Une lettre ouverte contre le dopage assisté
Amateurs jeudi, 17 août 2006. 17:27 jeudi, 12 déc. 2024. 22:37
MONTREAL (AFP) - L'Agence mondiale antidopage (AMA) a publié jeudi sur son site internet une lettre ouverte d'Alain Garnier, son directeur médical, qui dénonce ceux qui prônent un "dopage médicalement assisté".
Son auteur tend à réaffirmer "quelques principes fondamentaux de la pratique médicale et de la déontologie" à certains "médecins qui considèrent que le dopage est nécessaire, voire bénéfique".
"Confronté à une situation dangereuse pour la santé du sportif, un médecin ne devrait jamais accepter passivement cette situation, ni même essayer de la rendre acceptable (...) Est-ce qu'un médecin confronté à des pratiques de torture devrait proposer une assistance médicale afin de les rendre moins destructrices ?", s'interroge faussement le Dr Garnier.
Au delà de ces raisons éthiques, le médecin poursuit en expliquant que si les produits dopants améliorent "effectivement" la performance sportive, "il n'existe aucune évidence scientifique pour que de telles pratiques puissent être considérées comme pouvant être bénéfiques pour la santé".
Il dénonce également le fait que certains prétendent que le "dopage assisté" serait moins dangereux.
"Il n'existe aucune donnée crédible laissant à penser qu'un médicament est moins dangereux lorsqu'il est prescrit par un médecin. Chaque jour (...), des patients constatent à leur dépens les effets indésirables des médicaments, malgré un suivi médical strict."
Le docteur Garnier regrette également que ce "dopage assisté" fasse du sportif "un sujet de recherche".
Enfin, il dénonce ce qui serait alors une exclusion du haut niveau "de tous les athlètes propres qui sont opposés" au dopage et de tous ceux qui n'auraient pas les moyens financiers de se battre sur le terrain du dopage.
Son auteur tend à réaffirmer "quelques principes fondamentaux de la pratique médicale et de la déontologie" à certains "médecins qui considèrent que le dopage est nécessaire, voire bénéfique".
"Confronté à une situation dangereuse pour la santé du sportif, un médecin ne devrait jamais accepter passivement cette situation, ni même essayer de la rendre acceptable (...) Est-ce qu'un médecin confronté à des pratiques de torture devrait proposer une assistance médicale afin de les rendre moins destructrices ?", s'interroge faussement le Dr Garnier.
Au delà de ces raisons éthiques, le médecin poursuit en expliquant que si les produits dopants améliorent "effectivement" la performance sportive, "il n'existe aucune évidence scientifique pour que de telles pratiques puissent être considérées comme pouvant être bénéfiques pour la santé".
Il dénonce également le fait que certains prétendent que le "dopage assisté" serait moins dangereux.
"Il n'existe aucune donnée crédible laissant à penser qu'un médicament est moins dangereux lorsqu'il est prescrit par un médecin. Chaque jour (...), des patients constatent à leur dépens les effets indésirables des médicaments, malgré un suivi médical strict."
Le docteur Garnier regrette également que ce "dopage assisté" fasse du sportif "un sujet de recherche".
Enfin, il dénonce ce qui serait alors une exclusion du haut niveau "de tous les athlètes propres qui sont opposés" au dopage et de tous ceux qui n'auraient pas les moyens financiers de se battre sur le terrain du dopage.