Simon Tobin brûlé par les méduses
Amateurs samedi, 25 juil. 2009. 15:22 vendredi, 13 déc. 2024. 04:45
Le nageur Simon Tobin ne peut pas dire s'il a vécu une belle expérience aux Championnats du monde des sports aquatiques malgré sa neuvième place au 25 km. Il a terminé l'épreuve brûlé par les méduses et un peu décontenancé par l'organisation romaine.
Une heure après que le départ eut été donné, le vent s'est levé provoquant de dures conditions pour tous les nageurs présents. « Les vagues étaient tellement grosses que nous devions plonger sous elles parce que sinon on se faisait ramasser », a tout d'abord raconté le nageur de Québec.
Non seulement est-il plus difficile de nager dans la vague, mais les vents ont modifié le parcours lorsqu'une bouée s'est décrochée. « Elle est partie à la dérive et les organisateurs ne l'ont pas remise en place, ce qui fait que nous avons nagé plus que 25 km. » Et comme si ce n'était pas assez, un des pontons de ravitaillement a été déplacé pendant la course. « On était tout perdu. Finalement, les deux pontons étaient trop rapprochés ce qui veut dire qu'on avait deux ravitaillements super collés et ensuite on était un long bout sans en avoir. »
Les nageurs ont également eu droit à de la compétition déloyale sous l'eau. « Le vent a amené des méga-méduses allant jusqu'à deux pieds de diamètre et moi j'ai été pas mal magané. Disons que ç'a été une course assez éprouvante », a dit Tobin qui s'est fait très critique envers l'organisation. « Honnêtement, je ne leur donne pas une bonne note. Ce sont des erreurs qui ne devraient pas arriver aux Championnats du monde. »
Résultat couci-couça
Dans les circonstances, l'athlète entraîné par Nicholas Perron a de la difficulté à se réjouir de sa neuvième place. « Les temps sont particulièrement lents, alors, j'ai de la difficulté à croire que nous n'avons pas fait un kilomètre de trop. » Tobin a terminé l'épreuve en 5 heures 34 minutes et 48,2 secondes. La victoire est allée à l'Italien, Valerio Cleri (5:26:31,6), suivi de l'Australien Trent Grimsey (+19,1) et de Vladimir Dyatchin (+2 :57,7), de la Russie. Cleri a poussé son sprint au 21e km et rapidement les autres nageurs qui étaient restés en peloton durant une bonne partie de la course ont été décrochés, tout comme Tobin.
« J'étais arrivé ici gonflé à bloc. Ma performance n'est pas mauvaise, neuvième, je pense qu'il faut que je sois quand même satisfait. J'ai cependant fini ma course extrêmement fatigué . Je manquais de punch et je n'ai pu embarquer dans le sprint final parce que je sentais que j'avais épuisé toutes mes ressources. Top-9 ce n'est pas mauvais, mais quand je regarde les gars devant moi, dans une bonne journée, un top-5 aurait été très bon. »
Simon Tobin sera de la traversée du lac Memphrémagog dimanche prochain. Il renouera avec l'eau fraîche et froide, à son plus grand plaisir. « L'an prochain, les Championnats du monde sont à Roberval, alors là, je vais être dans mon élément. » Et il n'y aura pas de méduses!
Visitez RDSOlympiques.ca et CTVOlympics.ca (anglais) pour une couverture complète des Jeux Olympiques d'hiver 2010 de Vancouver.
Une heure après que le départ eut été donné, le vent s'est levé provoquant de dures conditions pour tous les nageurs présents. « Les vagues étaient tellement grosses que nous devions plonger sous elles parce que sinon on se faisait ramasser », a tout d'abord raconté le nageur de Québec.
Non seulement est-il plus difficile de nager dans la vague, mais les vents ont modifié le parcours lorsqu'une bouée s'est décrochée. « Elle est partie à la dérive et les organisateurs ne l'ont pas remise en place, ce qui fait que nous avons nagé plus que 25 km. » Et comme si ce n'était pas assez, un des pontons de ravitaillement a été déplacé pendant la course. « On était tout perdu. Finalement, les deux pontons étaient trop rapprochés ce qui veut dire qu'on avait deux ravitaillements super collés et ensuite on était un long bout sans en avoir. »
Les nageurs ont également eu droit à de la compétition déloyale sous l'eau. « Le vent a amené des méga-méduses allant jusqu'à deux pieds de diamètre et moi j'ai été pas mal magané. Disons que ç'a été une course assez éprouvante », a dit Tobin qui s'est fait très critique envers l'organisation. « Honnêtement, je ne leur donne pas une bonne note. Ce sont des erreurs qui ne devraient pas arriver aux Championnats du monde. »
Résultat couci-couça
Dans les circonstances, l'athlète entraîné par Nicholas Perron a de la difficulté à se réjouir de sa neuvième place. « Les temps sont particulièrement lents, alors, j'ai de la difficulté à croire que nous n'avons pas fait un kilomètre de trop. » Tobin a terminé l'épreuve en 5 heures 34 minutes et 48,2 secondes. La victoire est allée à l'Italien, Valerio Cleri (5:26:31,6), suivi de l'Australien Trent Grimsey (+19,1) et de Vladimir Dyatchin (+2 :57,7), de la Russie. Cleri a poussé son sprint au 21e km et rapidement les autres nageurs qui étaient restés en peloton durant une bonne partie de la course ont été décrochés, tout comme Tobin.
« J'étais arrivé ici gonflé à bloc. Ma performance n'est pas mauvaise, neuvième, je pense qu'il faut que je sois quand même satisfait. J'ai cependant fini ma course extrêmement fatigué . Je manquais de punch et je n'ai pu embarquer dans le sprint final parce que je sentais que j'avais épuisé toutes mes ressources. Top-9 ce n'est pas mauvais, mais quand je regarde les gars devant moi, dans une bonne journée, un top-5 aurait été très bon. »
Simon Tobin sera de la traversée du lac Memphrémagog dimanche prochain. Il renouera avec l'eau fraîche et froide, à son plus grand plaisir. « L'an prochain, les Championnats du monde sont à Roberval, alors là, je vais être dans mon élément. » Et il n'y aura pas de méduses!
Visitez RDSOlympiques.ca et CTVOlympics.ca (anglais) pour une couverture complète des Jeux Olympiques d'hiver 2010 de Vancouver.