Triathlon: Tremblay souffre sous la pluie
Amateurs dimanche, 5 nov. 2006. 22:35 mercredi, 11 déc. 2024. 04:30
Montréal (Sportcom) - Ce n'est pas tout à fait comme cela que Kathy Tremblay avait prévu mettre fin à sa saison de Coupe du monde de triathlon. L'athlète de Gatineau a terminé au 48e rang de l'épreuve de Cancún, au Mexique, à près de six minutes de la gagnante, l'Allemande Ania Dittmer.
Dès la première bouée, Tremblay a éprouvé des difficultés. « Il ventait très fort et la mer était très agitée. Je me suis râpée sur la corde de la bouée et je suis même restée prise. À un moment donné, j'ai paniqué parce que je pensais bien ne jamais pouvoir me défaire de la corde. »
Une fois repartie, Tremblay se répétait que tout était pour se replacer, pas question d'abandonner. À vélo, le parcours plat était devenu dangereux en raison de l'abondante pluie qui est tombée pendant la course. « Il pleuvait tellement qu'on ne voyait plus rien. Le vélo a été correct pour moi, sans plus. Lors de la transition, je me disais que j'allais me reprendre à la course à pied, que j'allais courir vite. »
Toute la pensée magique ni a rien changé. « Les jambes ne levaient pas. On dirait que le lien ne se faisait pas entre mon cerveau et mes jambes pour leur dire de tourner plus vite.
« Ce triathlon a été super dur. Je ne pensais pas le terminer tellement j'avais mal au dos et au genou. J'ai une amie française qui m'a rejointe à la course à pied et ça m'a donné l'énergie qu'il fallait pour terminer. Mais je pense que le message est clair : mon corps me dit d'aller me reposer. J'ai tellement hâte d'aller en pause, juste pour être en mesure de recommencer en force bientôt. J'ai hâte d'attaquer la prochaine saison », a dit la pétillante athlète de 24 ans.
Un sac à surprises
Amenée à commenter sa saison, Kathy Tremblay s'est volontairement comparée à un sac à surprises. « Je m'étonne moi-même, a-t-elle lancé. J'ai fait un podium en début de saison - son premier en carrière, une troisième place en mai - alors que je l'attendais à la fin de l'année. J'ai fini neuvième sur le parcours olympique. J'ai obtenu une onzième place à une autre étape de Coupe du monde et j'ai terminé au deuxième rang au championnat canadien. Je suis super satisfaite de ma saison. Ma course d'aujourd'hui, bien c'était peut-être une de trop. »
L'an prochain, Tremblay se fixera des objectifs encore plus élevés. Elle voudrait être la première Canadienne à réaliser ses critères olympiques, tout en visant quelques podiums. « Cette année, ç'a été une surprise mon podium, mais l'année prochaine, je vais les planifier et il va y en avoir encore plus. Je suis passée du 145e rang mondial au top 30. Je suis partie de loin et aujourd'hui, je suis une de celle qui est pourchassée. Je me dis : bravo ! »
Dès la première bouée, Tremblay a éprouvé des difficultés. « Il ventait très fort et la mer était très agitée. Je me suis râpée sur la corde de la bouée et je suis même restée prise. À un moment donné, j'ai paniqué parce que je pensais bien ne jamais pouvoir me défaire de la corde. »
Une fois repartie, Tremblay se répétait que tout était pour se replacer, pas question d'abandonner. À vélo, le parcours plat était devenu dangereux en raison de l'abondante pluie qui est tombée pendant la course. « Il pleuvait tellement qu'on ne voyait plus rien. Le vélo a été correct pour moi, sans plus. Lors de la transition, je me disais que j'allais me reprendre à la course à pied, que j'allais courir vite. »
Toute la pensée magique ni a rien changé. « Les jambes ne levaient pas. On dirait que le lien ne se faisait pas entre mon cerveau et mes jambes pour leur dire de tourner plus vite.
« Ce triathlon a été super dur. Je ne pensais pas le terminer tellement j'avais mal au dos et au genou. J'ai une amie française qui m'a rejointe à la course à pied et ça m'a donné l'énergie qu'il fallait pour terminer. Mais je pense que le message est clair : mon corps me dit d'aller me reposer. J'ai tellement hâte d'aller en pause, juste pour être en mesure de recommencer en force bientôt. J'ai hâte d'attaquer la prochaine saison », a dit la pétillante athlète de 24 ans.
Un sac à surprises
Amenée à commenter sa saison, Kathy Tremblay s'est volontairement comparée à un sac à surprises. « Je m'étonne moi-même, a-t-elle lancé. J'ai fait un podium en début de saison - son premier en carrière, une troisième place en mai - alors que je l'attendais à la fin de l'année. J'ai fini neuvième sur le parcours olympique. J'ai obtenu une onzième place à une autre étape de Coupe du monde et j'ai terminé au deuxième rang au championnat canadien. Je suis super satisfaite de ma saison. Ma course d'aujourd'hui, bien c'était peut-être une de trop. »
L'an prochain, Tremblay se fixera des objectifs encore plus élevés. Elle voudrait être la première Canadienne à réaliser ses critères olympiques, tout en visant quelques podiums. « Cette année, ç'a été une surprise mon podium, mais l'année prochaine, je vais les planifier et il va y en avoir encore plus. Je suis passée du 145e rang mondial au top 30. Je suis partie de loin et aujourd'hui, je suis une de celle qui est pourchassée. Je me dis : bravo ! »