EDMONTON (PC) - Il faudra peut-être attendre près d'un mois avant de connaître l'identité d'un athlète participant aux championnats du monde d'athlétisme qui a été convaincu de dopage à l'EPO, jeudi, et qui a été expulsé de la compétition.

Le nom de l'athlète, sa nationalité et la discipline sportive n'ont pas été divulgués, puisque l'on veut auparavant obtenir la confirmation du deuxième échantillon d'urine.

Les dirigeants des championnats du monde ont toutefois précisé qu'il ne s'agissait pas d'un athlète canadien, d'un médaillé des championnats ou de la Russe Olga Yegorova, la coureuse de demi-fond qui a échoué un test de dopage à l'EPO à Paris le mois dernier.

"Cet athlète, dont nous parlons, a participé aux compétitions, mais il ne le fera plus. Dans ce sens, il n'y a aucun sentiment d'urgence", a dit le secrétaire général de la Fédération internationale d'athlétisme, Istvan Gyulai.

"Nous ne pouvons divulguer son nom présentement. Nous voulons tout d'abord parler à la fédération de ce pays."

La Fédération internationale d'athlétisme doit d'abord expliquer la situation à la fédération d'athlétisme du pays du contrevenant. Si nécessaire, un deuxième test devra être confirmé.

"Seulement à ce moment nous pourrons faire l'annonce, a ajouté Guylai. Tout ce processus ne peut prendre plus de 30 jours."

Il s'agit du premier test anti-dopage concluant durant les championnats du monde.

La sprinteuse canadienne Venolyn Clarke, de Oshawa, Ont., a disputé le 100 mètres féminin avant d'être expulsée de l'équipe canadienne pour avoir pris du stanozolol cette semaine. Sauf que le test incriminant a été effectué à une rencontre précédant les Mondiaux.

Gyulai a précisé que six autres tests d'urine se sont avérés négatifs. Tous ces tests avaient été effectués en raison d'une présence importante de globules rouges dans le sang, d'ordinaire, un indicateur de la présence de l'EPO.