Six Canadiens atteignent le tableau des 64 en escrime
Amateurs vendredi, 21 mars 2003. 21:50 mercredi, 11 déc. 2024. 10:02
Montréal (Sportcom) - Journée faste pour le Canada en ouverture de la Coupe du monde d'escrime, disputée à Montréal. L'équipe canadienne, menée par Jean-Pierre Séguin, a qualifié six épéistes dans le tableau des 64.
Séguin, qui est toujours junior, a fait la barbe à ses adversaires en ronde préliminaire. Champion du monde cadet en titre, Séguin a obtenu une fiche parfaite de 6-0 pour passer directement au tableau de 64. « Je n'étais pas supposé faire ça », a dit, dans un excellent français, l'athlète de Saskatoon. « Mon meilleur combat a été contre l'Estonien Nikolai Novosjolov. Il avait réussi à prendre les devants 4-2, mais je suis resté concentré pour finalement l'emporter 5-4. Quand je tire de l'arrière, tout ce que je me répète c'est : « vas-y pour une autre touche, une autre touche. » Séguin ne s'est pas caché pour exprimer sa joie au terme de ce combat lançant un « yoyoyo » retentissant. « Je ne sais même plus ce que j'ai dit », a-t-il avoué, en affichant son plus beau sourire.
Charles St-Hilaire, de Québec, aussi avait un grand sourire au milieu du visage après la ronde préliminaire. Sa fiche de 5 victoires et une défaite lui a permis d'accéder directement au tableau suivant. « J'ai perdu mon seul match contre un Polonais. C'est un gaucher et j'ai toujours de la difficulté contre eux. Il est petit et rapide. Disons que je préférerais ne pas le rencontrer une autre fois ! » a-t-il lâché en riant.
Bernard, Linteau, Shong et Bakos passent aussi
Si Séguin et St-Hilaire étaient assurés de passer au tableau de 64 après la ronde préliminaire, les autres membres de l'équipe nationale ont dû faire un combat supplémentaire, qu'ils ont tous gagné, pour y accéder.
Yann Bernard, qui avait fort bien fait en préliminaires, en battant, entre autres, le vice-champion du monde Basil Hoffman, s'est retrouvé en pré-tableau des 64 contre le seul coéquipier de son club, Simon Hardy. « C'est un peu déchirant », a reconnu Bernard, du club de Bois de Boulogne, à Montréal. « On est toujours l'un derrière l'autre pour s'entraider et, là, on est obligé de s'éliminer. »
Il a fallu que Yann Bernard use de stratégie pour gagner 12-10. « On se connaît très très bien. On connaît nos forces et nos faiblesses, ça donne donc des combats très compliqués et extrêmement cérébraux. Je dirais qu'il faut jouer très mentalement. Je suis cependant très content de l'avoir battu. Lors de nos deux précédentes compétitions, on s'était affronté et il m'avait éliminé. Là, c'était à mon tour. »
Quant à Tomy Linteau, il était soulagé d'avoir sorti le Suisse Andreas Steffen 15-10. « Ça fait du bien ! » a laissé tomber l'athlète du club Estoc, à Québec. « L'année passée, j'avais merdé ici en étant éliminé en ronde préliminaire, alors je suis content de passer aujourd'hui. En plus, je n'aimais pas du tout le style de mon adversaire. Ça me dérangeait au coton. Mais j'ai été patient, j'ai très bien géré le match. Je suis vraiment content. » Linteau reconnaît que de tirer à Montréal ajoute une pression supplémentaire. « Lorsqu'on est à Montréal, tous les éléments sont en notre faveur : pas de décalage horaire, on est à la maison, etc. Mais puisque c'est à Montréal, on veut bien performer, parce qu'on veut performer, bien, veut veut pas, il y a tout le temps une pression supplémentaire qui embarque. Essayer d'oublier cette pression-là, c'est très dur. »
Mais le fait d'être à Montréal permet d'obtenir des conseils des « anciens » comme Jean-Marc Chouinard. « Avant mon match contre Steffen, j'ai demandé à Jean-Marc comment il entreprenait ses matchs contre un tireur dont il n'aimait pas le style. Il m'a dit d'y aller avec mes forces et de bien gérer mes périodes et c'est ce que j'ai fait. »
Laurie Shong, de Vancouver et Tarsh Bakos, de Saskatoon, ont également obtenu leur laissez-passer pour le tableau de 64 qui sera présenté samedi. La finale individuelle sera disputée samedi soir, 18h30.
