Une Montréalaise à l'aventure
Amateurs samedi, 8 avr. 2006. 12:29 mercredi, 11 déc. 2024. 05:47
SHANGHAI (NSC)- Après plus de 50 jours loin de chez-elle, la Montréalaise Geneviève Saumur a appris que la patience est une des exigences clés pour avoir du succès dans la natation internationale.
Saumur a participé, le mois dernier, à Melbourne, aux Jeux du Commonwealth, aidant le Canada à remporter la médaille de bronze au relais 4X100 m libre féminin et elle a été très occupée, ici, aux championnats du monde de natation en petit bassin. Il s'agissait de ses deux premières compétitions majeures sur la scène internationale.
Samedi, l'étudiante au Cégep de 18 ans a terminé 22e au 50 m dos, 24e au 100 m papillon et 31e au 50 m libre. Cette semaine, elle a aussi participé au 100 m dos, 50 m papillon et 100 m libre et elle complétera son voyage, dimanche, avec le 200 m libre.
«Je ne suis jamais partie pour aussi longtemps de la maison, a dit Saumur, une des quatre nageurs canadiens qui ont fait le voyage de Melbourne à Shanghai... J'ai hâte de ne plus manger dans des buffets ni des restaurants, de ne plus vivre avec des valises et d'avoir un horaire régulier. En voyage, rien n'est assuré. C'est un jeu de patience et quiconque en a le plus gagne. Vous êtes souvent en attente. En tant qu'athlètes, nous ne pouvons pas être des touristes parce que nous devons nous reposer le plus possible pour la course suivante.»
Saumur croit qu'elle sera une meilleure nageuse après cette unique expérience.
«J'ai appris tellement de nouvelles choses que je crois que je ne peux qu'être meilleure, a-t-elle dit. La manière dont j'aborde les courses et la manière dont je me prépare pour les courses devraient changer beaucoup dans les compétitions futures.»
Entre les Jeux du Commonwealth et les championnats du monde en petit bassin, Saumur a été victime d'un empoisonnement alimentaire qui a limité son entraînement.
«Ce fut une semaine pas très bonne pour moi, a dit Saumur. Je ne suis pas certaine si l'empoisonnement alimentaire a eu un effet sur mes performances, mais je suis pas mal déçue de ce que j'ai fait ici. Au 100 m papillon, en particulier, j'espérais faire beaucoup mieux.»
Mathieu Bois, âgé de 17 ans, de Montréal, était aussi à l'oeuvre, samedi, et il ne s'est pas qualifié pour les finales des 50 m brasse, 100 m QNI et 100 m libre.
Trois records de la compétition ont été établis samedi soir. Jessica Schipper, d'Australie, a abaissé la marque de la compétition dans sa victoire au 200 m papillon féminin, Oleg Lisogor, d'Ukraine a fait de même en demi-finale du 100 m brasse masculin, tout comme Janie Pietsch, d'Allemagne, en demi-finale du 100 m dos féminin.
La compétition se terminera dimanche.
Saumur a participé, le mois dernier, à Melbourne, aux Jeux du Commonwealth, aidant le Canada à remporter la médaille de bronze au relais 4X100 m libre féminin et elle a été très occupée, ici, aux championnats du monde de natation en petit bassin. Il s'agissait de ses deux premières compétitions majeures sur la scène internationale.
Samedi, l'étudiante au Cégep de 18 ans a terminé 22e au 50 m dos, 24e au 100 m papillon et 31e au 50 m libre. Cette semaine, elle a aussi participé au 100 m dos, 50 m papillon et 100 m libre et elle complétera son voyage, dimanche, avec le 200 m libre.
«Je ne suis jamais partie pour aussi longtemps de la maison, a dit Saumur, une des quatre nageurs canadiens qui ont fait le voyage de Melbourne à Shanghai... J'ai hâte de ne plus manger dans des buffets ni des restaurants, de ne plus vivre avec des valises et d'avoir un horaire régulier. En voyage, rien n'est assuré. C'est un jeu de patience et quiconque en a le plus gagne. Vous êtes souvent en attente. En tant qu'athlètes, nous ne pouvons pas être des touristes parce que nous devons nous reposer le plus possible pour la course suivante.»
Saumur croit qu'elle sera une meilleure nageuse après cette unique expérience.
«J'ai appris tellement de nouvelles choses que je crois que je ne peux qu'être meilleure, a-t-elle dit. La manière dont j'aborde les courses et la manière dont je me prépare pour les courses devraient changer beaucoup dans les compétitions futures.»
Entre les Jeux du Commonwealth et les championnats du monde en petit bassin, Saumur a été victime d'un empoisonnement alimentaire qui a limité son entraînement.
«Ce fut une semaine pas très bonne pour moi, a dit Saumur. Je ne suis pas certaine si l'empoisonnement alimentaire a eu un effet sur mes performances, mais je suis pas mal déçue de ce que j'ai fait ici. Au 100 m papillon, en particulier, j'espérais faire beaucoup mieux.»
Mathieu Bois, âgé de 17 ans, de Montréal, était aussi à l'oeuvre, samedi, et il ne s'est pas qualifié pour les finales des 50 m brasse, 100 m QNI et 100 m libre.
Trois records de la compétition ont été établis samedi soir. Jessica Schipper, d'Australie, a abaissé la marque de la compétition dans sa victoire au 200 m papillon féminin, Oleg Lisogor, d'Ukraine a fait de même en demi-finale du 100 m brasse masculin, tout comme Janie Pietsch, d'Allemagne, en demi-finale du 100 m dos féminin.
La compétition se terminera dimanche.