L'Agence mondiale antidopage (AMA) a déclaré l'Espagne et le Mexique non conformes à son code antidopage, après qu'ils aient été incapables de répondre aux modifications exigées par l'organisation avant la date limite de vendredi.

Cette décision pourrait entraîner la suspension des travaux aux organisations antidopage nationales de ces pays et la décertification des deux laboratoires de dépistage des drogues de performance en Espagne et de celui au Mexique.

L'AMA a toutefois salué les efforts du gouvernement mexicain pour rectifier la situation, et a ajouté qu'elle « était optimiste quant à la possibilité que le travail nécessaire soit complété dans un avenir rapproché ».

L'Espagne n'a pas formé de gouvernement à la suite des élections de l'an dernier, et le parlement n'a pas mis à jour sa politique antidopage depuis 2015 afin de répondre au nouveau code de l'AMA.

Le Brésil, qui accueillera les Jeux olympiques en août, a évité les sanctions en adoptant de nouvelles mesures législatives jeudi.

L'Espagne, le Mexique et le Brésil figuraient en novembre parmi un groupe de six pays « à surveiller », selon l'AMA. Les trois autres pays sur cette liste, la Belgique, la Grèce et la France, « ont réglé les enjeux associés au code » avant la date limite du 18 mars, a précisé l'AMA.

Outre l'Espagne et le Mexique, l'AMA avait déjà déterminé que la Russie, la Bolivie et la principauté d'Andorre étaient non conformes à son code. Dans le cas de la Russie, cette décision a été prise à la suite du dépôt d'un rapport d'une commission indépendante de l'AMA qui a accusé le gouvernement russe de complicité dans l'instauration d'un système de dopage à grande échelle et d'aveuglement volontaire en athlétisme.