivent dans cette mission».

Et comme pour confirmer cela, c'était justement un athlète sénégalais qui étudie et s'entraîne à l'Université de Sherbrooke, Ibrahim Méité, qui était un des porteurs du drapeau de la Fédération internationale d'athlétisme lors des cérémonies d'ouverture des 3es Championnat du monde d'athlétisme jeunesse, hier à Sherbrooke.

«Oui c'est intéressant», de poursuivre M. Béchard, « et il y a toutes sortes de liens que l'on découvre. Vous savez qu'on est une université qui est toute jeune. On va célébrer en 2004 notre 50e anniversaire. Mais on réalise que plusieurs intervenants clés dans les Mondiaux jeunesse ont des liens avec l'Université de Sherbrooke. Par exemple, j'ai découvert que la nièce du président de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme qui est Africain (du Sénégal) a étudié à l'Université de Sherbrooke. Il y a des athlètes dont on découvre les liens très importants qu'ils ont avec nous. On réalise de plus en plus, que finalement on a une grande famille à l'Université de Sherbrooke».