Une autre saison pour Leblanc-Boucher
Amateurs mercredi, 2 août 2006. 17:38 jeudi, 12 déc. 2024. 22:58
MONTREAL (PC) - Six mois après ses succès olympiques, la patineuse de vitesse Anouk Leblanc-Boucher s'habitue peu à peu à sa nouvelle notoriété.
"A mon retour de Turin, j'ai été surprise de constater l'ampleur que mes performances avaient pris ici, a constaté la double médaillée olympique, mercredi. Désormais, les gens me reconnaissent dans la rue. Ces Jeux m'ont permis de me faire connaître."
De retour à l'entraînement depuis peu après avoir été victime d'une blessure à la cheville gauche aux championnats du monde en mars, l'athlète de 21 ans est consciente qu'elle devra désormais composer avec la pression d'offrir des performances à la hauteur.
"Je sais que les gens vont désormais s'attendre à davantage de ma part, a reconnu Leblanc-Boucher, originaire de Prévost dans les Laurentides. Mais j'espère ne pas changer mon approche. J'ai mes objectifs à moi et je vais continuer de les poursuivre."
Dans l'immédiat, elle devra s'assurer sa place au sein de l'équipe canadienne de Coupe du monde.
"A chaque année, le défi est le même et il consiste à gagner ma place au sein de l'équipe nationale, a-t-elle précisé. Le calibre est très fort."
Cheville douloureuse
Leblanc-Boucher a pris part au cours de la dernière semaine à un camp d'entraînement à Sutton avec tous les membres de l'équipe nationale et de développement. Elle reconnaît qu'elle n'est pas encore entièrement rétablie de sa blessure à la cheville.
"C'est encore douloureux et j'ai de la misère à chausser mon patin gauche."
D'ici le début de la saison de la Coupe du monde en octobre en Chine, Leblanc-Boucher entend travailler son endurance et ses départs à l'entraînement.
"Le travail d'endurance est très important car il permet de repousser le seuil de la douleur pendant l'effort en compétition. J'ai également des détails à améliorer sur mes départs pour rivaliser avec les Chinoises, qui sont de véritables bombes."
Même si la dernière saison s'est terminée en queue de poisson à la suite de sa blessure aux mondiaux, Leblanc-Boucher a suffisamment impressionné à Turin pour inciter un commanditaire à s'associer à elle.
La bannière Proxim, fruit du regroupement du Groupe Essaim et de Gestion Santé Services Obonsoins, a en effet conclu une entente de partenariat d'un an avec la patineuse. Elle agira comme porte-parole du groupe pour toutes ses initiatives de promotion de la santé et du mieux-être destinées au grand public.
"C'est un soulagement de ne pas avoir à me soucier de l'aspect financier et de pouvoir m'entraîner l'esprit tranquille, a-t-elle mentionné. Mais plus important, la vision de l'entreprise correspond à mon style de vie. J'aurai l'occasion comme ambassadrice de faire la promotion de la santé et du mieux-être, des valeurs importantes pour moi en tant qu'athlète."
A Turin, Leblanc-Boucher avait mérité une médaille de bronze au 500 mètres et elle avait aidé le relais féminin à décrocher l'argent au 3000 mètres.
"A mon retour de Turin, j'ai été surprise de constater l'ampleur que mes performances avaient pris ici, a constaté la double médaillée olympique, mercredi. Désormais, les gens me reconnaissent dans la rue. Ces Jeux m'ont permis de me faire connaître."
De retour à l'entraînement depuis peu après avoir été victime d'une blessure à la cheville gauche aux championnats du monde en mars, l'athlète de 21 ans est consciente qu'elle devra désormais composer avec la pression d'offrir des performances à la hauteur.
"Je sais que les gens vont désormais s'attendre à davantage de ma part, a reconnu Leblanc-Boucher, originaire de Prévost dans les Laurentides. Mais j'espère ne pas changer mon approche. J'ai mes objectifs à moi et je vais continuer de les poursuivre."
Dans l'immédiat, elle devra s'assurer sa place au sein de l'équipe canadienne de Coupe du monde.
"A chaque année, le défi est le même et il consiste à gagner ma place au sein de l'équipe nationale, a-t-elle précisé. Le calibre est très fort."
Cheville douloureuse
Leblanc-Boucher a pris part au cours de la dernière semaine à un camp d'entraînement à Sutton avec tous les membres de l'équipe nationale et de développement. Elle reconnaît qu'elle n'est pas encore entièrement rétablie de sa blessure à la cheville.
"C'est encore douloureux et j'ai de la misère à chausser mon patin gauche."
D'ici le début de la saison de la Coupe du monde en octobre en Chine, Leblanc-Boucher entend travailler son endurance et ses départs à l'entraînement.
"Le travail d'endurance est très important car il permet de repousser le seuil de la douleur pendant l'effort en compétition. J'ai également des détails à améliorer sur mes départs pour rivaliser avec les Chinoises, qui sont de véritables bombes."
Même si la dernière saison s'est terminée en queue de poisson à la suite de sa blessure aux mondiaux, Leblanc-Boucher a suffisamment impressionné à Turin pour inciter un commanditaire à s'associer à elle.
La bannière Proxim, fruit du regroupement du Groupe Essaim et de Gestion Santé Services Obonsoins, a en effet conclu une entente de partenariat d'un an avec la patineuse. Elle agira comme porte-parole du groupe pour toutes ses initiatives de promotion de la santé et du mieux-être destinées au grand public.
"C'est un soulagement de ne pas avoir à me soucier de l'aspect financier et de pouvoir m'entraîner l'esprit tranquille, a-t-elle mentionné. Mais plus important, la vision de l'entreprise correspond à mon style de vie. J'aurai l'occasion comme ambassadrice de faire la promotion de la santé et du mieux-être, des valeurs importantes pour moi en tant qu'athlète."
A Turin, Leblanc-Boucher avait mérité une médaille de bronze au 500 mètres et elle avait aidé le relais féminin à décrocher l'argent au 3000 mètres.