Un coup dur pour le dopage autrichien
Amateurs lundi, 21 sept. 2009. 11:42 vendredi, 13 déc. 2024. 05:26
VIENNE - La justice autrichienne a ouvert un nouveau volet du scandale de dopage autour du laboratoire viennois Humanplasma, soupçonné d'être au coeur d'un système de dopage sanguin, avec une enquête pour fraude fiscale.
"Nous voulons vérifier si les recettes des transfusions sont entrées dans la comptabilité du laboratoire et ont été soumises à l'impôt", a déclaré Gerhard Jarosch interrogé par l'AFP.
"Nous enquêtons depuis quelques semaines contre deux personnes. D'autres pourraient être concernées", a-t-il ajouté.
Selon le journal autrichien Kurier, 184 sportifs ont effectué des transfusions sanguines à des fins de dopage dans ce laboratoire entre 2002 et 2006, une époque où le dopage sanguin n'était pas passible de poursuites pénales en Autriche. La législation a été durcie seulement en août 2008. Selon Kurier, chaque transfusion était facturée entre 2000 et 2500 euros.
L'ex-cycliste Bernhard Kohl, déchu de sa 3e place du Tour de France 2008 pour dopage, a par exemple avoué avoir été client du laboratoire Humanplasma, avant de mettre en place son propre système de transfusion avec l'aide notamment de son ancien manageur Stefan Matschiner.
"Plusieurs plaintes" à venir.
Même si l'enquête ne porte pas sur le dopage proprement dit, l'agence antidopage nationale NADA et ses homologues étrangères pourront avoir accès au dossier "au cas par cas", a souligné le représentant du parquet.
"Nous devons trouver un équilibre entre l'intérêt public et celui de la personne concernée. Si le sportif a déclaré publiquement "je me suis dopé" alors il n'y a aucun problème. Mais cela ne veut pas dire que l'assentiment du sportif sera toujours nécessaire", a précisé M. Jarosch.
Avant les déclarations de Kohl qui ont fait rebondir l'affaire, le parquet de Vienne avait classé sans suite en mars 2009 une première enquête concernant une escroquerie à l'assurance-maladie.
Des cyclistes et des skieurs de fond, autrichiens et étrangers, sont notamment soupçonnés d'avoir été clients de ce laboratoire viennois dans le collimateur de l'Agence mondiale antidopage (AMA) depuis fin 2007.
M. Jarosch a aussi annoncé "plusieurs plaintes dans les semaines à venir" dans d'autres dossiers liés au dopage après un important coup de filet au printemps dernier.
Une dizaine de personnes, dont l'ancien entraîneur de ski de fond Walter Mayer -au coeur des scandales de dopage aux JO de Salt Lake City en 2002 et de Turin en 2006- et l'ancien manageur de Bernhard Kohl, avaient été mises provisoirement derrière les barreaux.
"Nous voulons vérifier si les recettes des transfusions sont entrées dans la comptabilité du laboratoire et ont été soumises à l'impôt", a déclaré Gerhard Jarosch interrogé par l'AFP.
"Nous enquêtons depuis quelques semaines contre deux personnes. D'autres pourraient être concernées", a-t-il ajouté.
Selon le journal autrichien Kurier, 184 sportifs ont effectué des transfusions sanguines à des fins de dopage dans ce laboratoire entre 2002 et 2006, une époque où le dopage sanguin n'était pas passible de poursuites pénales en Autriche. La législation a été durcie seulement en août 2008. Selon Kurier, chaque transfusion était facturée entre 2000 et 2500 euros.
L'ex-cycliste Bernhard Kohl, déchu de sa 3e place du Tour de France 2008 pour dopage, a par exemple avoué avoir été client du laboratoire Humanplasma, avant de mettre en place son propre système de transfusion avec l'aide notamment de son ancien manageur Stefan Matschiner.
"Plusieurs plaintes" à venir.
Même si l'enquête ne porte pas sur le dopage proprement dit, l'agence antidopage nationale NADA et ses homologues étrangères pourront avoir accès au dossier "au cas par cas", a souligné le représentant du parquet.
"Nous devons trouver un équilibre entre l'intérêt public et celui de la personne concernée. Si le sportif a déclaré publiquement "je me suis dopé" alors il n'y a aucun problème. Mais cela ne veut pas dire que l'assentiment du sportif sera toujours nécessaire", a précisé M. Jarosch.
Avant les déclarations de Kohl qui ont fait rebondir l'affaire, le parquet de Vienne avait classé sans suite en mars 2009 une première enquête concernant une escroquerie à l'assurance-maladie.
Des cyclistes et des skieurs de fond, autrichiens et étrangers, sont notamment soupçonnés d'avoir été clients de ce laboratoire viennois dans le collimateur de l'Agence mondiale antidopage (AMA) depuis fin 2007.
M. Jarosch a aussi annoncé "plusieurs plaintes dans les semaines à venir" dans d'autres dossiers liés au dopage après un important coup de filet au printemps dernier.
Une dizaine de personnes, dont l'ancien entraîneur de ski de fond Walter Mayer -au coeur des scandales de dopage aux JO de Salt Lake City en 2002 et de Turin en 2006- et l'ancien manageur de Bernhard Kohl, avaient été mises provisoirement derrière les barreaux.