TOKYO - Les plans initiaux de centralisation du comité organisateur des Jeux olympiques de Tokyo en 2020 s'approchent un peu plus de la corbeille.

Un comité du gouvernement de Tokyo est prêt à présenter son plan pour transférer plus de stades à l'extérieur des limites de la ville - en fait, à des centaines de kilomètres plus loin - afin d'économiser, et ces décisions s'inscrivent dans une série de changements qui ont été adoptés depuis l'octroi des JO à la capitale japonaise il y a trois ans.

Parmi les installations qui pourraient être touchées se trouvent celles dédiées au volleyball, à la natation, à l'aviron et au sprint en canoë, a révélé l'agence de presse Kyodo mercredi.

Le télédiffuseur public NHK a mentionné que le comité proposera vraisemblablement de déplacer l'aviron et le canoë à Tome, une ville située à environ 440 km au nord-est de Tokyo, dans la préfecture de Miyagi. Tome est l'une des nombreuses villes qui ont été secouées par le violent tremblement de terre suivi du tsunami en 2011. Elle se trouve à environ 70 km au nord de Sendai, qui peut-être rejointe en trois heures en train depuis Tokyo.

Ces modifications devraient être révélées jeudi lors d'une réunion du groupe de travail pour une réforme du gouvernement métropolitain. Elles devront cependant être autorisées par le Comité international olympique et chacune des fédérations sportives internationales.

Ce comité gouvernemental a été mis sur pied plus tôt ce mois-ci par le gouverneur de Tokyo, Yuriko Koike, dont le mandat est de limiter l'explosion des coûts.

Tokyo a remporté la mise en 2013 en promettant des Jeux compacts, où 28 des 31 stades se trouveraient à l'intérieur d'un rayon de 8 km du village olympique. Au départ, seules les épreuves de tirs, de pentathlon moderne et de soccer devaient être présentées à l'extérieur de ce rayon.

Les installations dédiées au basketball, au taekwondo et au cyclisme ont déjà été déplacées à l'extérieur de Tokyo afin de maximiser l'utilisation d'infrastructures existantes. Le cyclisme a été déplacé à Izu, à environ 145 km au sud-ouest de la capitale.

Le président du comité organisateur, Yoshiro Mori, a admis en juillet que le coût de construction de sept stades temporaires pour les Jeux olympiques avait fait gonfler la facture à environ 2,6 milliards $, en hausse par rapport aux estimations initiales de 690 millions $.