Il ne s'est rien passé de vraiment extraordinaire cette semaine à Calgary, sauf que les candidats identifiés pour former la prochaine équipe olympique sont rentrés dans leur ville respective en s



Il ne s'est rien passé de vraiment extraordinaire cette semaine à Calgary, sauf que les candidats identifiés pour former la prochaine équipe olympique sont rentrés dans leur ville respective en sachant maintenant ce qui pourrait les attendre à Vancouver, mais aussi en sachant ce que les dirigeants de la formation canadienne recherchent.

« Tous les joueurs comprennent maintenant ce que représentent les Olympiques », a déclaré le directeur général de l'équipe canadienne Steve Yzerman. « Les entraîneurs ont été très clairs et les joueurs savent exactement ce qu'ils doivent faire avec leur club cet automne s'ils veulent être sélectionnés. »

Au-delà des entraînements et des réunions d'information, les joueurs ont surtout profité des quatre jours à Calgary pour faire connaissance.

« Cette année, c'était encore plus important que par le passé en raison du nombre élevé de jeunes joueurs », a avoué le vétéran gardien de but Martin Brodeur. « Cette semaine a été vraiment productive. »

Les joueurs qui étaient présents à Calgary profiteront maintenant de deux semaines de répit avant l'ouverture des camps d'entraînement. Roberto Luongo sera toutefois plus occupé, car il désire renouveler son entente avec les Canucks de Vancouver avant le début du camp, sinon il n'y aura pas de négociations au cours de la saison.

« Si je ne fixe pas de date limite et que continue de négocier pendant la saison, je vais en entendre parler chaque jour », a expliqué le cerbère québécois. « Une fois la saison commencée, je me concentre sur le hockey. Je ne veux pas me laisser distraire par ces choses-là. »

Même si ce n'était qu'un match intraéquipe jeudi soir lors de l'affrontement entre les Blancs et les Rouges, Luongo a clairement démontré qu'il est prêt pour connaître une autre excellente saison et la balle est maintenant dans le camp des Canucks.

*D'après un reportage de Luc Gélinas