Traversée: Côté devra se méfier
Amateurs vendredi, 30 juil. 2010. 20:44 vendredi, 13 déc. 2024. 16:35
ROBERVAL - L'heure de vérité a sonné pour les vingt nageurs et nageuses qui tenteront de défier le lac Saint-Jean, à l'occasion de la 56e Traversée internationale, dont le départ sera donné ce samedi, dès 8h, du quai de Péribonka.
Pour une rare fois, la gent féminine sera représentée en force avec treize athlètes au fil de départ, presque le double de leurs collègues masculins.
Ce n'est pas tant le nombre d'athlètes qui faisait jaser, vendredi, mais plutôt la température de l'eau, qui a pratiquement chuté de quatre degrés en l'espace de trois jours, sur le Piékouagami. Vendredi après-midi, la température du lac Saint-Jean était à peine de 16 degrés Celcius, le minimum permis par la Fédération internationale de natation pour la présentation d'une épreuve en eau libre.
Ce n'est toutefois pas là une situation susceptible d'inquiéter nécessairement Aurélie Côté de La Baie, qui a dit savoir que le lac Saint-Jean `n'était quand même pas un bain.'
Membre du club de nage en eau libre des Inuk de l'UQAC, Côté a terminé quatrième au classement féminin l'an dernier, mais elle a été la première nageuse canadienne à se présenter au fil d'arrivée avec temps de 8 h 14 min 21 s. Elle espère pouvoir faire mieux cette année.
Les deux nageuses argentines, Pilar Geijo (2e) et Marianella Mendoza (3e), qui ont précédé Aurélie Côté au fil d'arrivée en 2009, sont de retour cette année et elles seront à surveiller. L'Australienne Shelley Clark revient pour sa part après un an d'absence et elle devrait elle aussi pouvoir tirer son épingle du jeu. Elle avait terminé deuxième au classement féminin en 2007 et en 2008.
Du côté masculin, parmi les sept inscrits, il devrait normalement y avoir une lutte à trois entre le champion des neuf dernières années, le Bulgare Petar Stoychev, l'Argentin Damian Blaum, deuxième l'an dernier, et le Québécois Simon Tobin, qui revient à Roberval après un an d'absence et qui avait fort bien fait en 2007 et en 2008.
Ahmed Hesham gagne le Marathon de la relève
Ahmed Hesham de LaSalle a remporté, vendredi, les grands honneurs de la 18e édition du Marathon de la relève disputé à Roberval, en un temps de 2 h 15 min 53 s.
C'est toutefois vers Éloïse Labrecque, une jeune nageuse de 16 ans seulement, originaire de Chicoutimi, que tous les yeux étaient tournés, à la suite de cette épreuve de 10 kilomètres disputée dans des conditions glaciales entre Mashteuiatsh et Roberval.
Labrecque a pris le deuxième rang du classement général en arrêtant le chrono à 2:19,55 et elle a quitté les eaux du lac Saint-Jean fraîche comme une rose, sans avoir été perturbée par la température de l'eau.
Ce qu'il faut surtout retenir de cette performance de la jeune nageuse saguenéenne, c'est que son chrono est de dix minutes inférieur à celui du grand vainqueur du Marathon de la relève de l'an dernier. De plus, elle a retranché pratiquement vingt minutes au temps de la première femme à s'être présentée à la plaque d'arrivée en 2009.
Mon entraînement en eau libre était très à point et j'étais prête à affronter toutes les conditions possibles du capricieux lac Saint-Jean. D'ailleurs, alors que pratiquement tout le monde a frissonné en constatant que la température de l'eau était à peine 17 degrés Celsius, encore un peu et j'applaudissais', a raconté avec un grand sourire, Éloïse Labrecque.
Le départ du Marathon a d'ailleurs dû être retardé de 30 minutes afin de s'assurer que la température rencontre les normes spécifiées par la Fédération internationale. Le minimum permis est de 16 degrés.
Pour une rare fois, la gent féminine sera représentée en force avec treize athlètes au fil de départ, presque le double de leurs collègues masculins.
Ce n'est pas tant le nombre d'athlètes qui faisait jaser, vendredi, mais plutôt la température de l'eau, qui a pratiquement chuté de quatre degrés en l'espace de trois jours, sur le Piékouagami. Vendredi après-midi, la température du lac Saint-Jean était à peine de 16 degrés Celcius, le minimum permis par la Fédération internationale de natation pour la présentation d'une épreuve en eau libre.
Ce n'est toutefois pas là une situation susceptible d'inquiéter nécessairement Aurélie Côté de La Baie, qui a dit savoir que le lac Saint-Jean `n'était quand même pas un bain.'
Membre du club de nage en eau libre des Inuk de l'UQAC, Côté a terminé quatrième au classement féminin l'an dernier, mais elle a été la première nageuse canadienne à se présenter au fil d'arrivée avec temps de 8 h 14 min 21 s. Elle espère pouvoir faire mieux cette année.
Les deux nageuses argentines, Pilar Geijo (2e) et Marianella Mendoza (3e), qui ont précédé Aurélie Côté au fil d'arrivée en 2009, sont de retour cette année et elles seront à surveiller. L'Australienne Shelley Clark revient pour sa part après un an d'absence et elle devrait elle aussi pouvoir tirer son épingle du jeu. Elle avait terminé deuxième au classement féminin en 2007 et en 2008.
Du côté masculin, parmi les sept inscrits, il devrait normalement y avoir une lutte à trois entre le champion des neuf dernières années, le Bulgare Petar Stoychev, l'Argentin Damian Blaum, deuxième l'an dernier, et le Québécois Simon Tobin, qui revient à Roberval après un an d'absence et qui avait fort bien fait en 2007 et en 2008.
Ahmed Hesham gagne le Marathon de la relève
Ahmed Hesham de LaSalle a remporté, vendredi, les grands honneurs de la 18e édition du Marathon de la relève disputé à Roberval, en un temps de 2 h 15 min 53 s.
C'est toutefois vers Éloïse Labrecque, une jeune nageuse de 16 ans seulement, originaire de Chicoutimi, que tous les yeux étaient tournés, à la suite de cette épreuve de 10 kilomètres disputée dans des conditions glaciales entre Mashteuiatsh et Roberval.
Labrecque a pris le deuxième rang du classement général en arrêtant le chrono à 2:19,55 et elle a quitté les eaux du lac Saint-Jean fraîche comme une rose, sans avoir été perturbée par la température de l'eau.
Ce qu'il faut surtout retenir de cette performance de la jeune nageuse saguenéenne, c'est que son chrono est de dix minutes inférieur à celui du grand vainqueur du Marathon de la relève de l'an dernier. De plus, elle a retranché pratiquement vingt minutes au temps de la première femme à s'être présentée à la plaque d'arrivée en 2009.
Mon entraînement en eau libre était très à point et j'étais prête à affronter toutes les conditions possibles du capricieux lac Saint-Jean. D'ailleurs, alors que pratiquement tout le monde a frissonné en constatant que la température de l'eau était à peine 17 degrés Celsius, encore un peu et j'applaudissais', a raconté avec un grand sourire, Éloïse Labrecque.
Le départ du Marathon a d'ailleurs dû être retardé de 30 minutes afin de s'assurer que la température rencontre les normes spécifiées par la Fédération internationale. Le minimum permis est de 16 degrés.