Une mini "générale" pour Pékin
Amateurs lundi, 14 août 2006. 10:42 mercredi, 11 déc. 2024. 18:36
PEKIN (AFP) - Pékin a vu très grand, trop presque pour des Mondiaux juniors d'athlétisme qui, au delà de leur intérêt sportif, vont servir dès mardi aux autorités chinoises à juger les services et infrastructures déjà disponibles, à deux ans de l'ouverture des jeux Olympiques dans la capitale.
A l'entrée de l'hôtel Hua Du, l'une des principales résidences des quelque 1500 athlètes engagés, l'accueil est martial et on ne plaisante ni avec la sécurité ni avec le règlement: personne, hormis les athlètes et les membres des délégations, ne peut passer le portique qui bipe pour un rien. Les interviews ont lieu dehors, sous la pluie. Les rencontres avec les amis aussi.
"Je n'avais jamais vu ça pour un Mondial juniors", se réjouit presque Patrick Gellens, chef de l'équipe de France qui estime que l'ambiance pesante, servira à sa troupe de novices à "entrer directement dans le grand bain".
Les responsables chinois ne s'en cachent pas: l'ultime grande compétition internationale disputée à Pékin avant les JO est la "générale" du rendez-vous tant attendu de 2008.
"Nous avons installé des centres d'accueil à l'aéroport, au stade. Nous avons près de 1200 volontaires et un complexe sportif tout neuf. Sur le plan de la sécurité, du médical et de l'antidopage, nous avons suivi le cahier des charges des JO", explique Zhang Jiandong, secrétaire général d'un comité d'organisation des Mondiaux (LOC) où siègent de nombreux membres de celui des JO (BOCOG).
Le parfum des Jeux
En revanche, et il est à craindre que le problème de la langue ne soit pas résolu avant 2008, le multilinguisme des volontaires et des officiels chinois ne collant pas exactement aux attentes des étrangers qui sont rares à manier le mandarin.
Autre point traditionnellement sensible des JO, qui plus est dans une ville de 13 millions d'habitants à la circulation chaotique, le transport des accrédités passera un premier test crucial, bien que très limité, sous les yeux des 380 représentants des médias -le double du nombre enregistré à Grosseto (Italie) lors des Mondiaux juniors 2004- attirés par le parfum des Jeux.
Jusqu'à la clôture des Mondiaux, dimanche, "les jeux Olympiques vont occuper nos esprits", a ainsi avoué Lamine Diack, président de la Fédération internationale (IAAF). Et pas seulement parce que les Chinois Haiqiang Huang et Xingjuan Zeng (saut en hauteur), l'Américaine Ebony Collins (sprint), le Kenyan Mangata Ndiwa ou l'Ethiopien Tariku Bekele (5000 m) espèrent bien revenir en 2008.
Aucun des athlètes présents cette année n'est assuré d'être de la partie dans deux ans. En revanche, les juges et directeurs des compétitions envoyés par l'IAAF seront là en repérage puisque 80% reviendront en 2008.
Pékin se prépare aussi à la méthode Coué. Il y a quelques jours, le président du BOCOG avait fait preuve d'un étonnant talent de météorologue en annonçant un temps clément entre le 8 et le 24 août... 2008.
Lundi, Zhang Jiandong, après avoir prévu une pluie torrentielle pour mardi soir, a finalement annoncé une légère bruine sur le stade Chaoyang lors de la cérémonie d'ouverture.
A l'entrée de l'hôtel Hua Du, l'une des principales résidences des quelque 1500 athlètes engagés, l'accueil est martial et on ne plaisante ni avec la sécurité ni avec le règlement: personne, hormis les athlètes et les membres des délégations, ne peut passer le portique qui bipe pour un rien. Les interviews ont lieu dehors, sous la pluie. Les rencontres avec les amis aussi.
"Je n'avais jamais vu ça pour un Mondial juniors", se réjouit presque Patrick Gellens, chef de l'équipe de France qui estime que l'ambiance pesante, servira à sa troupe de novices à "entrer directement dans le grand bain".
Les responsables chinois ne s'en cachent pas: l'ultime grande compétition internationale disputée à Pékin avant les JO est la "générale" du rendez-vous tant attendu de 2008.
"Nous avons installé des centres d'accueil à l'aéroport, au stade. Nous avons près de 1200 volontaires et un complexe sportif tout neuf. Sur le plan de la sécurité, du médical et de l'antidopage, nous avons suivi le cahier des charges des JO", explique Zhang Jiandong, secrétaire général d'un comité d'organisation des Mondiaux (LOC) où siègent de nombreux membres de celui des JO (BOCOG).
Le parfum des Jeux
En revanche, et il est à craindre que le problème de la langue ne soit pas résolu avant 2008, le multilinguisme des volontaires et des officiels chinois ne collant pas exactement aux attentes des étrangers qui sont rares à manier le mandarin.
Autre point traditionnellement sensible des JO, qui plus est dans une ville de 13 millions d'habitants à la circulation chaotique, le transport des accrédités passera un premier test crucial, bien que très limité, sous les yeux des 380 représentants des médias -le double du nombre enregistré à Grosseto (Italie) lors des Mondiaux juniors 2004- attirés par le parfum des Jeux.
Jusqu'à la clôture des Mondiaux, dimanche, "les jeux Olympiques vont occuper nos esprits", a ainsi avoué Lamine Diack, président de la Fédération internationale (IAAF). Et pas seulement parce que les Chinois Haiqiang Huang et Xingjuan Zeng (saut en hauteur), l'Américaine Ebony Collins (sprint), le Kenyan Mangata Ndiwa ou l'Ethiopien Tariku Bekele (5000 m) espèrent bien revenir en 2008.
Aucun des athlètes présents cette année n'est assuré d'être de la partie dans deux ans. En revanche, les juges et directeurs des compétitions envoyés par l'IAAF seront là en repérage puisque 80% reviendront en 2008.
Pékin se prépare aussi à la méthode Coué. Il y a quelques jours, le président du BOCOG avait fait preuve d'un étonnant talent de météorologue en annonçant un temps clément entre le 8 et le 24 août... 2008.
Lundi, Zhang Jiandong, après avoir prévu une pluie torrentielle pour mardi soir, a finalement annoncé une légère bruine sur le stade Chaoyang lors de la cérémonie d'ouverture.