MONTRÉAL - Des personnalités de tous les horizons ont tenu à rendre un dernier hommage à Richard Garneau, pour qui une commémoration nationale avait été orchestrée samedi à la Maison symphonique de Montréal.

Tous ont louangé la maîtrise irréprochable de la langue française, les qualités de pédagogue et la grande classe de l'ancien journaliste sportif.

Car c'est un véritable monument qui s'est éteint le 20 janvier dernier, a résumé son ancien collègue et ex-président du Canadien Ronald Corey.

« Richard Garneau aimait la vie avant tout »
« Richard Garneau aimait la vie avant tout »

Le milieu du hockey était évidemment fort bien représenté à la cérémonie. Les anciens directeurs généraux du Tricolore, Serge Savard et Réjean Houle, ainsi que leur successeur, Marc Bergevin, y étaient.

Le président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut, était aussi de la partie. Avant de s'engouffrer dans la salle, il a affirmé qu'il croyait bien avoir l'occasion de vivre les Jeux olympiques de Sotchi et de Rio de Janeiro avec Richard Garneau, mais que celui-ci lui avait finalement `joué un tour'.

La première ministre Pauline Marois et son ministre Jean-François Lisée ont pris part à l'événement. Le député de Rosemont a déploré la perte d'un grand homme qui, selon lui, tirait les Québécois vers le haut sans faire montre de quelque arrogance que ce soit.

M. Garneau est décédé le 20 janvier, à l'âge de 82 ans.

Samedi, le drapeau de la tour centrale de l'hôtel du Parlement, à Québec, a été mis en berne.

Richard Garneau a fait partie des pionniers du journalisme sportif québécois tant à la radio qu'à la télévision. Il détient le record mondial pour le plus grand nombre de Jeux olympiques couverts par un journaliste, soit 23. Il a aussi fait sa marque à La soirée du hockey, à Radio-Canada, pendant 23 ans.

M. Garneau a notamment été décoré de l'Ordre national du Québec.