Séguin, qui est toujours junior, a fait la barbe à ses adversaires en ronde préliminaire. Champion du monde cadet en titre, Séguin a obtenu une fiche parfaite de 6-0 pour passer directement au tableau de 64. « Je n'étais pas supposé faire ça », a dit, dans un excellent français, l'athlète de Saskatoon. « Mon meilleur combat a été contre l'Estonien Nikolai Novosjolov. Il avait réussi à prendre les devants 4-2, mais je suis resté concentré pour finalement l'emporter 5-4. Quand je tire de l'arrière, tout ce que je me répète c'est : « vas-y pour une autre touche, une autre touche. » Séguin ne s'est pas caché pour exprimer sa joie au terme de ce combat lançant un « yoyoyo » retentissant. « Je ne sais même plus ce que j'ai dit », a-t-il avoué, en affichant son plus beau sourire.
Charles St-Hilaire, de Québec, aussi avait un grand sourire au milieu du visage après la ronde préliminaire. Sa fiche de 5 victoires et une défaite lui a permis d'accéder directement au tableau suivant. « J'ai perdu mon seul match contre un Polonais. C'est un gaucher et j'ai toujours de la difficulté contre eux. Il est petit et rapide. Disons que je préférerais ne pas le rencontrer une autre fois ! » a-t-il lâché en riant.
Bernard, Linteau, Shong et Bakos passent aussi
Si Séguin et St-Hilaire étaient assurés de passer au tableau de 64 après la ronde préliminaire, les autres membres de l'équipe nationale ont dû faire un combat supplémentaire, qu'ils ont tous gagné, pour y accéder.
Yann Bernard, qui avait fort bien fait en préliminaires, en battant, entre autres, le vice-champion du monde Basil Hoffman, s'est retrouvé en pré-tableau des 64 contre le seul coéquipier de son club, Simon Hardy. « C'est un peu déchirant », a reconnu Bernard, du club de Bois de Boulogne, à Montréal. « On est toujours l'un derrière l'autre pour s'entraider et, là, on est obligé de s'éliminer. »
Il a fallu que Yann Bernard use de stratégie pour gagner 12-10. « On se connaît très très bien. On connaît nos forces et nos faiblesses, ça donne donc des combats très compliqués et extrêmement cérébraux. Je dirais qu'il faut jouer très mentalement. Je suis cependant très content de l'avoir battu. Lors de nos deux précédentes compétitions, on s'était affronté et il m'avait éliminé. Là, c'était à mon tour. »
Quant à Tomy Linteau, il était soulagé d'avoir sorti le Suisse Andreas Steffen 15-10. « Ça fait du bien ! » a laissé tomber l'athlète du club Estoc, à Québec. « L'année passée, j'avais merdé ici en étant éliminé en ronde préliminaire, alors je suis content de passer aujourd'hui. En plus, je n'aimais pas du tout le style de mon adversaire. Ça me dérangeait au coton. Mais j'ai été patient, j'ai très bien géré le match. Je suis vraiment content. » Linteau reconnaît que de tirer à Montréal ajoute une pression supplémentaire. « Lorsqu'on est à Montréal, tous les éléments sont en notre faveur : pas de décalage horaire, on est à la maison, etc. Mais puisque c'est à Montréal, on veut bien performer, parce qu'on veut performer, bien, veut veut pas, il y a tout le temps une pression supplémentaire qui embarque. Essayer d'oublier cette pression-là, c'est très dur. »
Mais le fait d'être à Montréal permet d'obtenir des conseils des « anciens » comme Jean-Marc Chouinard. « Avant mon match contre Steffen, j'ai demandé à Jean-Marc comment il entreprenait ses matchs contre un tireur dont il n'aimait pas le style. Il m'a dit d'y aller avec mes forces et de bien gérer mes périodes et c'est ce que j'ai fait. »
Laurie Shong, de Vancouver et Tarsh Bakos, de Saskatoon, ont également obtenu leur laissez-passer pour le tableau de 64 qui sera présenté samedi. La finale individuelle sera disputée samedi soir, 18h30.