Sullivan bat encore son record
Amateurs vendredi, 28 mars 2008. 10:25 samedi, 14 déc. 2024. 18:55
SYDNEY - L'Australien Eamon Sullivan a battu pour la deuxième fois en deux jours le record du monde du 50 m nage libre en 21 sec 28/100 en finale lors des sélections olympiques australiennes, vendredi à Sydney.
L'Australien de 22 ans, qui porte la fameuse combinaison "LZR Racer", avait déjà affolé les chronomètres en demi-finale avec un temps de 21 sec 41/100, se réappropriant la meilleure marque mondiale détenue pendant quatre jours par le Français Alain Bernard.
Sullivan était devenu le nageur le plus rapide sur 50 m le 17 février, en 21 sec 56/100, détrônant le Russe Alexander Popov, détenteur du record depuis huit ans. Mais Alain Bernard avait amélioré ce temps dimanche aux Championnats d'Europe à Eindhoven (Pays-Bas), en 21 sec 50/100.
La bataille à distance entre les deux sprinteurs s'est poursuivie en Australie, où Sullivan a manqué pour 2/100 de ravir mercredi au Français son tout frais record du monde du 100 m (47.50).
Frustré, l'Australien a décidé d'ignorer les consignes de son entraîneur pour se lancer le lendemain dans la demi-finale du 50 m. "J'ai commencé à +cogner+ à fond. Les derniers 25 m n'ont été que de la force, sans aucune technique", a commenté Sullivan devant la presse.
Vendredi, il a suivi cette fois à la lettre les conseils de son entraîneur, qui lui ont permis de nager encore plus vite. "La semaine a été longue et j'ai hâte de prendre quelques jours de repos", a souligné l'Australien, qui estime que les prétendants à l'or olympique le prendront cette fois au sérieux.
"Mais on ne sait jamais, l'année est longue, et c'est une année olympique avec plusieurs sélections nationales encore à venir et je ne serai pas surpris de voir plein de très bons chronos".
La barre des 47 secondes prête à tomber
Le nageur de Perth voit même la barre des 47 secondes tomber bientôt grâce à la nouvelle génération de sprinteurs. "Il y a tant de gars qui nagent si vite, et il n'a fallu que deux nageurs pour que tout le monde commence à comprendre que ce n'est pas impossible".
La semaine de Sullivan a été un festival d'autant plus fou que sa petite amie Stephanie Rice a battu deux records du monde, ceux du 200 m et 400 m 4 nages.
Depuis le 16 février, 17 records du monde sont tombés, dont 16 signés par un nageur ou une équipe de relais équipés de la combinaison "LZR racer" de marque "Speedo".
Cette avalanche a contribué à lancer une vive polémique sur cette combinaison - pourtant homologuée par la Fédération internationale (Fina) -, notamment autour de sa structure et au nom de l'équité.
Ses tissus comportent un élément stabilisateur au niveau du bassin qui favoriserait la flottabilité. D'autres nageurs s'estiment lésés car ils ne peuvent pas trouver l'équipement dans leur région.
L'Australien de 22 ans, qui porte la fameuse combinaison "LZR Racer", avait déjà affolé les chronomètres en demi-finale avec un temps de 21 sec 41/100, se réappropriant la meilleure marque mondiale détenue pendant quatre jours par le Français Alain Bernard.
Sullivan était devenu le nageur le plus rapide sur 50 m le 17 février, en 21 sec 56/100, détrônant le Russe Alexander Popov, détenteur du record depuis huit ans. Mais Alain Bernard avait amélioré ce temps dimanche aux Championnats d'Europe à Eindhoven (Pays-Bas), en 21 sec 50/100.
La bataille à distance entre les deux sprinteurs s'est poursuivie en Australie, où Sullivan a manqué pour 2/100 de ravir mercredi au Français son tout frais record du monde du 100 m (47.50).
Frustré, l'Australien a décidé d'ignorer les consignes de son entraîneur pour se lancer le lendemain dans la demi-finale du 50 m. "J'ai commencé à +cogner+ à fond. Les derniers 25 m n'ont été que de la force, sans aucune technique", a commenté Sullivan devant la presse.
Vendredi, il a suivi cette fois à la lettre les conseils de son entraîneur, qui lui ont permis de nager encore plus vite. "La semaine a été longue et j'ai hâte de prendre quelques jours de repos", a souligné l'Australien, qui estime que les prétendants à l'or olympique le prendront cette fois au sérieux.
"Mais on ne sait jamais, l'année est longue, et c'est une année olympique avec plusieurs sélections nationales encore à venir et je ne serai pas surpris de voir plein de très bons chronos".
La barre des 47 secondes prête à tomber
Le nageur de Perth voit même la barre des 47 secondes tomber bientôt grâce à la nouvelle génération de sprinteurs. "Il y a tant de gars qui nagent si vite, et il n'a fallu que deux nageurs pour que tout le monde commence à comprendre que ce n'est pas impossible".
La semaine de Sullivan a été un festival d'autant plus fou que sa petite amie Stephanie Rice a battu deux records du monde, ceux du 200 m et 400 m 4 nages.
Depuis le 16 février, 17 records du monde sont tombés, dont 16 signés par un nageur ou une équipe de relais équipés de la combinaison "LZR racer" de marque "Speedo".
Cette avalanche a contribué à lancer une vive polémique sur cette combinaison - pourtant homologuée par la Fédération internationale (Fina) -, notamment autour de sa structure et au nom de l'équité.
Ses tissus comportent un élément stabilisateur au niveau du bassin qui favoriserait la flottabilité. D'autres nageurs s'estiment lésés car ils ne peuvent pas trouver l'équipement dans leur région.