Les dirigeants sur la scène mondiale des courses de ski alpin ont ajouté cinq autres années au contrat de Lake Louise, en Alberta, pour la présentation d'une épreuve de la Coupe du monde. Par con



Les dirigeants sur la scène mondiale des courses de ski alpin ont ajouté cinq autres années au contrat de Lake Louise, en Alberta, pour la présentation d'une épreuve de la Coupe du monde. Par contre, certains pays d'Europe ont manifesté leur mécontentement puisqu'ils voudraient s'éviter ce voyage en Amérique du Nord.

Le calendrier de la Fédération internationale de ski, dévoilé lors de rencontres à Dubrovnik, en Croatie, n'inclut aucune épreuve de la Coupe du monde au cours des cinq prochaines années à Whistler, C.-B., qui sera l'hôte des compétitions de ski aux Olympiques de 2010.

Max Gartner, Directeur exécutif aux affaires sportives de Ski alpin Canada, a dit que certaines nations européennes exercent des pressions depuis novembre dernier au sujet que des courses soient de nouveau présentées au Canada et aux États-Unis.

« Ils voulaient que le circuit retourne en Europe lors de la première semaine du mois de décembre », explique Gartner, qui a assisté à ces rencontres. « L'emplacement des courses de la Coupe du monde a soulevé les passions de plusieurs. »

Des représentants des fédérations suisse, française, italienne et autrichienne de ski ont récemment formé l'Association européenne de ski, ou Euroski. On s'attend à ce que l'Allemagne joigne ses rangs.

L'objectif du groupe est d'obtenir certains des profits provenant du marketing et des droits de télévision que reçoivent les organisateurs de la Coupe du monde. Il espère également la présentation d'un plus grand nombre de courses à l'intérieur de pays membres.

Gartner affirme que Euroski croit que la situation économique dans le monde a rendu les voyages des équipes au Canada et aux États-Unis trop dispendieux.

« Ils utilisaient l'argument : Pourquoi devrions-nous aller en Amérique du Nord, cela nous coûte beaucoup d'argent et il n'y a que peu d'intérêt pour ces courses », mentionne Gartner.

« Notre argument est que c'est une Coupe du monde. Vous devez participer à des courses partout. Vous avez l'avantage qu'il n'y a pas d'autres endroits dans le monde où vous pouvez effectuer des descentes à ce moment de l'année. »

La première descente de la prochaine saison de la Coupe du monde sera une épreuve masculine à Lake Louise le 28 novembre prochain. Elle sera suivie par une épreuve de Super-G le lendemain.

Les femmes viendront à leur tour en Alberta le week-end suivant pour participer à deux épreuves de descentes et une de Super-G.

Gartner explique que le fait d'avoir deux épreuves en sol Nord-américain au début de la saison rend presque impossible la présentation de courses de ce circuit à Whistler.

Whistler a déjà été l'hôte de plusieurs épreuves de la Coupe du monde, conçues comme épreuves préparatoires olympiques, en février 2008. Ce fut les premières courses de la Coupe du monde réussies présentées sur ce site depuis 1995.

Avant cela, la FIS avait décidé d'annuler l'arrêt à Whistler sur le circuit en 1998 après trois années consécutives d'annulation des courses en raison des mauvaises conditions climatiques. Les organisateurs ont tenté de présenter ces épreuves avant Noël.

Gartner a également mentionné que pour des raisons économiques, il était important pour les organisateurs que deux épreuves soient présentées annuellement à Lake Louise au cours des cinq prochaines années. La présentation de ce nombre de courses sur une période de deux semaines générera plus de revenus provenant de la télévision.

« On ne voyait pas ces changements sur certains des horaires », explique-t-il. « Il ne nous réservait qu'une épreuve de descente. Nous avons fait rectifier le tout. »

« Si nous ne présenterions que quatre courses, nous perdrions beaucoup d'argent. »

Un autre sujet traité lors de ces rencontres est que dorénavant, les manufacturiers de ski ne paieront plus pour le voyagement des techniciens.

Cela veut dire que Ski alpin Canada devra défrayer la somme de 50 000 $ pour que quatre techniciens accompagnent l'équipe lors de deux camps d'entraînements.

« Nous tentons de trouver une solution à cet obstacle pour la prochaine saison », mentionne Gartner. « C'est un imprévu. Les athlètes et la fédération doivent trouver une solution pour amasser cette somme. »