VANCOUVER - Le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, présent à Vancouver pour les Jeux olympiques, a estimé samedi qu'une erreur humaine ne devait pas "être fatale" dans le sport, au lendema



VANCOUVER - Le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, présent à Vancouver pour les Jeux olympiques, a estimé samedi qu'une erreur humaine ne devait pas "être fatale" dans le sport, au lendemain de la mort accidentelle du lugeur Nodar Kumaritashvili.


"Les enquêteurs disent que ce qui s'est passé est dû à une erreur humaine. Je ne suis pas un expert (...), mais je pense qu'aucune erreur dans le sport ne devrait conduire à la mort. Une erreur ne devrait pas être fatale", a déclaré le président lors d'une conférence de presse.


"Il faut écouter les sportifs, il faut écouter les entraîneurs. On peut perdre l'équilibre, faire une faute, mais il faut toujours plus de barrières de sécurité pour éviter le pire", a-t-il ajouté, insistant sur l'immense élan de solidarité que la Géorgie a reçu de la famille olympique.


Pour le patineur géorgien Omar Japaridze, engagé en danse, ce décès "est le point le plus bas mais aussi le plus haut de notre carrière, compte tenu de la solidarité et du soutien que nous recevons".


Balayant les soupçons sur le niveau d'expérience de Kumaritashvili, Saakachvili a rappelé que le jeune homme, originaire de Bakuriani, station de ski du centre du pays, venait d'une famille de lugeurs. Son père pratiquait la luge et son oncle a été entraîneur en France, a assuré le président.


Peu avant l'entraînement fatal, Kumaritashvili avait d'ailleurs appelé sa famille pour leur dire qu'ils seraient fiers de lui, a raconté Saakachvili.
En honneur du jeune homme, qui avait été obligé de sillonner l'Europe pour trouver des infrastructures où s'entraîner, une piste de luge va être construite à Bakuriani et portera son nom. "Les jeunes s'élanceront sûrement sur cette piste. Cette tragédie ne va pas les effrayer", a-t-il expliqué.