Une 13e place pour les sabreurs canadiens
Escrime dimanche, 16 févr. 2014. 15:34 vendredi, 13 déc. 2024. 11:56La formation canadienne masculine de sabre, composée du Québécois Cédric Boutet, du Britanno-Colombien Shaul Gordon et de l’Ontarien Mark Peros, s’est classée 13e dimanche à l’épreuve par équipe de la Coupe du monde de Padoue, en Italie.
« Je crois qu’avec la jeune équipe qu’on avait, on s’en est très bien sorti, a commenté Boutet, de Rosemère. On a tiré sans pression, on s’est amusé et c’est ce qui a fait notre succès. L’expérience de Mark nous a aidés à bien gérer la situation. »
Les Canadiens ont amorcé leur parcours avec une victoire de 45-34 face aux Brésiliens. Ils se sont ensuite inclinés 45-22 devant les Roumains dans le tableau de 32.
Après avoir perdu leur premier match de classement 45-42 face à l’Iran, les sabreurs canadiens ont signé des victoires de 45-43 contre le Kazakhstan et de 45-36 contre l’Autriche.
« Franchement, ce fut une super expérience, a lancé Boutet. On a tiré en équipe et on s’est soutenu. Ça regarde bien pour le futur. Reste maintenant à trouver la constance. »
Pendant ce temps, à la Coupe du monde d’épée de Heidenheim, en Allemagne, les Canadiens ont terminé au 21e rang de la compétition par équipe.
Hugues Boisvert-Simard, de Québec, Pascal Heidecker, de Gatineau, Vincent Pelletier, de Québec, et Kerr Hutchinson, d’Ottawa, avaient la lourde tâche d’affronter l’Estonie en tout début de parcours. Menée par Nikolai Novosjolov, champion du monde en titre et deuxième au classement de la Fédération internationale d’escrime, la formation estonienne s’est imposée 45-29.
« On savait que ce ne serait pas un match facile. En plus de Novosjolov, ils comptaient sur un autre bon tireur et un troisième un peu moins fort », a expliqué Pelletier.
« Notre but était de geler les matchs contre les deux plus forts et d’essayer de battre le troisième, mais on n’a pas réussi à aller chercher beaucoup de touches contre lui. Ils ont pris une bonne avance et on n’a jamais été capable de les rattraper », a poursuivi le Québécois.
« Ils connaissaient notre stratégie. Ils pouvaient se permettre d’être patients et d’attendre qu’on se commette. On n’avait pas le choix d’essayer de créer des choses et de prendre des risques », a-t-il conclu.
Les épéistes canadiens seront de retour en action à la Coupe du monde de Tallin, en Estonie, le week-end prochain.