Une conférence pour aider Montréal à obtenir l'AMA
Amateurs vendredi, 23 févr. 2001. 19:13 vendredi, 13 déc. 2024. 05:36
(RDS)-Montréal est l'hôte en fin de semaine d'une première mondiale avec la conférence sur le dopage sportif chez les jeunes au Canada. Ce rendez-vous figure bien dans les plans montréalais, la ville espérant influencer la communauté internationale afin d'acquérir le Secrétariat de l'Agence mondiale antidopage.
Montréal est parmi les 6 villes candidates pour obtenir le siège permanent de l'Agence mondiale antidopage. La seule ville à l'extérieur de l'Europe. La décision finale est prévue en juillet 2001.
"Je peux vous dire que Montréal est vu comme étant la ville contre laquelle les villes européennes doivent se battre. Effectivement on a une position qui est exceptionnelle et qui est bien supportée," a mentionné Christiane Ayotte.
"L'Europe n'est pas aussi homogène. On parle de l'Europe des 15 mais on pourrait parler de l'Europe des 41 et des pays comme la Norvège qui travaille très, très fort et qui appuie le Canada. La Grande-Bretagne appuie le Canada," a estimé Denis Coderrre.
"On va envoyer une commission d'évaluation pour faire un rapport à la commission exécutive et une recommandation au conseil pour la fin juillet, début août," a raconté Richard Pound.
En sa qualité de président de l'Agence mondiale antidopage, Richard Pound ne peut voter pour le choix du secrétariat.
"Comme président je dois être assez neutre, mais je suis quand même Canadien!"
Le secrétaire d'état au sport amateur, Denis Coderre, a profité du forum qu'il lui était offert pour annoncer l'octroi d'une subvention de $80 000. Une subvention qui permettra au laboratoire dirigée par Christiane Ayotte d'être conforme aux exigences du CIO et par conséquent de rester au plus fort de la lutte pour obtenir le siège permanent de l'Agence mondiale.
"Il est évident que c'était de l'argent dont on avait besoin, absolument pour avoir l'accréditation et la maintenir," a expliqué Christiane Ayotte.
Les principaux intervenants dans la lutte contre le dopage sportif sont convaincus qu'il faut intervenir auprès des plus jeunes pour renverser la vapeur comme le soutient Christiane Ayotte. "Ça se fait par l'éducation. Donc on espère qu'en donnant l'information, parce qu'on ne l'a pas fait auparavant, on va fermer cette porte-là."
Pour les autres, l'élite mondiale actuelle, on n'a pas le choix, seules des mesures punitives peuvent s'appliquer.
Jeunes et stimulant
***********************
Une étude réalisée par le secrétariat des sports et du loisir du gouvernement du Québec montre que 40% des jeunes prennent des stimulants pour améliorer leurs performances.
Il faut cependant être prudent en examinant cette étude puisqu'on avait inclus le chocolat et la caféine parmi les substances. Néanmoins, l'étude démontre que les jeunes sportifs sont prêts à utiliser des produits illicites pour améliorer leurs performances.
"Une variable qui a sorti très fort, c'était le fait que les jeunes n'avaient pas la perception de contrôler leur environnement. A savoir qu'un jour ou l'autre, ils auraient peut-être recours à un produit pour devoir performer à armes égales," a raconté André Buist.
"Et là tranquillement on s'en va vers la créatine, vers les suppléments et on dit oui aux anabolisants éventuellement. Donc c'est une séquence. Mais effectivement, il ne faut pas que les parents aient peur du coca-cola. Ils doivent avoir peur de l'extasie, mais pas du coca-cola," a dit en souriant Christiane Ayotte.
Montréal est parmi les 6 villes candidates pour obtenir le siège permanent de l'Agence mondiale antidopage. La seule ville à l'extérieur de l'Europe. La décision finale est prévue en juillet 2001.
"Je peux vous dire que Montréal est vu comme étant la ville contre laquelle les villes européennes doivent se battre. Effectivement on a une position qui est exceptionnelle et qui est bien supportée," a mentionné Christiane Ayotte.
"L'Europe n'est pas aussi homogène. On parle de l'Europe des 15 mais on pourrait parler de l'Europe des 41 et des pays comme la Norvège qui travaille très, très fort et qui appuie le Canada. La Grande-Bretagne appuie le Canada," a estimé Denis Coderrre.
"On va envoyer une commission d'évaluation pour faire un rapport à la commission exécutive et une recommandation au conseil pour la fin juillet, début août," a raconté Richard Pound.
En sa qualité de président de l'Agence mondiale antidopage, Richard Pound ne peut voter pour le choix du secrétariat.
"Comme président je dois être assez neutre, mais je suis quand même Canadien!"
Le secrétaire d'état au sport amateur, Denis Coderre, a profité du forum qu'il lui était offert pour annoncer l'octroi d'une subvention de $80 000. Une subvention qui permettra au laboratoire dirigée par Christiane Ayotte d'être conforme aux exigences du CIO et par conséquent de rester au plus fort de la lutte pour obtenir le siège permanent de l'Agence mondiale.
"Il est évident que c'était de l'argent dont on avait besoin, absolument pour avoir l'accréditation et la maintenir," a expliqué Christiane Ayotte.
Les principaux intervenants dans la lutte contre le dopage sportif sont convaincus qu'il faut intervenir auprès des plus jeunes pour renverser la vapeur comme le soutient Christiane Ayotte. "Ça se fait par l'éducation. Donc on espère qu'en donnant l'information, parce qu'on ne l'a pas fait auparavant, on va fermer cette porte-là."
Pour les autres, l'élite mondiale actuelle, on n'a pas le choix, seules des mesures punitives peuvent s'appliquer.
Jeunes et stimulant
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Une étude réalisée par le secrétariat des sports et du loisir du gouvernement du Québec montre que 40% des jeunes prennent des stimulants pour améliorer leurs performances.
Il faut cependant être prudent en examinant cette étude puisqu'on avait inclus le chocolat et la caféine parmi les substances. Néanmoins, l'étude démontre que les jeunes sportifs sont prêts à utiliser des produits illicites pour améliorer leurs performances.
"Une variable qui a sorti très fort, c'était le fait que les jeunes n'avaient pas la perception de contrôler leur environnement. A savoir qu'un jour ou l'autre, ils auraient peut-être recours à un produit pour devoir performer à armes égales," a raconté André Buist.
"Et là tranquillement on s'en va vers la créatine, vers les suppléments et on dit oui aux anabolisants éventuellement. Donc c'est une séquence. Mais effectivement, il ne faut pas que les parents aient peur du coca-cola. Ils doivent avoir peur de l'extasie, mais pas du coca-cola," a dit en souriant Christiane Ayotte.