PARIS - La Russie reste bannie des compétitions d'athlétisme, en lien au scandale de dopage systématique, mais il y a quand même certains progrès.

Rune Andersen, responsable du groupe de travail de l'IAAF sur la Russie, voit d'un bon oeil le versement attendu de 3,2 M $, somme destinée à couvrir les coûts de contrôle du respect des règles antidopage. De plus, d'anciens échantillons de dopage ont été mis disponibles pour des contrôles.

Et l'agence antidopage russe, RUSADA, a été réintégrée par l'AMA l'année dernière.

Depuis, RUSADA a multiplié les tests de dépistage et a mené des enquêtes comme celle portant sur Danil Lysenko, qui aurait présenté de faux documents médicaux comme un alibi pour ne pas avoir informé ceux en charge des tests de ses allées et venues.

« Je pense qu'on va dans la bonne direction et que les dossiers en suspens sont moins nombreux », a déclaré le président de l'IAAF, Sebastian Coe.

Mariya Lasitskene, deux fois championne du monde de saut en hauteur, souhaite toutefois que les officiels et les entraîneurs du pays dans ce sport soient remplacés en raison de la lenteur des réformes.

Une douzaine d'haltérophiles russes ont récemment été accusés de délits de dopage résultant d'enquêtes de l'AMA couvrant la dernière décennie.

L'AMA analyse une vaste archive de données obtenues en janvier du laboratoire antidopage de Moscou, où des cas ont été systématiquement dissimulés pendant des années. Les données ont été envoyées à l'unité d'intégrité de l'IAAF.