Simon Tobin ne croit pas Stoychev
Amateurs jeudi, 29 juil. 2010. 19:46 vendredi, 13 déc. 2024. 05:38
ROBERVAL - Simon Tobin respecte beaucoup Petar Stoychev, mais il prend avec un grain de sel les propos de celui qui tentera, samedi, de remporter la Traversée internationale du lac Saint-Jean pour une dixième année consécutive.
Plus tôt cette semaine, le longiligne bulgare déclarait à une journaliste du Quotidien du Saguenay-Lac-Saint-Jean, être extrêmement fatigué après avoir nagé plus de 45 kilomètres dans le cadre des différentes épreuves des Championnats du monde de nage en eau libre, présentés à Roberval. De ce fait, il devient pratiquement impossible, disait-il, de remporter une dixième traversée consécutive.
«J'ai fait exactement les mêmes courses que Petar et la fatigue est la même. Je ne m'en fais donc pas avec ces déclarations. Ce que nous avons vécu, la semaine dernière, c'est certes épuisant, mais j'étais préparé en conséquence. Personnellement, je me suis entraîné pour un été de 122 kilomètres, qui, après le lac Saint-Jean, se poursuivra au lac Memphrémagog, et prendra fin au lac Mégantic», mentionnait Tobin, membre du club de natation Rouge et Or de l'Université Laval.
L'an dernier, Simon Tobin a participé aux Championnats du monde à Rome, ratant l'édition 2009 de la Traversée du lac Saint-Jean. Auparavant, il avait connu sa meilleure traversée en 2007, en livrant une belle bataille à Stoychev, ce dernier l'ayant dépassé dans le tout dernier droit pour terminer avec seulement onze secondes d'avance sur l'athlète québécois. En 2008, Tobin a terminé au troisième rang, après avoir arrêté le chrono à 7 h 49 min 11 s.
Cette fois, Tobin doit conjuguer avec un mal d'épaule, mais il espère que tout sera rentré dans l'ordre pour samedi. «Massothérapie et chiropratique ont été à l'ordre du jour, ces derniers temps, le tout parsemé de séances de natation à basse intensité. Je dois dire que la situation s'améliore plus vite que je le prévoyais.»
Treize femmes et sept hommes, en provenance de huit pays, prendront le départ de la 56e Traversée internationale du lac Saint-Jean, samedi à Péribonka. Le nombre quand même restreint d'athlètes masculins fait dire à Tobin que la stratégie de course pourrait être très différente cette année.
«C'est certain que la stratégie changera, notamment pour Peter Stoychev. Avec un plus gros peloton, il a souvent l'habitude de laisser travailler les autres devant lui, avant d'accélérer le tempo. Avec un groupe plus restreint, je pense qu'il va devoir travailler davantage», note Tobin.
Pour ce qui est de ses propres objectifs, lce dernier y va de prudence.
«D'une compétition à l'autre, je vise toujours une meilleure performance que la précédente, mais cette fois-ci, la barre est peut-être un peu haute, après ma deuxième place en 2007. C'est certain qu'une première position sera l'idéal, mais Petar Stoychev n'a pas gagné neuf traversées par hasard», conclut le nageur de 25 ans.
Marathon de la relève
Avant la grande Traversée internationale, ce sont les jeunes qui prendront d'assaut le lac Saint-Jean vendredi, dans le cadre du 18e Marathon de la relève Rio Tinto Alcan, une épreuve de 10 kilomètres.
Au total, 23 nageurs, 15 filles et huit garçons, prendront le départ de la plage Robertson, à Mashteuiatsh, sur le coup de 13 h 30, et devraient rejoindre Place de la Traversée environ deux heures plus tard. Ce marathon de la relève ne s'annonce pas de tout repos, puisque la température de l'eau indiquait à peine 16 degrés Celsius.
Plus tôt cette semaine, le longiligne bulgare déclarait à une journaliste du Quotidien du Saguenay-Lac-Saint-Jean, être extrêmement fatigué après avoir nagé plus de 45 kilomètres dans le cadre des différentes épreuves des Championnats du monde de nage en eau libre, présentés à Roberval. De ce fait, il devient pratiquement impossible, disait-il, de remporter une dixième traversée consécutive.
«J'ai fait exactement les mêmes courses que Petar et la fatigue est la même. Je ne m'en fais donc pas avec ces déclarations. Ce que nous avons vécu, la semaine dernière, c'est certes épuisant, mais j'étais préparé en conséquence. Personnellement, je me suis entraîné pour un été de 122 kilomètres, qui, après le lac Saint-Jean, se poursuivra au lac Memphrémagog, et prendra fin au lac Mégantic», mentionnait Tobin, membre du club de natation Rouge et Or de l'Université Laval.
L'an dernier, Simon Tobin a participé aux Championnats du monde à Rome, ratant l'édition 2009 de la Traversée du lac Saint-Jean. Auparavant, il avait connu sa meilleure traversée en 2007, en livrant une belle bataille à Stoychev, ce dernier l'ayant dépassé dans le tout dernier droit pour terminer avec seulement onze secondes d'avance sur l'athlète québécois. En 2008, Tobin a terminé au troisième rang, après avoir arrêté le chrono à 7 h 49 min 11 s.
Cette fois, Tobin doit conjuguer avec un mal d'épaule, mais il espère que tout sera rentré dans l'ordre pour samedi. «Massothérapie et chiropratique ont été à l'ordre du jour, ces derniers temps, le tout parsemé de séances de natation à basse intensité. Je dois dire que la situation s'améliore plus vite que je le prévoyais.»
Treize femmes et sept hommes, en provenance de huit pays, prendront le départ de la 56e Traversée internationale du lac Saint-Jean, samedi à Péribonka. Le nombre quand même restreint d'athlètes masculins fait dire à Tobin que la stratégie de course pourrait être très différente cette année.
«C'est certain que la stratégie changera, notamment pour Peter Stoychev. Avec un plus gros peloton, il a souvent l'habitude de laisser travailler les autres devant lui, avant d'accélérer le tempo. Avec un groupe plus restreint, je pense qu'il va devoir travailler davantage», note Tobin.
Pour ce qui est de ses propres objectifs, lce dernier y va de prudence.
«D'une compétition à l'autre, je vise toujours une meilleure performance que la précédente, mais cette fois-ci, la barre est peut-être un peu haute, après ma deuxième place en 2007. C'est certain qu'une première position sera l'idéal, mais Petar Stoychev n'a pas gagné neuf traversées par hasard», conclut le nageur de 25 ans.
Marathon de la relève
Avant la grande Traversée internationale, ce sont les jeunes qui prendront d'assaut le lac Saint-Jean vendredi, dans le cadre du 18e Marathon de la relève Rio Tinto Alcan, une épreuve de 10 kilomètres.
Au total, 23 nageurs, 15 filles et huit garçons, prendront le départ de la plage Robertson, à Mashteuiatsh, sur le coup de 13 h 30, et devraient rejoindre Place de la Traversée environ deux heures plus tard. Ce marathon de la relève ne s'annonce pas de tout repos, puisque la température de l'eau indiquait à peine 16 degrés Celsius.