Une modification n'est pas imminente
Amateurs mardi, 17 févr. 2009. 15:02 mercredi, 11 déc. 2024. 07:40
LONDRES - Le directeur général de l'Agence mondiale antidopage (AMA), David Howman, a estimé mardi qu'une modification du nouveau système des contrôles, critiqué par certains sportifs, était possible, mais pas dans l'immédiat.
"Rien n'est sur le point de changer", a assuré M. Howman après une réunion à Londres avec des organisations nationales et internationales de sportifs. Mais "il ne faut jamais dire jamais" et le système peut évoluer, a-t-il ajouté.
Depuis le 1er janvier, la plupart des sportifs de haut niveau doivent fournir un emploi du temps détaillé pour permettre des contrôles inopinés, sous peine de suspension. Un tel système était déjà en place depuis plusieurs années dans certains sports comme le cyclisme.
Cette question des emplois du temps détaillés "est leur seule doléance. Nous n'avons rien entendu sur les sanctions ou autre chose", a souligné M. Howman après la réunion.
"Toute amélioration raisonnable (de la procédure sur les emplois du temps) va être rapidement étudiée. Et toute erreur qui pourrait avoir eu lieu sera réparée", a-t-il assuré. "Tout n'est pas coulé dans le béton. C'est une procédure nouvelle. Elle n'est en place que depuis six semaine. Donnons-lui une chance".
Plusieurs champions ont dénoncé la nouvelle procédure depuis quelques semaines. Pour le No 1 du tennis Rafael Nadal, il s'agit d'"une intrusion intolérable dans la vie privée". Et pour son collègue Andy Murray, ces règles "draconiennes (...) rendent presque impossible une vie normale".
En Belgique, 65 athlètes (cyclistes, footballeurs, volleyeurs) ont porté l'affaire devant les tribunaux, estimant que la réglementation allait à l'encontre du droit à la vie privée protégé par les textes européens.
"Cela fait cinq ans que le programme existe et aucune procédure judiciaire n'a jamais abouti, ce qui signifie peut-être qu'il fonctionne", a répondu M. Howman.
"Rien n'est sur le point de changer", a assuré M. Howman après une réunion à Londres avec des organisations nationales et internationales de sportifs. Mais "il ne faut jamais dire jamais" et le système peut évoluer, a-t-il ajouté.
Depuis le 1er janvier, la plupart des sportifs de haut niveau doivent fournir un emploi du temps détaillé pour permettre des contrôles inopinés, sous peine de suspension. Un tel système était déjà en place depuis plusieurs années dans certains sports comme le cyclisme.
Cette question des emplois du temps détaillés "est leur seule doléance. Nous n'avons rien entendu sur les sanctions ou autre chose", a souligné M. Howman après la réunion.
"Toute amélioration raisonnable (de la procédure sur les emplois du temps) va être rapidement étudiée. Et toute erreur qui pourrait avoir eu lieu sera réparée", a-t-il assuré. "Tout n'est pas coulé dans le béton. C'est une procédure nouvelle. Elle n'est en place que depuis six semaine. Donnons-lui une chance".
Plusieurs champions ont dénoncé la nouvelle procédure depuis quelques semaines. Pour le No 1 du tennis Rafael Nadal, il s'agit d'"une intrusion intolérable dans la vie privée". Et pour son collègue Andy Murray, ces règles "draconiennes (...) rendent presque impossible une vie normale".
En Belgique, 65 athlètes (cyclistes, footballeurs, volleyeurs) ont porté l'affaire devant les tribunaux, estimant que la réglementation allait à l'encontre du droit à la vie privée protégé par les textes européens.
"Cela fait cinq ans que le programme existe et aucune procédure judiciaire n'a jamais abouti, ce qui signifie peut-être qu'il fonctionne", a répondu M. Howman.