Un stade sur la montagne
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 19:48 mardi, 28 juin 2011. 00:52Après une soirée magique à la soirée de la Pnyx, avec l’Acropole illuminée en arrière-plan, où nous avons, entre autres, eu la chance d’entendre M. Jacques Rogge, nous avons finalement mis le cap sur Olympie lundi matin.
Mais avant d’arriver dans la ville mythique de l’olympisme antique, nous avons effectué un petit détour obligé vers un autre site antique de la Grèce, un des symboles les plus puissants de l’unité de l’empire, le sanctuaire panhéllénique de Delphes.
Question de bien nous mettre en appétit et de bien nous plonger, après l’Acropole et la Pnyx de la veille, dans ce passé des plus glorieux.
Juché au beau milieu du mont Parnassus, l’une des plus hautes montagnes de Grèce, l’emplacement, à plus de 1800 pieds d’altitude, est à couper le souffle. Construit bien des années avant l’arrivée de celui dont on célèbre l’anniversaire le 25 décembre, le site archéologique a passé le test « Patrimoine mondial de l’UNESCO » les deux doigts dans le nez en 1987.
Les deux constructions les plus populaires et impressionnantes du site sont sans contredit le temple d’Appolon et le théâtre de 5000 sièges qui offre une vue plongeante imprenable sur le temple du dieu A.
Vous êtes un fervent amateur de sport, vous écoutez les lignes ouvertes de l’ami Ron, vous avez les cartes recrues de Sandis Ozolisnh, de Spike Owen et de Brian Bosworth et vous vous demandez pourquoi je parle d’un site archéologique qui n’a aucun rapport avec le sport?
Je comprends votre impatience, mais laissez-moi vous rassurer sur un point. L’amateur de sport en vous trouvera aussi son compte à Delphes parce que le site fera sûrement vibrer votre fibre sportive. En tout cas, la mienne le fut.
Pour la simple et bonne raison que le site comprend aussi un stade majestueux.
Évidemment à ciel ouvert, donnant sur une immense palissade rocheuse et entouré d’arbres, ce stade construit au 5e siècle av. JC à 1880 pieds d’altitude pouvait accueillir 6500 spectateurs, alors que sa piste faisait 177 mètres de long par 25,5 mètres de large. Des stades comme celui-là, je n‘en ai pas vu beaucoup dans ma vie. Un stade des plus simples. Mais quand ce stade existe depuis 2500 ans, on comprend rapidement la majestuosité de l‘endroit et sa signification historique.
Remplacez les sièges en roc par des sièges jaunes en plastique et je me serais cru au Stade olympique de Montréal, tant la ressemblance est frappante!
Et évidemment à ajouter à votre liste des stades à visiter une fois dans sa vie lors d’un éventuel road trip de sport en Europe.
Au menu demain, début officiel des classes avec une conférence du conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies pour le sport au service du développement et de la paix et une autre sur le rôle des Académies nationales olympiques sur leur rôle pour développer l’éducation olympique. Et visite officielle à la stèle de Pierre de Coubertin.
Dans mon prochain billet, je vous glisserai un mot sur le Letton Edgars Caics, participant à l’Académie internationale olympique et champion de… hockey sur table!